PiedRéseau Hull

Ouverte en 2011, la clinique podiatrique de Gatineau dans le secteur de Hull est dotée d’une équipe d’expérience et dévouée envers ses patients.

Le podiatre Antoun Hajj s’est ajouté à l’équipe en 2016 pour gérer les deux cliniques de Gatineau. Aujourd’hui, vous pouvez compter sur l’expertise de 4 podiatres d’expérience et 4 infirmières spécialisées en soins du pied.

Cette clinique est associée aux cliniques PiedRéseau Aylmer et PiedRéseau Gatineau.

PiedRéseau Hull

711 Boulevard Saint-Joseph, Gatineau, QC J8Y 4B4, Canada

1-819 776-2634 Sans frais

819 776-2634 sans frais

Heures d'ouverture
Lundi : 8:00 - 17:00
Mardi : 8:00 - 17:00
Mercredi : 8:00 - 17:00
Jeudi : 8:00 - 17:00
Vendredi : 8:00 - 13:00

Un équipement dernier cri

L’équipe de la clinique podiatrique de Gatineau à Hull possède de l’équipement technologique pour vous prendre en charge de la meilleure manière qui soit.

En plus des technologies, la clinique podiatrique du secteur de Hull dispose d’une équipe pluridisciplinaire. Le Dr Hajj, podiatre a été formé en podiatrie, mais a aussi un double baccalauréat en biochimie et en sciences de la santé.

Les podiatres Élie Bélanger, Maria Hajj et Marie-Christine Torchon complètent l’équipe grâce à leurs diverses expertises.

Problèmes fréquents

Corne, cors (durillons) et œils-de-perdrix

Corne, cors (durillons) et œils-de-perdrix

Les cors, durillons et œils-de-perdrix sont des formations de chairs mortes sous les pieds. Elles peuvent devenir gênantes pour les individus lorsqu’ils marchent ou qu’ils pratiquent des activités physiques.

Souvent, les gens ayant les pieds plus fragiles sont sujets à en souffrir davantage. Toutefois, il s’agit d’un problème aux pieds qui se soigne facilement.

Quelles sont les différences ?

Il est fréquent pour un individu de développer des problèmes de la peau. Il est toutefois important de savoir faire la différence entre ces 3 pathologies citées ci-dessous.

  • Cor ou durillon : il s’agit d’un amas localisé de corne qui épaissit beaucoup. Lorsqu’un amas se forme, il creuse la peau et crée de la douleur comme un caillou.
  • Corne : la corne est connue sous différents noms, comme callosité ou bien hyperkératose. Elle se caractérise par un épaississement diffus de la peau et peut former des fissures au talon si elle n’est pas traitée.
  • Œil-de-perdrix : ce sont aussi des cors, mais dans leur cas, ils sont plus avancés. Ils sont douloureux et ils ont un centre brunâtre. Ils se développent à cause d’une pression excessive de la peau ayant épaissi et d’un saignement interne au cor.

Dans l’un ou l’autre de ces 3 cas, votre podiatre, ou son infirmière spécialisée peut vous aider. Il ne faut pas hésiter à consulter pour conserver une peau et des pieds sains.

Symptômes

Les symptômes peuvent varier d’un cas à l’autre. Il faut donc prêter attention, et s’informer sur les douleurs ressenties.

  • Cor ou durillon : bien qu’au début parfaitement indolore, le durillon est un amas de corne qui peut devenir très embarrassant et douloureux. Il se loge généralement sous les pieds ou sur les orteils.
  • Corne : de couleur jaune pâle, la corne est indolore ou alors peu douloureuse.
  • Œil-de-perdrix : il s’agit d’une variété de cors de couleur rouge, causée par son inflammation et le saignement interne.

Habituellement, le mot d’ordre est toujours d’agir le plus rapidement possible en consultant un professionnel compétent.

Causes

Il existe plusieurs raisons pouvant expliquer qu’un individu souffre de problèmes comme la corne au pied, un durillon ou un œil-de-perdrix. Voici quelques causes pouvant être à l’origine de ces problèmes de peau.

  • Frottement répété : lorsque la peau du pied subit un frottement répété – lors d’une activité sportive ou d’une longue marche – cela peut créer l’apparition de corne, d’un cor ou d’un œil-de-perdrix.
  • Port de chaussures inadaptées : les orteils sont alors déformés par la chaussure, ce qui est la cause principale de la formation des durillons sur les orteils.
  • Troubles circulatoires : il s’agit également d’un problème qui peut favoriser l’apparition de durillons sur les orteils et le devant des pieds. Un risque d’ulcération s’ajoute alors.
  • Orteil déformé : les problèmes tels que les orteils en marteau et l’hallux valgus peuvent être à l’origine de la formation de cors au pied due à leur friction contre les chaussures.

Gardons en tête qu’il s’agit de microtraumatismes. Toutefois, si vous êtes diabétique ou que vous souffrez de callosités infectées, il est important de consulter un podiatre rapidement.

Personnes davantage concernées

Même si, pour certains individus, développer des cors ou des callosités peut être bénin, pour d’autres, cela peut occasionner des complications.

  • Les diabétiques : ils développent parfois des cors au pied pouvant se transformer en plaies difficiles à guérir.
  • Les personnes âgées : elles ont une peau sensible et plus fine. Il leur faut donc être vigilantes lorsqu’elles sentent une pression ou un frottement sur leurs pieds et leurs orteils.

Prévention des cors, durillons et œils-de-perdrix

Il est possible d’agir afin d’éviter que certains problèmes de la peau ne se manifestent sur vos pieds. Voici quelques-uns de nos conseils.

  • Chaussures : optez pour des chaussures et des bas souples qui permettent à vos pieds de bouger suffisamment et qui épousent la forme de vos pieds.
  • Orthèses plantaires et semelles orthopédiques : Cela peut protéger vos pieds des traumatismes occasionnant vos cors aux pieds.
  • Hydratation des pieds : veillez à ce que vos pieds soient correctement hydratés chaque jour, surtout les zones plus sensibles.
  • Coussins gel et orthèses de silicone : si vos pieds sont endoloris, informez-vous auprès de votre podiatre afin de vous procurer des protections appropriées.
  • Réduire la pression : réduisez la pression au maximum afin d’éviter les frottements entre les chaussures et les zones irritées.

Soins du podiatre

Dans certains cas, l’intervention d’un professionnel est nécessaire afin de retrouver une bonne santé des pieds. Voici quelques traitements possibles.

  • Ablation des corps et callosités : l’opération se fait par un podiatre qui enlève le cor, durillon ou œil-de-perdrix sans causer de douleur.
  • Orthèses plantaires ou semelles orthopédiques : cela peut corriger la posture de vos pieds et vous éviter ou bien diminuer l’apparition des cors.
  • Redressement chirurgical des orteils : il s’agit d’une intervention chirurgicale dont le but est de redresser les orteils ou de corriger un hallux valgus

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Douleurs aux pieds, chevilles, jambes, genoux, hanches et bas du dos

Douleurs aux pieds, chevilles, jambes, genoux, hanches et bas du dos

Vous souffrez de douleurs aux pieds, chevilles, jambes, genoux, hanches ou bas du dos ? Saviez-vous que ces douleurs sont souvent liées à un déséquilibre de vos pieds ?

Douleurs aux pieds

Les douleurs aux pieds sont courantes et affectent le talon pour la majorité des gens. La douleur au talon la plus fréquente est la fasciite plantaire, aussi appelée syndrome de l’épine de Lenoir par certains professionnels. L’avant-pied est aussi souvent victime de douleurs. Celles-ci sont habituellement localisées à la plante des pieds, juste derrière les orteils. Le terme « métatarsalgie » englobe la majorité de ces douleurs, qui peuvent ensuite être classées plus spécifiquement selon la région atteinte et la source de douleur ou d’inconfort. Le névrome de Morton, l’hallux valgus (oignon de pied) et les orteils marteaux font partis des affections fréquentes de l’avant-pied. L’affection qui touche le dessus et le centre du pied est habituellement d’origine arthritique. Cette arthrose est habituellement une usure des articulations causée par un mauvais alignement du pied.

Douleurs aux chevilles

Les douleurs aux chevilles peuvent provenir d’une vieille blessure comme une entorse qui n’a pas bien guéri, une fracture ou un trouble fonctionnel du pied. Parfois, elles sont d’apparition soudaine à la suite d’une entorse ou d’un mauvais mouvement. Dans le cas où les symptômes proviennent plutôt d’un désalignement fonctionnel du pied, l’apparition de la douleur est souvent progressive et va en empirant, limitant ainsi petit à petit vos activités quotidiennes. Peu importe le cas, le podiatre peut vous venir en aide. En effet, il existe plusieurs solutions de traitement, que ce soit la prescription d’exercices, les bandages thérapeutiques, la thérapie manuelle ou bien la prescription d’une orthèse plantaire sur mesure adaptée à votre condition. Nos podiatres sauront vous guider vers les meilleures modalités de traitement pour vous.

Douleurs aux jambes

Il n’est pas normal d’avoir des douleurs aux jambes, que ce soit chez l’enfant ou bien chez l’adulte. Si vos douleurs aux jambes sont accentuées par vos activités comme la marche, la course, le ski et autres, il est recommandé de consulter un podiatre afin d’effectuer une analyse complète de votre marche et de vos pieds. Avec cette évaluation complète, nous pourrons établir un plan de traitement et vous informer sur les objectifs à court et à long terme.

Si nous jugeons que nous ne pouvons pas vous aider, nous vous orienterons vers le professionnel de la santé qui nous semble le plus compétent pour traiter votre problème. Sachez que nous sommes en mesure de vous diriger vers le bon professionnel, que vos douleurs soient de type neurologique, vasculaire ou bien structurel.

Douleurs aux genoux

Les douleurs aux genoux sont plus fréquentes chez les jeunes filles et ont tendance à être accentuées par les activités sportives. Les traitements sont habituellement efficaces pour réduire et supprimer les douleurs. De plus, les symptômes aux genoux sont souvent associés à certains désalignements. Par exemple, le genu valgum (désalignement des genoux vers l’intérieur) peut être réduit avec un traitement dès le plus jeune âge, et même complètement corrigé dans certains cas.

À l’âge adulte, les douleurs aux genoux sont habituellement reliées à un mauvais positionnement de l’articulation. Celle-ci crée une usure inégale et favorise l’apparition de l’arthrose. Bien que nous ne traitions pas l’arthrose du genou directement, nous pouvons améliorer l’alignement de ceux-ci par l’intermédiaire du pied. Vos symptômes et l’évolution de votre pathologie s’en trouvent ainsi diminués. Si vos genoux sont trop usés et que vos symptômes ne peuvent être soignés avec nos modalités de traitement, nous vous recommanderons un professionnel adéquat pour assurer votre suivi.

Douleurs aux hanches

Les douleurs d’arthrose à la hanche sont fréquentes. Elles peuvent être réduites et même éliminées grâce au traitement podiatrique. Selon votre condition et vos symptômes, nous pourrons faire un plan de traitement avec des objectifs réalistes et convenant à votre style de vie. Nos traitements peuvent, dans la plupart des cas, retarder la nécessité d’une opération de reconstruction de la hanche (tout dépend du degré de détérioration de celle-ci). Mais le but premier de nos traitements est de vous rendre plus fonctionnel et de diminuer au maximum vos douleurs.

De plus, notre imagerie posturale permettra de mettre en évidence les asymétries de votre corps possiblement responsables de vos douleurs. Ainsi, vous bénéficierez d’un ajustement plus précis du traitement et d’une meilleure corrélation entre vos symptômes et l’évolution de votre état postural.

Douleurs au bas du dos

Plusieurs douleurs au bas du dos peuvent être atténuées ou complètement contrôlées avec les traitements d’un podiatre. Souvent, un déséquilibre du pied se répercutera jusqu’au bas de votre dos. Si vous tenir debout, marcher ou courir accentue vos symptômes, alors une évaluation est recommandée. Le pied plat est habituellement responsable de telles douleurs, mais d’autres troubles du pied peuvent en être la source. En contrôlant les mouvements indésirables du pied et en stabilisant celui-ci et la jambe, beaucoup de patients voient leur état s’améliorer et leurs douleurs s’estomper.

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L’arthrose du genou

Arthrose du genou

L’arthrose est une des pathologies les plus répandues. Elle apparaît surtout en réponse à l’usure prématurée ou la détérioration des articulations. 

Tout comme les hanches et les chevilles, les genoux sont soumis à des charges élevées. Ces articulations sont donc plus susceptibles de développer l’arthrose.

L’arthrose du genou engendre des douleurs profondes qui peuvent s’aggraver en raison de la nature active de l’articulation.

Plusieurs facteurs liés à l’âge ou aux activités d’une personne occasionnent cette forme d’arthrite limitante. 

Pour éviter les effets néfastes de l’arthrose du genou sur la qualité de vie, elle doit subir des traitements le plus tôt possible. Il faut donc savoir comment elle apparaît et comment elle agit.

Symptômes de l’arthrose du genou

Les dommages causés par l’arthrose font souvent naître une douleur perçante ou sourde. Mais les répercussions de la maladie peuvent être beaucoup plus larges. 

Les symptômes suivants sont de bons indicateurs de la présence d’arthrose aux genoux :

  • Des mouvements ordinaires qui deviennent pénibles (marcher, se lever ou s’asseoir)
  • Une douleur qui s’intensifie après l’activité physique ou lors du repos
  • L’apparition d’excroissances osseuses appelées ostéophytes visibles sur radiographie
  • Une enflure au niveau des articulations
  • Une diminution de la flexibilité 
  • Une raideur marquée
  • La sensation d’un frottement entre les os
  • Une instabilité en position debout

Causes et facteurs de risque

À l’origine, l’arthrose du genou est due à une modification de la structure articulaire. Ce bouleversement apparaît sous forme d’érosion du cartilage entre les os. 

En temps normal, ce tissu souple a pour mission d’amortir les chocs et veille à la fluidité des mouvements articulaires. Cependant, lorsqu’il s’érode, l’os et l’articulation sont tous les deux affectés.

Le deuxième élément à l’origine de l’arthrose du genou est une altération du liquide synovial. Cette substance épaisse a la responsabilité de lubrifier l’articulation et contribue à amortir les charges. 

Quand ces deux composantes essentielles ne répondent plus adéquatement, l’arthrose du genou est plus susceptible de se développer.

Les conditions suivantes sont propices à l’apparition d’arthrose aux genoux : 

  • Un âge avancé
  • L’embonpoint ou l’obésité
  • La pratique d’activités physiques ou professionnelles qui posent un stress régulier sur les articulations
  • Un manque d’activité physique
  • Des prédispositions génétiques ou un historique familial d’arthrose
  • Une lésion préexistante au ménisque ou au cartilage
  • Une blessure aux ligaments
  • Une fracture patellaire ou fémorale
  • Les genoux arqués ou cagneux (genoux varus ou valgus)

Certaines maladies engendrent parfois l’arthrose du genou :

  • Le syndrome fémoro-rotulien 
  • La goutte
  • La polyarthrite rhumatoïde

Prévention

À un stade avancé, l’arthrose du genou et les douleurs qui l’accompagnent peuvent être difficiles à soulager.

Toutefois, des mesures préventives et thérapeutiques sont envisageables dans des cas plus légers :

  • Pratiquer l’exercice physique à faible impact : l’exercice est essentiel pour conserver une souplesse dans les mouvements. Vous pouvez par exemple vous orienter vers la natation, le vélo ou le yoga. Les sports comme la course à pied ou le ski sont cependant à éviter, car ils sollicitent agressivement les articulations touchées.
  • Perdre du poids : cette mesure contribue à réduire le stress généré aux articulations de support comme les genoux.
  • S’accorder un temps de repos suffisant : surtout si la douleur a tendance à revenir lors des activités physiques. Il est important de donner du répit aux articulations endolories.
  • Utiliser une aide mécanique : dans un épisode de crise, une canne ou des béquilles permettent d’éviter de solliciter les genoux davantage. Il faut néanmoins adresser la douleur qui devient trop intense.
  • Prendre des antidouleurs génériques : l’acétaminophène et l’ibuprofène sont efficaces pour soulager une douleur de faible intensité. Bien entendu, ceux-ci peuvent entrer en conflit avec certaines conditions préexistantes. Il faut donc consulter un professionnel de la santé pour écarter cette possibilité.
  • Appliquer de la chaleur : pour réduire l’enflure ou une raideur de faible intensité.
  • Appliquer du froid : dans un cas de douleur modérée à intense ou encore lorsqu’il y a enflure importante.

Ces dispositions agissent efficacement pour traiter certains symptômes de l’arthrose modérée. Néanmoins, une douleur vive qui impacte négativement la routine nécessite la consultation d’un podiatre ou d’un spécialiste médical.

Traitements

L’arthrose du genou est complexe à dépister de façon scientifique. Un diagnostic est donc souvent établi à partir d’examens physiques et symptomatiques. 

Pour ce faire, le podiatre peut effectuer un examen biomécanique du patient. 

Une fois le diagnostic d’arthrose du genou en place, le professionnel suggère différents traitements :

  • Des anti-inflammatoires non stéroïdiens 
  • Une thérapie physique comme la kinésithérapie ou l’ergothérapie
  • Des orthèses plantaires correctrices pour décharger la pression ou réaligner l’angle tibio-fémoral (dans un cas d’arthrose dû à un genou valgum ou varum)

Le podiatre est en mesure de traiter efficacement l’arthrose du genou de plusieurs manières.

Pourtant, un cas lourd peut obliger la prise de dispositions plus drastiques avec votre médecin :

  • Une viscosupplémentation : injection d’un liquide pour remplacer la synovie déficiente et restaurer les propriétés amortissantes du genou.
  • Une injection d’acide hyaluronique : Cette intervention vise à redonner un pouvoir lubrifiant à l’articulation et agit aussi à titre anti-inflammatoire.
  • L’injection de cortisone 

La chirurgie d’arthroplastie reste toutefois une option de dernier recours qui peut être effectuée par votre orthopédiste.

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L’arthrose ou arthrite du pied

L’arthrose du pied

Qu’elle soit due à une dégénérescence articulaire prématurée ou à une maladie du système immunitaire, l’arthrose du pied est une pathologie très incommodante.

Généralement, l’arthrose se caractérise par des douleurs musculo-squelettiques et des difficultés dans les mouvements au quotidien.

Les articulations comme les genoux, les hanches et les chevilles sont particulièrement vulnérables à cette pathologie.

À l’heure actuelle, aucune solution médicale ne permet de complètement guérir l’arthrose du pied. 

Toutefois, en agissant dès l’apparition des premiers symptômes, il est possible de réduire l’impact des complications qu’elle engendre. 

Examinons ce qui cause ce trouble dégénératif et les façons de le soulager efficacement.

Symptômes de l’arthrose du pied

Lorsqu’elle s’attaque aux pieds, l’arthrose ou l’arthrite prend généralement deux formes : l’arthrite inflammatoire comme la polyarthrite rhumatoïde et l’arthrose.

La polyarthrite rhumatoïde est une condition inflammatoire d’origine auto-immune où l’hérédité constitue un élément aggravant. 

Ce type d’arthrite affecte les individus de tout âge en étant toutefois 2 à 3 fois plus fréquent chez les femmes. 

Les symptômes associés à la polyarthrite rhumatoïde sont :

  • Des douleurs articulaires
  • Une raideur des articulations au début de la journée
  • Une enflure considérable des articulations et une chaleur au toucher 
  • Des douleurs aux tendons
  • Des rougeurs autour des zones atteintes
  • La présence d’un oignon de pied  (Hallux valgus)
  • Une difficulté dans l’exécution des tâches quotidiennes comme monter des escaliers ou ouvrir un contenant
  • La formation de petites excroissances sous les pieds (nodules)
  • Des orteils en marteaux

Pour sa part, l’arthrose du pied est attribuable à une usure anormale du cartilage qui recouvre les os. 

La nature progressive de cette maladie rend son apparition plutôt rare avant 40 ans.

Les symptômes suivants peuvent signaler la présence de l’arthrose du pied :

  • Une douleur articulaire inflammatoire lors de l’activité physique
  • Des difficultés à se déplacer sans inconfort
  • Une raideur des articulations touchées
  • Des craquements audibles ou une sensation de grincement lors du mouvement
  • Une mobilité réduite des orteils
  • Des excroissances osseuses
  • Une sensation de déséquilibre

Peu importe la forme qu’elle prend, l’arthrose du pied peut devenir un véritable fardeau sans une prise en charge rapide.Il est donc capital de solliciter l’opinion d’un podiatre ou d’un professionnel de la santé dès que les premiers symptômes se manifestent.

Ce qui cause l’arthrose du pied

Bien que l’arthrose soit une affection relativement répandue, ses causes ne sont pas toujours évidentes..

Cependant, plusieurs facteurs permettent d’expliquer l’apparition de l’arthrose du pied :

  • Un âge avancé (40 ans et plus)
  • Une blessure grave au pied n’ayant pas guéri adéquatement
  • La pratique répétée d’un sport comme la course à pied, qui surcharge les articulations des membres inférieurs.
  • Des malformations préexistantes comme le genou valgum ou le pied plat
  • L’embonpoint
  • L’hérédité
  • Une faiblesse ligamentaire ou musculaire

Méthodes préventives

S’il est vrai que l’arthrose du pied ne peut pas être complètement soignée, rien n’empêche l’adoption de certaines mesures pour freiner son évolution.

Voici quelques éléments préventifs pouvant contribuer à ralentir la progression de l’arthrose du pied :

  • Le maintien d’un poids santé
  • La pratique d’un sport à faible intensité comme le yoga, le Tai-chi ou la natation
  • Le port de chaussures adaptées à la morphologie du pied et dotées d’un bon support 
  • L’ajout d’une séance d’étirement et de renforcement à la routine habituelle
  • L’acquisition de semelles orthopédiques ou de souliers orthopédiques adaptés aux dispositions particulières du pied

Si une articulation devient inconfortable au point d’interférer dans le quotidien, il est important de contacter un podiatre ou un professionnel de la santé.

Celui-ci a la capacité d’effectuer une série de tests destinés à repérer la zone la plus problématique. 

Le diagnostic peut également lui permettre d’identifier les causes probables de la présence d’arthrite aux pieds.

Traiter l’arthrose du pied

Une fois le diagnostic posé par le podiatre, il est en mesure de sélectionner le traitement qui conviendra le mieux au type d’arthrose du pied.

Le podiatre peut entre autres recommander :

  • Des anti-inflammatoires d’ordonnance
  • Une injection de cortisone échoguidée (intra-articulaire)
  • Des orthèses plantaires pour adresser une supination qui contribue aux douleurs
  • Un traitement au laser thérapeutique 
  • Une thérapie par ondes de choc (Shockwave)

Même si ce n’est pas systématique, il peut arriver qu’une chirurgie soit la seule solution possible.

Selon le type d’arthrose, son niveau d’intensité ainsi que la zone du pied affectée, le podiatre pourra établir la chirurgie envisageable.

Les chirurgies correctives les plus souvent associées à l’arthrose du pied sont :

  • L’arthrodèse, qui consiste à bloquer l’articulation atteinte en fusionnant les os
  • L’arthroplastie, qui nécessite le retrait ou le remplacement complet de l’articulation problématique

Bien que la chirurgie du pied représente une façon commode de contrôler une douleur, elle demeure une solution de dernier recours.

D’ailleurs, le podiatre mettra tout en oeuvre pour suggérer des méthodes thérapeutiques alternatives à la chirurgie.

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L’épine de Lenoir (épine calcanéenne)

L’épine de Lenoir expliquée par le podiatre

Vous souffrez d’une douleur sous le talon lorsque vous posez le pied au sol ? L’épine de Lenoir pourrait être la pathologie qui vous affecte puisque cette calcification sous le calcanéum est très répandue.

L’épine de Lenoir ou épine calcanéenne est une excroissance osseuse localisée à l’intérieur de votre talon. Cette structure anatomique est visible par rayons X (radiographie).

Souvent, les gens qui en souffrent ressentent de la douleur au talon lors des premiers pas le matin ou après avoir été assis longtemps. Ils peuvent également ressentir un point de douleur comme une épine au talon.

Cette structure se voit normalement par imagerie. Elle est très difficile à sentir au toucher.

Voyons ce qui caractérise l’épine de Lenoir, ainsi que les traitements disponibles pour soulager les douleurs qu’elle provoque.

Quels sont les symptômes de l’épine de Lenoir ?

Habituellement, l’épine de Lenoir ne cause aucun symptôme. 

La majorité des gens ayant cette condition ne ressentent aucune douleur au talon ni en marchant ni en position debout prolongée.

Il s’agit en fait d’un moyen que votre corps utilise pour renforcer l’attache de votre fascia plantaire et éviter l’apparition d’une douleur sous votre talon. C’est aussi un signe que votre fascia plantaire travaille énormément pour éviter que votre arche plantaire ne s’affaisse.

En fait, nous pourrions dire que l’épine de Lenoir est bénéfique pour votre pied, puisqu’elle sert à le renforcer.Le vrai problème est la tension que votre fascia plantaire cause sur votre talon ainsi que l’inflammation qui se produit. Cette pathologie s’appelle la fasciite plantaire.

La fasciite plantaire et l’épine de Lenoir

L’un des facteurs déterminants dans l’apparition d’une épine calcanéenne est l’inflammation du fascia sous forme de fasciite plantaire.

La différence la plus significative entre la fasciite plantaire et l’épine de Lenoir réside donc dans le fait que la première condition est souvent responsable de la seconde.

En subissant des microtraumatismes, la bande fibreuse victime de l’inflammation pousse le pied à compenser.  Cela engendre une calcification qui prend éventuellement la forme d’une excroissance épineuse.

Bien que seule une chirurgie puisse faire disparaître l’épine de Lenoir, le fait de traiter la fasciite plantaire permet d’éliminer les douleurs qui y sont associées.

Ce qui cause l’épine de Lenoir

Si l’épine de Lenoir est souvent accompagnée d’une fasciite plantaire, elle demeure néanmoins une pathologie multifactorielle.

Son apparition peut donc être facilitée par une panoplie de facteurs prédisposants :

  • L’hérédité : i c’est le genre de pathologie dont souffrent d’autres membres de votre famille, vous risquez d’en souffrir également.
  • Votre type de travail : si vous devez marcher, lever des charges ou être continuellement debout, cela occasionne beaucoup de pression sur les pieds et davantage de tension sur votre fascia plantaire. Cette situation peut donc poser problème à long terme. Votre fascia tire alors sur la région où se crée votre épine calcanéenne.
  • Le surplus de poids : les gens ayant un problème d’obésité seront plus susceptibles de développer ce type de pathologie.
  • Votre type de pied : un pied très creux avec un fascia plantaire très tendu créera davantage de tension sur l’os du talon. Le pied plat, lorsqu’il s’affaisse, provoque beaucoup de tension sur le fascia, la principale structure empêchant votre pied de s’écraser complètement sur le sol.
  • Les activités physiques : le jogging, par exemple, augmente de trois à cinq fois l’impact que votre pied doit absorber au sol, contrairement à la marche. Encore une fois, pour vous permettre de poursuivre vos activités et de progresser, il est possible que votre corps renforce votre fascia par une calcification.
  • Un traumatisme : il est possible que votre fascia se soit calcifié en réponse à un traumatisme (par exemple, votre talon a heurté le sol), ce qui représente un facteur non négligeable.
  • L’arthrite : sachez que certains types d’arthrite favorisent l’apparition des épines particulièrement irrégulières et grosses. Ces épines présentent un plus grand risque d’inconfort sous votre talon comparativement à l’épine de Lenoir traditionnelle. Les gens qui en sont atteints seront habituellement aux prises avec une calcification de l’insertion de leur tendon d’Achille.
  • Le type de chaussures : laissez de côté les souliers mal adaptés, trop souples ou qui manquent d’absorption. En les portant, votre fascia subit une charge de travail supplémentaire, ce qui accroît le risque de développer une épine de Lenoir.
  • Marcher sans chaussures : évitez de marcher pieds nus. Cela sollicite fortement votre fascia plantaire.

Comment prévenir l’épine de Lenoir

Du côté préventif, il y a peu de choses à faire outre les recommandations ci-dessous :

  • Souliers : portez en tout temps des chaussures adéquates, solides et bien coussinées.
  • Exercices physiques : si vous avez des symptômes, évitez les activités qui causent un trop fort impact ou qui impliquent de sauter.
  • Poids : surveillez votre ligne afin de conserver un poids santé.

En cas d’inconfort périodique au talon, n’hésitez pas à consulter un podiatre pour une évaluation globale préventive.

Soyez également attentif aux signaux de votre corps : il est votre meilleur guide.

Les traitements médicaux de l’épine de Lenoir

À priori, le traitement de l’épine n’est pas nécessaire. En effet, tant et aussi longtemps que celle-ci ne blesse pas notre fascia plantaire, vous n’éprouverez aucune douleur inflammatoire.

Par contre, lorsque votre épine calcanéenne devient source de douleur, voici quelques options qui s’offrent à vous :

  • Radiographie : commencez par vérifier la présence d’une fracture de l’épine. Si c’est bel et bien le cas, mais que celle-ci n’est pas trop déplacée, l’immobilisation devient nécessaire.
  • Port d’un coussinet pour le talon : cette option vous aidera en cas de présence d’une épine associée à une atrophie adipeuse (diminution du coussin adipeux).
  • Orthèses plantaires : si vous souffrez également d’arthrite, le podiatre devra éliminer la présence d’une épine dystrophique. Ce sont donc les orthèses.
  • Chirurgie : s’il est impossible de soulager vos douleurs, une chirurgie peut être envisagée afin de permettre de retirer une partie de l’épine. C’est toutefois une solution qui est utilisée en dernier recours, ayant des effets secondaires sur votre biomécanique.

Les autres douleurs au talon

La fasciite plantaire (inflammation du fascia), responsable de 80 % des douleurs au talon, est très fréquente et vous limite dans vos activités. Toutefois, d’autres conditions peuvent être à l’origine de douleurs sous le talon :

  • Névrite de Baxter : douleur éprouvée lors de compressions du nerf calcanéen et qui peut causer des maux dans la région du talon.
  • Tendinite d’Achille : douleur ressentie plutôt derrière le talon.
  • Tendinite du muscle tibial postérieur : symptômes surtout localisés à l’avant du talon en montant vers l’intérieur de votre cheville.

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L’hallux rigidus (arthrose du gros orteil)

Hallux rigidus (arthrose du gros orteil)

En partie due à une maladie dégénérative, l’arthrose du gros orteil cause un durcissement articulaire et une perte graduelle de la mobilité potentiellement très incommodante.

L’arthrose est la forme la plus répandue d’atteinte articulaire. Dans le cas de l’hallux rigidus, elle affecte l’articulation métatarso-phalangienne du gros orteil.

À la longue, si l’arthrose du gros orteil n’est pas adressée, l’avant du pied perd sa mobilité et se fige. 

Cette condition peut mener à de la douleur et une déformation qui gênent le chaussage.

Comme toutes les pathologies du pied, l’hallux rigidus est plus facile à traiter lorsque détectée tôt. 

Voyez quels sont les signes avant-coureurs et les pratiques à adopter pour tenir l’hallux rigidus à l’écart.

Symptômes

Les suites d’une complication de l’hallux rigidus sont parfois si sévères que la chirurgie est nécessaire. 

Voilà donc tout l’intérêt de détecter les symptômes propres à l’arthrose du gros orteil.

Les signes suivants sont susceptibles de souligner la présence d’un hallux rigidus :

  • Des déformations articulaires : À la manière de l’hallux valgus (oignon de pied), l’arthrose du gros orteil ignorée finit par engendrer une excroissance osseuse. Cet ostéophyte rend certains gestes douloureux.
  • Une rigidité articulaire progressive : Complémentaire aux déformations articulaires, la raideur articulaire du gros orteil empire avec l’absence de traitement. Elle peut même aller jusqu’à empêcher complètement les mouvements de cette région du pied.
  • Des douleurs localisées au gros orteil atteint : Résultat des déformations et de la raideur articulaire provoquée par l’hallux rigidus, la douleur occasionnée s’accentue avec le temps.
  • La marche en supination : L’immobilité du gros orteil et la douleur entraînent une démarche sur l’extérieur du pied. 

Si l’un ou plusieurs de ces symptômes se déclarent, il est important d’intervenir le plus tôt possible pour éviter de s’exposer à des complications irréversibles.

Causes et facteurs de risque

L’hallux rigidus orteil est causée par l’usure du cartilage qui protège les os de l’articulation métatarso-phalangienne. 

Le cartilage n’étant plus aussi efficace, l’os se retrouve exposé, ce qui engendre un frottement lorsque l’articulation est sollicitée.

Même si beaucoup de gens s’exposent à l’arthrose du gros orteil, certains comportements ou pathologies peuvent contribuer à son apparition :

  • Un pied de type “égyptien”ou un pied plat
  • La pratique d’un sport qui entraîne des traumatismes répétés aux orteils : On peut par exemple penser au ballet, au tennis ou à la course à pied.
  • Un âge avancé : L’arthrose qui n’est pas due à une usure sportive fait souvent son apparition chez les personnes plus âgées.
  • L’hérédité : Les antécédents familiaux peuvent jouer un rôle dans l’apparition de l’arthrose.
  • L’embonpoint : La pression élevée sur les articulations est favorable à l’émergence d’un hallux rigidus.
  • Une blessure mal guérie : Une blessure d’origine sportive ou accidentelle qui est mal prise en charge peut favoriser les déformations du pied.
  • Des chaussures trop étroites : Ce type de chaussures emprisonne le pied et constitue un facteur aggravant au même titre que les souliers à talons hauts.

Outre les facteurs physiologiques, des maladies comme la polyarthrite rhumatoïde et la goutte peuvent aussi provoquer l’apparition d’un hallux rigidus.

Prévenir l’hallux rigidus

Suivant l’apparition des symptômes de l’arthrose du gros orteil, il est conseillé de faire appel à un podiatre pour obtenir un diagnostic et un traitement ciblé.

Toutefois, certaines mesures préventives sont à la portée de tous :

  • Adapter ses chaussures, en évitant que celles-ci soient trop étroites ou qu’elles ne supportent pas suffisamment le pied.
  • Limiter la pratique de sports qui surtaxent les articulations comme la course, la danse, le ski ou le football.
  • Maintenir un poids santé et ainsi réduire la charge infligée aux articulations.
  • Éviter de porter régulièrement des souliers à talons hauts, qui restreignent les orteils et encouragent l’apparition des déformations.
  • Opter pour des activités physiques à faible impact comme la natation ou le vélo.

Traitements et approches thérapeutiques

Une douleur vive qui affecte votre quotidien ne devrait jamais passer sous silence. L’arthrose du gros orteil au stade avancé inflige une douleur semblable pendant ou après le mouvement.

Si c’est le cas, une consultation en clinique avec un podiatre est importante.

Afin de préciser davantage son diagnostic, celui-ci peut faire appel à la radiographie numérique pour mesurer l’étendue des dommages.

Par la suite, le podiatre recommande un traitement personnalisé en fonction de l’atteinte au pied :

  • Une prescription d’anti-inflammatoires ou d’antalgiques
  • Des injections intra-articulaires de cortisone pour traiter les douleurs et l’inflammation à la source
  • Des orthèses plantaires pour corriger la supination

Dans les cas plus graves, le podiatre oriente son approche vers les traitements plus invasifs comme la chirurgie.

Le plus souvent, les chirurgies liées à l’hallux rigidus sont les suivantes :

  • L’arthrodèse métatarso-phalangienne: un blocage définitif de l’articulation défectueuse qui vise à redonner de la mobilité au pied
  • L’ostéotomie de décompression : nécessite l’ablation d’un bout d’os afin de corriger l’axe de l’orteil atteint.

Les chirurgies sont cependant des gestes de dernier recours. Une prise en charge rapide par un podiatre peut contribuer à réduire les possibilités d’en arriver au traitement chirurgical.

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L’hallux valgus (oignon de pied)

Hallux valgus (oignon de pied)

Une déformation dans la région du gros orteil rend-elle votre pied difficile à chausser ? Cette même déformation fait-elle grossir votre gros orteil depuis la base ? Ressentez-vous une douleur articulaire et inflammatoire ? Si oui, n’attendez pas et consultez un podiatre, car vous souffrez probablement d’un oignon au pied (hallux valgus).

Pour en apprendre plus sur les causes et les traitements de l’oignon au pied, téléchargez notre fiche informative ici

Symptômes de l’hallux valgus

Même si, au début, l’oignon est sans douleur, ne vous laissez pas berner. L’hallux valgus peut rapidement provoquer des symptômes incommodants, allant de la simple douleur locale à l’ongle incarné en passant par des troubles de mobilité.

Voici un aperçu des symptômes provoqués par l’hallux valgus:

  • Apparition d’une bosse à la base du gros orteil créée par une déviation caractéristique de l’articulation
  • Début du déplacement du gros orteil vers le 2e orteil
  • Apparition de raideurs articulaires et de douleurs lorsqu’on bouge de façon droite
  • Difficulté à se chausser (élargissement de l’avant-pied)
  • Deuxième orteil qui se déforme et devient griffe ou en marteau
  • Douleur dans l’articulation (arthrose)
  • Bursite
  • Durillon (sur le deuxième orteil et la plante du pied)
  • Ongles incarnés

Les complications possibles d’un hallux valgus

Si l’oignon du pied est généralement facile à traiter lorsqu’il est pris en charge tôt, il peut aussi engendrer des symptômes plus graves sans un traitement adéquat.

Voici une liste des complications pouvant survenir en réponse à un hallux valgus ;

  • Un hallux limitus puis un hallux rigidus
  • La désarticulation du deuxième orteil
  • Des infections cutanées qui apparaissent à cause des durillons
  • Une modification de la posture en réponse à la compensation musculaire

Ce qui cause l’hallux valgus

Il existe plusieurs causes pouvant expliquer l’apparition d’un oignon au pied. Il peut s’agir d’antécédents familiaux, du port de chaussures inadéquates, de l’âge de la personne, etc. Voici, ci-dessous, quelques-unes des causes souvent observées en cabinet par les podiatres.

  • Pied plat
  • Facteurs héréditaires
  • Port de chaussures trop étroites
  • Gros orteil trop long (pied égyptien)
  • Hyperlaxité ligamentaire (ligaments plus flexibles que la normale)
  • Pied creux hypermobile (pied avec arche élevée, mais qui s’affaisse à la marche)
  • Grossesse ou ménopause qui peuvent mener à l’affaissement du pied et à l’élargissement de l’avant-pied
  • Certains facteurs mécaniques comme l’hyperpronation, une hypermobilité du pied, une arche plantaire surélevée ou trop basse

Pour prévenir l’hallux valgus

Il est important de prendre soin de vos pieds de façon quotidienne.

C’est d’ailleurs la meilleure façon de prévenir l’apparition d’oignons aux pieds. Bien sûr, si vous souffrez déjà d’une condition podiatrique qui vous dispose à développer l’oignon au pied, il est nécessaire d’être encore plus alerte.

  • Optez pour des chaussures adaptées : préférez les chaussures qui laissent suffisamment d’espace à vos orteils pour bouger. Reléguez au placard celles aux bouts pointus qui compressent vos orteils.
  • Faites évaluer vos pieds par un podiatre : dès qu’une déviation se présente ou que vous ressentez les symptômes de l’oignon de pied, ne tardez pas et consultez.
  • Agissez rapidement : si, dans votre famille, le problème d’oignon au pied est héréditaire, soyez vigilant. N’attendez pas que votre oignon soit rendu à un stade avancé.

Protéger son oignon au pied

L’hallux valgus au stade avancé ne peut pas être retiré sans une chirurgie.

Toutefois, si l’inflammation est contrôlée et que le podiatre ne juge pas qu’il est nécessaire d’en faire l’ablation, il faut protéger l’orteil.

À cet effet, plusieurs appareils de protection sont disponibles en vente libre pour contribuer à la protection du pied :

  • Le séparateur d’orteil unique ou multiple : l’utilisation d’un tel dispositif dépend du degré de déformation présent. Il permet d’éviter que l’orteil déformé vienne empiéter sur les orteils adjacents et réduit les probabilités d’une lésion.
  • Le protecteur coussiné en gel : posé sur l’orteil problématique, il contribue à réduire les frottements et la charge exercés par la chaussure sur le pied. Ce coussinet protecteur est souvent fait de silicone.

Les traitements pour soulager l’hallux valgus

Il est possible de traiter l’oignon au pied en ayant recours à des méthodes plus douces. Bien sûr, il faut s’assurer d’améliorer les conditions de santé podiatrique de base.  Parfois, cela fonctionne avec les moyens proposés ci-dessous.

  • Port des chaussures appropriées aux dimensions du pied et aux activités
  • Exercices prescrits par votre podiatre de façon assidue
  • Thérapie manuelle des pieds
  • L’application de glace et la prise d’anti-inflammatoires

Soins du podiatre

Lorsque les méthodes proposées ci-haut ne suffisent pas à soulager votre oignon au pied, il est nécessaire d’avoir recours aux soins d’un podiatre. Celui-ci saura vous proposer des traitements différents pour guérir votre hallux valgus.

  • Orthèses plantaires des pieds
  • Traitement des callosités (si présentes)
  • Injection de cortisone (lorsque l’articulation est atteinte)
  • Intervention chirurgicale

Si les méthodes thérapeutiques moins invasives échouent, le podiatre peut alors considérer les bienfaits d’une chirurgie de l’oignon pour soulager son patient.

Traitements chirurgicaux pour l’hallux valgus

La chirurgie de l’hallux valgus représente un traitement de dernier recours pour remédier à l’oignon.

Quand toutes les options conservatrices ont été épuisées, le podiatre peut suggérer la tenue d’une intervention plus invasive.

Voici les différentes procédures que le podiatre est habilité à proposer :

La chirurgie de l’orteil : elle consiste à redresser l’orteil à l’aide d’une technique d’angulation de l’os. Ce type d’intervention est utilisé lorsqu’il y a d’importants frottements entre l’orteil déformé et l’orteil voisin.

La chirurgie de la tête métatarsienne : cette technique chirurgicale permet de traiter un oignon au pied à un stade plus précoce. 

La chirurgie de la base métatarsienne : ce procédé est davantage sélectionné lorsque l’hallux valgus en est à un stade tardif. La procédure de la base métatarsienne se penche également sur les pieds anormalement flexibles ou ceux des enfants.

L’intervention chirurgicale complexe : mobilisée dans les cas graves, l’intervention complexe permet de s’attaquer à des déformations multiples et nécessite parfois une action directe sur les articulations des orteils.

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L’hématome sous l’ongle d’orteil (ongle bleu)

L’hématome sous l’ongle d’orteil (ongle bleu)

Traumatisme de l’ongle d’orteil assez fréquent, l’hématome sous-unguéal est le résultat d’une accumulation de sang après un choc soudain ou répété.

Bien qu’il soit généralement bénin, l’hématome de l’ongle d’orteil peut aussi devenir très douloureux, allant même jusqu’à signaler la présence d’un problème plus grave.

Afin de pouvoir rechercher les soins appropriés, il convient de savoir reconnaître un ongle traumatique problématique.

Penchons-nous donc sur les symptômes, les causes et les traitements disponibles pour soigner l’hématome de l’ongle d’orteil.

Les symptômes d’un hématome sous l’ongle d’orteil

Puisqu’il survient surtout après un coup ou un coincement, l’hématome sous-unguéal est un trouble plutôt facile à identifier.

On le distingue selon les signaux tels ;

  • Une douleur vive à l’orteil atteint
  • Une décoloration de l’ongle vers le bleu, le mauve ou le noir
  • Une sensation de pulsation ou d’élancement dans la région affectée
  • Un orteil sensible au toucher
  • L’enflure de l’orteil douloureux
  • Un ongle endolori qui se soulève
  • Des orteils adjacents douloureux

Outre son aspect peu esthétique, l’hématome de l’ongle d’orteil entraîne rarement des complications graves.

Toutefois, dans certaines circonstances, celui-ci peut s’aggraver ou causer des troubles supplémentaires.

Les ennuis suivants peuvent alors survenir :

  • Un décollement partiel de l’ongle
  • Si la base de l’ongle est touchée, une chute totale
  • Une infection de l’ongle
  • Une infection fongique comme la mycose de l’ongle
  • Un ongle qui repousse de façon difforme
  • Un ongle incarné (onychocryptose)

Advenant l’apparition d’un hématome qui guérit mal, il est donc conseillé de contacter un médecin ou un podiatre afin qu’il puisse mettre à exécution le traitement approprié.

Les conditions semblables

L’un des principaux symptômes de ce type de lésion est la décoloration de l’ongle blessé.

Or, d’autres pathologies du pied peuvent aussi causer une modification de l’apparence des orteils.

Parmi ces problèmes plantaires, on recense :

  • La mycose de l’ongle (onychomycose)
  • Une tumeur maligne ou bénigne
  • Une verrue plantaire
  • Un ulcère du pied diabétique
  • Un cor sous l’ongle

Les similarités entre les différentes lésions du pied portent parfois à confusion.

Dans le doute, il peut donc être plus sage de contacter un podiatre afin qu’il diagnostique clairement un hématome.

Ce qui peut causer un hématome sous-unguéal

Comme les pieds sont particulièrement vulnérables aux traumatismes, ce sont surtout des contraintes extérieures qui causent des hématomes sous les ongles d’orteils.

On pense par exemple à :

  • Un écrasement de l’orteil
  • L’impact d’un objet lourd sur l’orteil
  • Une suite de microtraumatismes subis par l’ongle de l’orteil
  • Un ongle mal coupé ou mal entretenu
  • Une position debout maintenue trop longtemps

Une fracture de la phalange peut également mener à une accumulation de sang sous l’ongle de l’orteil.Afin d’écarter toute possibilité d’une fracture du gros orteil, il est préférable de faire appel à un professionnel médical tel que le podiatre.

Prévenir l’hématome sous-unguéal

La plupart des hématomes de l’ongle d’orteil sont attribuables à un stress brutal subi par l’avant-pied.

Toujours est-il qu’une minorité d’entre eux est due à une séquence répétée de petits traumatismes.

Un certain nombre de mesures préventives peuvent donc être mises en place pour réduire la probabilité que cela se produise.

Il peut entre autres s’agir de ;

  • Choisir des chaussures qui soutiennent bien le pied sans comprimer les orteils
  • Réduire le port de souliers comme les sandales, qui exposent les orteils
  • Éviter d’enfiler trop souvent des talons hauts
  • Dans le cadre d’une activité professionnelle à risque ou de travaux manuels, privilégier le port de bottes à cap d’acier
  • Entretenir régulièrement les ongles d’orteils en évitant de les couper trop à ras ou de les laisser pousser trop long
  • Lacer adéquatement les chaussures
  • Réduire le temps passé pieds nus

Soulager rapidement un hématome sous l’ongle d’orteil

Tous les traumatismes au pied n’engendrent pas nécessairement un hématome sous l’ongle d’orteil.

Cependant, il peut toujours être bien d’avoir quelques remèdes sous la main pour soulager les désagréments qu’il cause.

Voici des solutions pour calmer temporairement l’inconfort lié à l’hématome sous-unguéal ;

  • S’il y a enflure, appliquer de la glace sur l’orteil
  • La prise de médicaments antalgiques en petite quantité 
  • Un bain de pied salin une ou deux fois par jour
  • L’application d’une crème antibiotique puis d’un bandage de protection sur l’ongle

Traitements offerts en clinique

Beaucoup d’hématomes sous les ongles du pied se résorbent d’eux-mêmes.

Néanmoins, ceux qui persistent peuvent mener à de fortes douleurs s’ils ne font pas l’objet de traitements.

Les méthodes utilisées par le podiatre pour soigner l’hématome sous-unguéal s’orientent généralement vers les soins des pieds, qui permettent de drainer le sang accumulé.

Il se peut que le podiatre soupçonne la présence d’une fracture.

Dans ce cas, celui-ci peut recommander la prise d’une radiographie numérique du pied.

Finalement, si l’hématome a engendré une infection, le podiatre est habilité à prescrire un antibiotique pour y remédier.

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L’ongle incarné (onychocryptose)

L’ongle incarné ou onychocryptose est un problème des ongles courant qui peut devenir très douloureux, voire incapacitant. Il se caractérise par un ongle d’orteil qui pousse et pénètre dans la chair.

Ce problème provoque une inflammation et peut éventuellement causer une infection, ce qui engendre des douleurs aux orteils.

Il faut donc remédier à la situation au plus vite afin d’éviter que la situation ne dégénère.

Voyons quels sont les symptômes, les causes et les traitements podiatriques.

Téléchargez notre fiche informative ici.

Les symptômes de l’ongle incarné

Il existe différents signes pouvant nous aider à reconnaître un ongle incarné. Cela peut notamment impliquer une rougeur inflammatoire, une douleur ressentie à la pression et, dans certains cas, du sang ou du pus sur le côté de votre ongle.

Gardez toutefois en tête qu’un ongle incarné se développe en 3 stades ;

  • Premier stade : on observe une petite inflammation et une douleur à la pression
  • Deuxième stade : on remarque une infection et la plaie devient plus visible.
  • Troisième stade : on note une inflammation qui devient chronique par la formation de bourrelet. Les diabétiques voient même parfois un ulcère se former dans la région infectée.

Quel que soit le stade atteint, il est important de consulter votre podiatre afin qu’il mette en place le traitement adéquat contre l’ongle incarné.

Complications d’un ongle incarné

Si personne n’est véritablement à l’abri des ongles incarnés, certains patients sont beaucoup plus à risque de s’exposer à ses complications.

C’est entre autres le cas pour les gens diabétiques ou qui souffrent de troubles artériels comme l’athérosclérose.

Voici quelques problèmes qui peuvent survenir en l’absence de traitement de l’ongle incarné :

  • L’infection de l’os de l’orteil (ostéomyélite)
  • L’infection des tissus du pied environnants comme les tendons et les articulations
  • L’apparition d’une infection fongique comme la mycose de l’ongle
  • Pour un pied diabétique, la nécrose des tissus de l’orteil

Faire un diagnostic d’ongle incarné

Les symptômes qui caractérisent l’ongle incarné sont plutôt faciles à reconnaître. Néanmoins, pour s’assurer d’administrer le bon traitement ou pour établir les causes de l’ongle incarné,  le podiatre peut procéder à une série d’examens.

Le podiatre peut utiliser les méthodes diagnostiques suivantes pour identifier l’ongle incarné et ses conditions d’apparition :

  • L’examen visuel du pied
  • Une radiographie numérique du pied, afin de s’assurer qu’une blessure osseuse n’est pas à l’origine de l’ongle incarné

Une culture d’ongle mycosique, mise à profit seulement si le podiatre soupçonne la présence d’une infection fongique

Les causes et les facteurs de risque

Pourquoi une personne souffre-t-elle d’onychocryptose ? En fait, il existe plusieurs réponses à cette question. 

Voici plusieurs des facteurs pouvant être à l’origine des ongles incarnés.

  • Formes des ongles : les ongles larges, incurvés ou épais peuvent avoir tendance à occasionner des problèmes d’ongles incarnés.
  • Entretien des ongles : une mauvaise coupe des ongles (trop courts ou bien trop pointus) ainsi qu’un entretien irrégulier peut occasionner la formation d’onychochryptose.
  • Infection : la présence d’une infection comme la mycose des ongles (onychomycose) peut favoriser la formation d’ongles incarnés.
  • Chaussures : le port de chaussures trop étroites ou mal adaptées pour le pied peut créer des problèmes aux ongles d’orteil à cause d’une pression trop importante.
  • Sudation excessive : communément appelée hyperhidrose, la production excessive de sueur prédispose le pied à développer un ongle incarné puisqu’elle ramollit la peau autour de l’ongle d’orteil.
  • Oignon du pied (hallux valgus) : cette déformation du gros orteil réduit l’espace dans la chaussure et le rend aussi plus vulnérable aux ongles incarnés.
  • Microtraumatismes répétés : dans le cadre d’un sport comme la course à pied ou une activité professionnelle manuelle, les pieds victimes de traumatismes répétés peuvent favoriser l’apparition d’ongles incarnés

Pronation ou supination : même une légère déviation du pied pendant la marche a une influence sur la déformation de l’orteil et de son ongle

La prévention de l’ongle incarné

Il est possible d’agir afin d’éviter que certains problèmes de la peau ne se manifestent sur vos pieds. Voici quelques-uns de nos conseils.

  • Chaussures : évitez de porter des chaussures trop ajustées ou dont les pointes seraient trop étroites.
  • Taille des ongles : Ne coupez pas vos ongles trop courts. Coupez vos ongles droits avec les coins légèrement arrondis. Abstenez-vous également de couper vos ongles en angle sur les côtés.

Soins du podiatre

Malheureusement, certaines personnes souffrent régulièrement d’ongles incarnés. 

C’est pourquoi les professionnels proposent différents traitements pouvant les aider à soulager leurs douleurs et à réduire la fréquence d’apparition de l’onychocryptose.

  • Coupe d’ongle médicale : taille de l’ongle infecté avec ou sans anesthésie afin de réduire la pression qui cause la douleur et permettre à votre ongle de guérir.
  • Prescription d’antibiotique : votre podiatre peut vous prescrire des crèmes mieux adaptées à votre condition
  • Orthonyxie : orthèse d’ongle à base de titane ou bien de polymère permettant de corriger la déformation d’un ongle pouvant causer un ongle incarné.
  • Chirurgie d’ongle incarné (matricectomie) : moyen efficace, presque indolore, sous anesthésie locale, d’apparence esthétique et qui élimine définitivement le problème
  • Bandage thérapeutique : installé selon une technique précise, il sert à protéger l’orteil et le pied des infections entre les traitements

Dans certains cas, une anesthésie locale peut être requise. Soyez toutefois certain que plus vite vous contacterez un professionnel, mieux s’en porteront vos pieds.

Traitements maison des ongles incarnés

Si vous souffrez d’un ongle incarné, il existe différentes façons de soulager votre douleur. 

Ci-dessous, voici quelques moyens d’y arriver ;

  • Bains de pieds désinfectants : faites tremper votre pied dans de l’eau saline afin de désinfecter la plaie. Répétez le tout 1 à 2 fois par jour.
  • Crème antibiotique : procurez-vous des produits médicaux en vente libre
  • Désinfecter et assécher le pied : nettoyez bien votre pied avec du savon et assurez-vous de bien le sécher en sortant de la douche.
  • Panser le pied : après avoir bien effectué le nettoyage, la désinfection et le séchage du pied, appliquez une compresse de gaze stérile pour protéger l’orteil

N’oubliez pas toutefois que ces conseils ne remplacent pas une visite chez un podiatre. Et bien sûr, n’attendez-vous pas trop longtemps !

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L’ampoule au pied (phlyctène)

L’ampoule au pied, aussi appelée phlyctène, désigne une lésion aqueuse qui survient lorsque la peau du pied est soumise à un frottement ou à une pression irritante.

Si l’on sait que le port de chaussures neuves est synonyme d’ampoules aux pieds, d’autres facteurs peuvent aussi avoir un impact sur l’émergence des phlyctènes.

Voyons quels sont les symptômes, les causes et les manières de traiter l’ampoule au pied récalcitrante.

Les symptômes de la phlyctène

Lorsqu’elle apparaît sur le pied, l’ampoule est plus susceptible d’affecter certaines régions de la peau en contact avec le soulier.

C’est le cas pour le talon, le gros orteil, le haut de la voûte plantaire et l’avant-pied  :

  • Le talon : le contrefort d’un soulier mal ajusté ou neuf engendre régulièrement des ampoules au talon.
  • Le gros orteil : si la chaussure ne dispose pas suffisamment d’espace pour accommoder les orteils, une douloureuse ampoule peut s’y déclarer.
  • Le haut de la voûte plantaire : ce type d’ampoule sous le pied est plus courant chez les sportifs qui pratiquent la course à pied.
  • L’avant-pied : que ce soit sur le coussinet du pied ou près de ce dernier, les ampoules de l’avant-pied se déclarent surtout chez les gens qui portent des talons hauts.

Comme l’ampoule du pied est un problème commun, les symptômes qui s’y rattachent sont bien connus.

On pense entre autres à :

  • une peau rougie et enflée ;
  • une irritation de la peau qui évolue pour devenir une lésion cutanée ;
  • une douleur de la zone concernée ;
  • la formation d’une cloque remplie d’un liquide clair ;
  • de légers saignements ;
  • des difficultés à se déplacer sans inconfort.

Dans l’éventualité où la bulle éclate, il est primordial de rester attentif aux signes d’une infection, particulièrement pour une personne diabétique ou atteinte d’une immunodéficience.

Ce qui cause l’apparition de l’ampoule au pied

Comme nous avons pu le constater, c’est plus souvent un soulier neuf ou mal ajusté qui est à l’origine des ampoules plantaires.

Cependant, d’autres facteurs peuvent contribuer à léser la peau du pied de cette manière.

Voici quelques-unes des causes de l’ampoule au pied :

  • La pratique prolongée d’un sport comme la marche ou la course
  • Le port de chaussures à talons hauts
  • Une brûlure
  • L’oignon du pied (hallux valgus)
  • Une transpiration excessive des pieds et le port de chaussettes humides
  • Une réaction allergique
  • Le pied creux
  • Certaines maladies de peau comme l’eczéma

Des orteils marteaux

Prévenir l’ampoule au pied

La majorité des ampoules au pied demeure sans danger.

Toutefois, il est préférable d’éviter les désagréments qu’elles peuvent provoquer une fois qu’elles apparaissent.

Les gestes suivants contribuent à réduire les risques d’une ampoule problématique au pied :

  • Se procurer des chaussures qui se conforment aux particularités du pied
  • Idéalement, toujours porter des chaussettes dans les souliers fermés
  • Veiller à bien assouplir les chaussures neuves avant de parcourir de longues distances
  • Opter pour des souliers respirants, surtout en cas de transpiration excessive
  • Appliquer du talc ou de l’amidon de maïs sur les pieds lors de la période d’adaptation à de nouvelles chaussures
  • Panser les zones du pied plus vulnérables aux ampoules à titre préventif

Pour les coureurs, choisir des souliers de course un peu plus amples que ceux de tous les jours et porter des bas plus épais pendant le sport

Soigner une ampoule au pied

Bien que ces mesures préventives permettent d’écarter la plupart des ampoules aux pieds, personne n’est à l’abri de ce type de lésion plantaire.

Il convient donc de savoir quoi en faire lorsqu’elles se déclarent ou lorsqu’elles refusent de guérir.

Dans un premier temps, si l’ampoule est douloureuse, mais que la cloque demeure intacte, il est important de ne pas la faire éclater vous-même.

Il vaut mieux demander l’aide d’un médecin ou d’un podiatre.

Par contre, si la poche de liquide se perce d’elle-même, les premiers soins suivants sont à considérer :

  • Bien désinfecter la plaie en évitant de retirer la peau morte
  • Appliquer un onguent antibactérien
  • Si l’ampoule est localisée au talon ou sur le gros orteil, porter un pansement muni d’un coussinet de protection
  • Changer le pansement dès qu’il semble devenir trop humide.

Traitements offerts par le podiatre

Dans le cas d’ampoules à répétition, s’il n’y a pas de signes d’infection, le podiatre se penche davantage sur les causes. 

Pour identifier de possibles anomalies biomécaniques, il peut faire appel à des techniques diagnostiques comme :

  • L’examen biomécanique
  • L’imagerie numérique 2D ou 3D
  • L’évaluation posturale

Les traitements d’une ampoule dont l’apparition coïncide avec un débalancement biomécanique sont :

  • La prescription d’orthèses, qui permettent de mieux répartir le poids sur l’ensemble de la plante du pied
  • Des chaussures orthopédiques, qui sont mieux adaptées aux particularités structurelles des pieds

Lorsque la bulle de liquide refuse d’éclater, le podiatre peut procéder à son drainage en appliquant des soins de pied.

Finalement, il est probable que la présence d’ampoules à répétition cause des troubles dans les déplacements et même des douleurs articulaires.Si tel est le cas, le podiatre est aussi en mesure de proposer des solutions pour les soulager.

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Questions fréquentes

Qu’est-ce qu’une ampoule au pied (phlyctène)?

L’ampoule au pied (phlyctène) est une cloque sur la peau, remplie d’un liquide clair et séreux. Elle peut provoquer des douleurs et des rougeurs en plus de causer certaines infections.

Comment se forme une ampoule au pied?

Les ampoules sont générés par le corps comme mécanisme de défense en réaction à des frottements répétés. Ces frottements surviennent généralement au contact du pied avec l’intérieur de la chaussure. 

Faut-il percer l’ampoule? 

Vous ne devriez pas percer l’ampoule par vous-même. Bien que le perçage puisse être nécessaire, il est recommandé d’opter pour le podiatre pour le réaliser. C’est particulièrement vrai dans les cas où l’ampoule est douloureuse.

Pourquoi consulter un podiatre suite à une ampoule au pied?

Pour s’assurer que l’ampoule guérisse bien, le podiatre effectuera des soins de pied spéciaux et procèdera au drainage du liquide contenu dans la bulle, seulement si celle-ci cause trop de douleur. Encore une fois, il est déconseillé de percer votre ampoule.

Est-ce qu’une ampoule au pied peut être dangereuse?

Dans la très grande majorité des cas, une ampoule au pied n’est pas dangereuse. Les seuls cas où une ampoule au pied peut s’avérer plus préoccupante est si la bulle éclate, provoquant une infection au pied. De plus, si vous êtes diabétique ou immunodéficient, prenez votre ampoule au sérieux puisqu’en cas d’infection, vous pourriez souffrir de plusieurs complications.

Puis-je soigner une ampoule au pied sans arrêter le sport?

Il est déconseillé de continuer la course à pied ou la pratique d’un sport de course si vous avez une ampoule. Assurez-vous au moins que vos chaussures sont adaptées et suffisamment amples, que vos bas sont épais et que vous portez un pansement pour éviter la friction sur la zone affectée. En cas de doute, consultez un podiatre.

L’exostose du pied

L’exostose du pied

Bénigne dans la plupart des cas, l’exostose du pied désigne une tumeur au pied qui prend la forme d’une excroissance osseuse.

S’articulant comme une protubérance cartilagineuse, l’exostose existe de trois manières: l’exostose solitaire, l’exostose sous-unguéale et les exostoses multiples.

Les deux premières formes apparaissent sporadiquement, alors que la troisième, conséquence d’une maladie génétique héréditaire, revient de façon plus soutenue. 

Puisque dans sa forme simple l’exostose est asymptomatique, celle-ci peut être complexe à identifier formellement.

Toutefois, le risque de complications graves est bien présent.

Il est donc intéressant de savoir ce qu’implique cette pathologie du pied et comment elle peut être traitée une fois découverte.

Symptômes et complications de l’exostose

La plupart du temps, l’exostose du pied qu’on appelle aussi ostéochondrome, apparaît aux extrémités des os longs. Lorsqu’elle fait surface, c’est donc le tibia et l’os du pied qui sont majoritairement atteints.

L’apparition d’une exostose du pied ne se signale généralement que par de petites bosses (tuméfactions) au niveau des cartilages touchés.

Il n’est pas rare que l’exostose du pied soit découverte par hasard après un examen de routine ou suivant des complications.

Les complications liées à l’exostose du pied sont :

  • Des problèmes de croissance
  • Les bursites 
  • Une déformation de l’axe naturel des os
  • Des douleurs et des déchirures musculaires
  • Une compression des vaisseaux sanguins, des nerfs 
  • Une limitation des mouvements au quotidien, surtout si l’exostose se rapproche d’un tendon ou un ligament
  • L’inflammation des veines proches de la lésion (phlébite)

Plus rarement, l’exostose du pied est à l’origine d’une fragilisation des os qui cause des fractures ou des chondrosarcomes, un type de cancer osseux.

Cette pathologie est difficilement identifiable sans l’intervention d’un professionnel de la santé.Il importe donc de privilégier l’examen en clinique dès que les symptômes deviennent problématiques.

Causes et facteurs de risque

La forme la plus récurrente d’exostose au pied est l’exostose solitaire. Les causes de cette pathologie sont tout aussi complexes à identifier que les symptômes qu’elle provoque.

Pour leur part, les exostoses multiples sont dues à une anomalie génétique rare, la maladie de Bessel-Hagen.

L’exostose sous-unguéale peut quant à elle apparaître en réponse à une fracture de la deuxième phalange, plus souvent celle du gros orteil. 

On retrouve plus souvent cette forme d’exostose chez :

  • Les athlètes qui pratiquent des sports propices aux microtraumatismes des ongles d’orteils comme le tennis, le ballet, le soccer ou la course à pied
  • Les gens qui portent des chaussures inadaptées à la morphologie des pieds ou qui n’offrent pas un support adéquat.

Bien que l’exostose du pied reste mystérieuse, il est préférable de chercher à la traiter le plus rapidement possible.

Le traitement hâtif permet d’éviter un éventuel inconfort lors du mouvement ou carrément un blocage articulaire des membres inférieurs.

Le diagnostic de l’exostose du pied

Lors d’une visite en clinique, le podiatre doit procéder à une série d’analyses pour identifier hors de tout doute la présence d’une exostose du pied.

Les examens possibles s’orientent alors vers :

  • Un examen biomécanique pour déceler les troubles dans la fluidité de mouvement des pieds ou les excroissances sous la peau
  • Une tomodensitométrie ou une radiographie numérique des pieds
  • Une séance d’imagerie par résonance magnétique (IRM), qui se penche aussi sur les possibles complications engendrées par l’exostose

Puisqu’il est possible qu’une version maligne de l’ostéochondrome se manifeste, le podiatre sera particulièrement attentif aux caractéristiques comme :

  • Une évolution rapide et incontrôlable de la protubérance cartilagineuse
  • Une manifestation tardive des douleurs et des limitations fonctionnelles liées
  • La diminution visible de la densité des os atteints

Après l’identification formelle de l’exostose par un professionnel de la santé, celle-ci peut être traitée selon le degré de sévérité des désagréments qu’elle provoque.

Traitements médicaux

Dans un cas où l’exostose est découverte et qu’elle s’avère asymptomatique, seule une surveillance rapprochée est préconisée.

Cependant, si la maladie engendre des douleurs ou qu’elle entrave considérablement les mouvements du patient, un traitement peut être envisagé. 

C’est d’ailleurs plus souvent le cas quand l’exostose augmente drastiquement de volume ou qu’elle comprime un vaisseau sanguin ou un nerf.

Généralement chirurgical, le traitement invasif de prédilection pour soigner l’exostose du pied est l’exérèse. Cette intervention consiste à faire l’ablation totale de la tumeur gênante.

Pour des déformations moins sévères, le podiatre peut suggérer :

  • Le port d’orthèses plantaires ou de chaussures mieux adaptées aux particularités du pied
  • Une thérapie manuelle des pieds
  • La prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
  • Une thérapie par ondes de choc

La prévention de l’exostose du pied étant pratiquement impossible à faire, ce sont surtout ses complications qui doivent être adressées.Il est donc important de consulter un podiatre ou un professionnel de la santé dès qu’une excroissance osseuse suspecte apparaît sur le pied.

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L’hallux limitus fonctionnel

Le gros orteil dispose normalement d’une certaine gamme de mouvements possible. Or, il arrive qu’un blocage de son articulation provoque des douleurs au genou, au talon et des entorses à la cheville.

C’est ce qu’on appelle hallux limitus.

Sans le bon traitement, l’hallux limitus fonctionnel peut évoluer en hallux rigidus, une forme d’arthrose du gros orteil potentiellement très limitante.

Découvrez les symptômes, les causes et les façons de traiter l’hallux limitus fonctionnel avant qu’il ne cause des dommages irréversibles.

Les symptômes de l’hallux limitus fonctionnel

L’un des dangers qui se cachent derrière l’hallux limitus, c’est qu’il est complexe à détecter à son premier stade.

Puisque celui-ci affecte le gros orteil, il est aussi probable que ses répercussions soient semblables à ceux d’autres troubles.

Ainsi, pour être en mesure de chercher un traitement le plus rapidement possible, ce sont les symptômes suivants qui devraient être identifiés :

  • L’accumulation de corne ou de cors sur le côté interne du gros orteil
  • Un inconfort net au gros orteil et dans la zone environnante
  • Des douleurs aux genoux
  • Une tension à la plante du pied
  • Des maux de dos (lombalgie)
  • Un oignon du pied (hallux valgus)
  • Une modification de la posture, parfois due à la compensation musculaire
  • Des entorses à la cheville à répétition
  • La marche en supination (vers l’extérieur du pied)
  • Des orteils en griffe ou en marteaux

Quand l’hallux limitus se transforme en hallux rigidus

Si, malgré l’identification de ces symptômes l’hallux limitus est laissé sans traitement, il est probable que l’articulation se bloque de façon permanente.

C’est ce qu’on désigne comme l’hallux rigidus.

Cette déclinaison de l’arthrose fait état d’une déformation de l’articulation métatarsophalangienne, qui entraîne la formation d’excroissances osseuses (ostéophytes).

L’hallux rigidus n’est toutefois pas la seule complication susceptible de se présenter en réponse à l’hallux limitus fonctionnel.

Parmi les autres répercussions pouvant lui être attribuées, on dénombre :

  • Une tendinite au genou
  • Un syndrome fémoro-rotulien (fémoro-patellaire)
  • La capsulite ou métatarsalgie
  • La fasciite plantaire
  • Des bursites
  • Des cors aux pieds
  • Une ostéite (inflammation des os)

Afin de réduire au maximum l’incidence de telles complications, il est recommandé de consulter un podiatre dès l’apparition des premiers symptômes.

Faire le diagnostic d’un hallux limitus

En raison de son influence potentielle sur l’équilibre du corps, il est important de détecter un hallux limitus sans attendre.

Le professionnel médical du pied qu’est le podiatre dispose des outils et des connaissances pour y parvenir.

Lors d’une visite en clinique, le podiatre à la recherche d’un hallux limitus utilise des examens diagnostiques tels que :

  • Le stretch test, qui permet de vérifier l’amplitude de mouvement du tendon long fléchisseur de l’hallux
  • L’examen biomécanique, où le podiatre constate les anomalies à la marche et en position statique
  • Une radiographie numérique du pied, qui met en lumière la présence d’excroissances osseuses

Une fois l’hallux limitus fonctionnel correctement identifié, le podiatre établit les méthodes de traitement à privilégier.

Causes et facteurs aggravants

La cause directe de cette douleur lancinante à l’orteil est liée à la capsule articulaire de l’hallux. 

Lorsque le débalancement de la mécanique du gros orteil bloque la flexion de l’articulation et empêche la personne qui en souffre de se déplacer avec autant de coordination qu’elle le devrait, c’est l’hallux limitus qui se produit.

Parmi les facteurs pouvant être à l’origine d’un trouble plantaire semblable, on peut penser à :

  • L’hérédité
  • La présence d’une forme d’arthrite comme la goutte, la polyarthrite rhumatoïde ou l’ostéo-arthrite
  • Le port de chaussures trop rigides ou inadaptées aux dimensions du pied
  • Un manque d’échauffement ou d’étirements avant l’activité physique
  • La pratique de sports qui sollicite beaucoup l’articulation du gros orteil comme le ballet, la course à pied ou le patinage artistique
  • L’utilisation récurrente de souliers à talons hauts
  • Une blessure comme la fracture de stress qui n’est pas correctement traitée
  • L’hallux valgus (oignon de pied)

Un pied plat ou creux

Les moyens de prévenir l’hallux limitus

La prévention de l’hallux limitus sert aussi à éviter l’émergence d’un hallux rigidus.

Voici quelques conseils qui visent à réduire les chances de voir survenir la première condition;

  • Porter des chaussures qui ne compriment pas le pied
  • Faire l’acquisition de semelles orthopédiques
  • Éviter de porter des souliers à talons hauts
  • S’étirer correctement avant l’exercice
  • Limiter la pratique de sports qui mettent de la pression sur le gros orteil

Traitements médicaux de l’hallux limitus

Malgré l’utilisation de méthodes préventives, certains cas d’hallux limitus sont plus récalcitrants. 

Dans l’éventualité où les mouvements du gros orteil sont entravés par cette condition, des traitements médicaux non invasifs peuvent être administrés par le podiatre.

On pense alors à :

  • Des orthèses plantaires sur mesure
  • La prescription de chaussures orthopédiques
  • Des manipulations thérapeutiques du pied 

Pour ce qui est de la chirurgie du pied, elle est davantage mise à profit quand l’hallux limitus évolue pour devenir un hallux rigidus.

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Toutefois, même si les renseignements présents sur le site de PiedRéseau sont pertinents, rien ne vaut la consultation en clinique avec votre podiatre.

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Questions fréquentes

Qu’est-ce que l’hallux limitus? 

L’hallux limitus fonctionnel est un blocage douloureux de l’articulation du gros orteil pouvant entraîner des problèmes au genou et au talon ou encore provoquer des entorses à la cheville.

Quelle est la différence entre l’hallux limitus, l’hallux valgus et l’hallux rigidus?

La déformation de l’hallux limitus se trouve au niveau du gros orteil, tout comme l’hallux valgus. Par contre, les 2 pathologies ne se manifestent pas de la même façon. Dans le cas de l’hallux valgus, le gros orteil est généralement tourné vers l’intérieur. La proéminence osseuse se trouve donc sur le côté. Dans le cas de l’hallux limitus, la proéminence est davantage sur le dessus du gros orteil. Quant à l’hallux rigidus, il s’agit généralement d’une conséquence d’un hallux limitus non traité. Cette forme d’arthrose du gros orteil peut devenir particulièrement limitant pour le quotidien.

Quels sont les différents traitements podiatriques disponibles contre l’hallux limitus?

Les traitements conservateurs sont, notamment, le port d’une chaussure adaptée, les semelles orthopédiques, les orthèses plantaires sur mesure et les manipulations thérapeutiques du pied.

Quelles sont les complications possibles de l’hallux limitus fonctionnel? 

S’il demeure non traité, l’hallux limitus peut se développer et bloquer l’articulation de façon permanente. Il peut progressivement se décliner en hallux rigidus, une forme d’arthrose du gros orteil. Parmi les autres complications possibles, on retrouve la tendinite, la fasciite plantaire, la bursite ou la capsulite.

Est-ce qu’il faut nécessairement opérer en cas d’hallux limitus? 

Ça dépend du niveau de gravité. La chirurgie podiatrique s’avère nécessaire uniquement dans les cas où l’hallux limitus est impossible à soulager avec les traitements conservateurs ou lorsque qu’il devient un hallux rigidus très symptomatique.

Quel est le temps de récupération prévu après le traitement contre l’hallux limitus fonctionnel?

Prévoyez de 4 à 6 semaines pour pouvoir vous chausser normalement et un peu plus de 6 semaines pour reprendre le sport de façon légère.

L’ongle traumatique

L’ongle traumatique

Coup, écrasement ou présence d’un corps étranger, l’ongle traumatique apparaît dans des circonstances variées.

Si dans la majorité des cas l’ongle traumatique s’avère bénin, il subsiste toujours un risque que celui-ci mène à des déformations permanentes.

Afin de réduire au maximum les risques esthétiques liés à un traumatisme de l’ongle, il est recommandé de s’en occuper le plus tôt possible. 

Considérant que ce type de blessure s’apparente parfois à une tumeur sous l’ongle du pied, elle devrait faire l’objet d’une attention encore plus particulière.

Les symptômes de l’ongle traumatique

Comme son nom l’indique, l’ongle traumatique du pied fait état d’une réaction unguéale en réponse à un choc ou une force inhabituelle. 

Dans le cas d’une blessure qui engendre un hématome sous-unguéal, les symptômes suivants font leur apparition :

  • Une accumulation de sang dans le tissu de l’ongle affecté par le choc
  • Une modification de la couleur de l’ongle vers le pourpre foncé ou le bleu noirâtre
  • Une douleur soutenue ou pulsatile 
  • Un décollement partiel ou total de l’ongle dans les semaines suivant l’incident traumatique

D’autres signes d’une blessure à l’orteil peuvent apparaître sous ces formes :

  • Une décoloration pigmentaire sous l’ongle qui s’étend en suivant la pousse de celui-ci (dyschromie blanche)
  • Un ongle arraché partiellement ou en totalité (dans le cas d’un choc faible à modéré)
  • Des lésions sur les bords de l’ongle (replis latéraux)
  • Une douleur vive et soudaine
  • Dans les cas les plus graves, une fracture de la phalange accompagne l’ongle traumatique

Certains de ces symptômes peuvent être similaires à ceux d’une tumeur sous l’ongle. 

Toutefois, de telles manifestations présentent quelques distinctions :

  • Le point de décoloration ne se forme pas après un traumatisme, mais de façon progressive.
  • La modification pigmentaire ne s’étend pas au même rythme que la pousse de l’ongle.
  • La lésion ne semble pas vouloir se résorber d’elle-même. 

Même si l’ongle ne semble pas problématique à première vue, il convient tout de même de s’assurer qu’il ne présente pas un risque d’infection.

Le podiatre est en mesure de poser un diagnostic et de proposer le traitement qui s’y applique.

Ce qui peut causer un ongle traumatique

L’ongle traumatique de l’orteil est toujours occasionné par un coup ou une force trop grande appliquée sur le bout du pied. 

Généralement, les évènements susceptibles de mener à son apparition sont les suivants :

  • L’extrémité du pied se retrouve coincée, dans une porte ou entre deux objets par exemple.
  • Un objet lourd échappé sur les orteils
  • Un ongle incarné n’est pas traité correctement et mène à des lésions autour de celui-ci
  • Un corps étranger se loge sous l’ongle du pied, par exemple une écharde
  • Le port de chaussures trop courtes

Si la majorité des gens auront un jour affaire avec l’ongle traumatique, quelques-uns y sont encore plus vulnérables.

C’est le cas des sportifs qui pratiquent des activités comme la course à pied ou le tennis. 

En effectuant des mouvements répétitifs faisant frotter les orteils dans les bouts de chaussure, ceux-ci s’exposent à des microtraumatismes.

À la longue, ce genre de choc répété au bout du pied entraîne des lésions et un ongle traumatiques. 

Certaines populations peuvent aussi voir l’ongle traumatique s’infecter ou faire place à des complications désagréables:

  • Les personnes diabétiques ou neuropathiques
  • Les gens ayant un système immunitaire affaibli (chimiothérapie, VIH)
  • Ceux ayant déjà contracté des infections du pied comme le pied d’athlète ou encore des verrues plantaires

Prévenir l’ongle traumatique

S’il semble difficile de prévenir l’ongle traumatique en raison de sa nature fortuite, quelques mesures peuvent être fixées pour réduire son incidence.

On peut penser à :

  • Tailler régulièrement ses ongles d’orteils en évitant de les laisser trop courts
  • Porter des chaussures adaptées aux activités et de taille adéquate
  • Éviter de marcher nu-pieds dans des endroits pouvant contenir des objets coupants ou des matériaux agglomérés (comme des cailloux ou de la fibre de bois)

Traitement de l’ongle traumatique

La plupart des cas d’ongle traumatique ne devraient pas générer une inquiétude trop importante. 

Toutefois, puisque personne n’est à l’abri des possibles complications, mieux vaut s’assurer d’identifier et de traiter correctement la blessure.

Peu de temps après l’accident ayant causé l’ongle traumatique, il est judicieux d’effectuer ces gestes simples pour soulager la douleur :

  • Passer les orteils ou le pied sous l’eau froide
  • S’il y a présence de plaie, nettoyer puis désinfecter la blessure à l’aide d’un antiseptique
  • Si la situation le permet, appliquer une crème ou un gel pour soulager la douleur liée au traumatisme 

Si vous soupçonnez qu’un hématome en dessous de l’ongle est à l’origine de vos inconforts, vous pouvez faire appel à votre podiatre.

Celui-ci est capable de comprendre vos symptômes et de vous traiter afin de soulager l’ongle douloureux.

Normalement, les traitements recommandés par le podiatre sont :

  • L’extraction du corps étranger qui cause la douleur
  • Le traitement d’un ongle incarné
  • Un drainage du sang sous-unguéal à l’aide d’une aiguille stérile introduite dans la partie dure de l’ongle

Si toutefois l’ongle et l’orteil ont subi des dommages importants, un retrait complet de l’ongle peut être envisagé.

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L’ulcère du pied diabétique

L’ulcère du pied diabétique

Le diabète est une maladie chronique qui affecte autant les organes vitaux, l’épiderme que les structures musculo-squelettiques du corps.

Ainsi, il n’est pas rare qu’une glycémie mal contrôlée entraîne l’apparition d’une lésion plantaire que l’on identifie comme l’ulcère du pied diabétique.

Si l’ulcère est une complication fréquente du diabète, celle-ci reste tout de même évitable.

Pour vous aider à y parvenir, voici les symptômes, les causes et les traitements de l’ulcère du pied diabétique.

Identifier un ulcère du pied diabétique

En raison de leur fragilité, les pieds d’une personne diabétique devraient toujours faire l’objet d’une surveillance accrue.

Normalement, l’ulcère apparaît dans les régions plantaires suivantes :

  • Entre les orteils ou sur leur surface externe;
  • Au milieu de la face plantaire ou sur le dessus du pied;
  • Près des malléoles;
  • Sur le côté du gros orteil;
  • Sur les talons.

En gardant bien en tête les zones susceptibles de voir apparaître des ulcères, il faut aussi se pencher sur les signes avant-coureurs du problème.

On pense à :

  • Un pied qui enfle;
  • Une douleur aiguë;
  • Des rougeurs;
  • Une chaleur qui se dégage de la région;
  • Des cors ou des callosités qui saignent;
  • Une plaie qui ne semble pas vouloir cicatriser;
  • La présence d’œdèmes; 
  • Une lésion nauséabonde ou qui suinte;
  • Des ongles incarnés à répétition ou des cuticules qui s’infectent.

Lorsque ces symptômes apparaissent chez une personne diabétique, il est important de solliciter l’avis d’un professionnel de la santé afin qu’il évalue le pied.

Sans une prise en charge complète de la blessure, la situation peut rapidement s’aggraver et mener à des complications diverses :

  • Une déformation du pied;
  • Une lésion qui s’étend aux structures ligamentaires, aux tendons ainsi qu’au fascia du pied;
  • Une septicémie des articulations du pied;
  • La gangrène, qui peut nécessiter une amputation du pied.

Le mécanisme derrière l’ulcère du pied diabétique

À la longue, le maintien d’une glycémie trop élevée endommage les nerfs et désensibilise les pieds. 

C’est ce que l’on appelle la neuropathie périphérique.

Elle provoque régulièrement des déformations du pied comme :

  • Des orteils marteaux ou en griffe;
  • L’oignon du pied;
  • Le pied plat acquis.

Autre effet néfaste du diabète : son influence sur la circulation du sang.

En réalité, un taux de sucre anormalement important fait durcir les vaisseaux sanguins et engendre une mauvaise circulation sanguine.

Cette réduction du flux sanguin occasionne :

  • Un refroidissement des pieds;
  • Une cicatrisation plus difficile des plaies;
  • Des douleurs irrégulières aux mollets;
  • Des changements d’apparence des ongles.

La mise en commun de ces symptômes fragilise l’épiderme du pied et favorise les bris cutanés tels que l’ulcère.

Facteurs de risque

L’ulcère du pied diabétique peut se manifester dans le cadre d’un diabète de type 1 et de type 2.

Cependant, puisque le deuxième type de diabète est plus long à déceler, ceux qui en souffrent s’exposent davantage aux complications de l’ulcère.

Outre le mauvais contrôle de la glycémie, plusieurs facteurs sont impliqués dans l’émergence de l’ulcère du pied diabétique :

  • Des chaussures trop étroites;
  • Des souliers qui gardent trop l’humidité;
  • Une mauvaise hygiène des pieds;
  • Des chaussures qui offrent peu de soutien aux talons;
  • Une infection fongique comme le pied d’athlète;
  • Une déformation préalable des orteils marteaux ou en griffe;
  • La marche pieds nus;
  • Une fracture non traitée;
  • Le tabagisme;
  • L’obésité.

Beaucoup d’ulcères du pied diabétique sont dus à des souliers qui ne répondent pas aux spécificités du pied.

Pour remédier à ce problème, il est conseillé de consulter un podiatre ou un orthésiste afin qu’il détermine quelles chaussures conviennent le mieux.

Prévenir l’apparition d’un ulcère du pied diabétique

Bien évidemment, la meilleure mesure préventive repose dans le contrôle adéquat de la glycémie.

Toutefois, si les nerfs du pied et le flux sanguin sont déjà atteints, la tâche peut se complexifier.

Mis à part le maintien d’un taux de glycémie sécuritaire, voici quelques trucs pour prévenir l’apparition d’un ulcère diabétique problématique :

  • Porter des souliers de la bonne taille.
  • Vérifier régulièrement l’entièreté du pied, de la plante aux orteils.
  • Appliquer une routine complète de soins des pieds.
  • Éviter de marcher sans chaussures.
  • En cas de blessure, contacter un médecin ou un podiatre.
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Traitements médicaux

Compte tenu de l’emplacement de l’ulcère, le podiatre est souvent appelé à intervenir dans sa prise en charge thérapeutique.

Afin d’administrer les soins adéquats, celui-ci doit procéder à des analyses plus approfondies de la lésion au pied.

Il peut recommander la tenue d’examens tels que :

  • La biopsie du tissu affecté;
  • Une radiographie numérique du pied;
  • L’imagerie par résonance magnétique (IRM);
  • L’échographie du pied.

Par la suite, selon la gravité de la situation, le podiatre administre ou prescrit les traitements suivants :

  • Un pansement antimicrobien; 
  • Une botte de décharge ou un plâtre;
  • Des chaussures ou des sandales orthopédiques;
  • Des orthèses plantaires moulées sur mesure;
  • Un débridement chirurgical de la lésion;
  • Si l’infection est plus superficielle, un traitement antimicrobien topique;
  • Une prescription d’antibiotiques via un médecin.

Dans les cas où l’ulcère a pris trop de volume ou si celui-ci est infecté, il se peut que l’amputation de l’orteil ou du pied soit considérée par l’équipe médicale.

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L’usure des articulations

Généralement admise comme le résultat du vieillissement, l’usure des articulations est parfois la conséquence d’autres éléments.

La dégénérescence articulaire est quelque chose d’imprévisible et peut être influencée par plus d’un facteur.

Néanmoins, lorsqu’on parle d’altération articulaire, un petit groupe de pathologies est à lui seul responsable de la majorité des cas déclarés.

Voyons quelles sont les principales conditions qui causent l’usure prématurée des articulations et comment elles se manifestent au quotidien.

L’arthrose

Forme d’arthrite la plus répandue, l’arthrose s’attaque à l’articulation en entier en commençant par éroder le cartilage qui protège les os. 

Progressivement, la fluidité des interactions osseuses est réduite au point de gêner la souplesse du mouvement.

Symptômes de l’arthrose

Au début, l’arthrose provoque des symptômes qui vont et viennent. Ce n’est que plus tard que ceux-ci se présentent de façon soutenue.

Les symptômes associés à l’arthrose sont :

  • Des douleurs articulaires aux genoux, aux hanches, aux chevilles ou aux pieds 
  • Une raideur articulaire généralisée qui s’aggrave après une inactivité prolongée
  • L’enflure près des articulations atteintes
  • Des mouvements routiniers de plus en plus limités 
  • Une sensation de grincement ou des cliquetis lorsque les articulations sont sollicitées

Causes et facteurs de risque

Les conditions exactes de manifestation de l’arthrose sont encore mal connues. 

Toutefois, plusieurs éléments peuvent contribuer à accélérer sa progression :

  • Le vieillissement
  • Une prédisposition génétique
  • L’embonpoint
  • La pratique d’une activité professionnelle ou d’un sport exerçant un stress articulaire répété
  • Un traumatisme ou une blessure grave 
  • Des pieds plats ou creux
  • Un mauvais alignement des membres inférieurs comme des genoux valgus ou varus
  • Une faiblesse musculaire

Traitements préventifs

À ce jour, aucun traitement ne permet de complètement guérir l’arthrose. 

Par contre, certains comportements préventifs permettent de diminuer son incidence :

  • Le maintien d’un poids santé
  • La pratique d’une activité physique de faible intensité comme la nage 
  • L’utilisation de chaussures adaptées aux mouvements et à la morphologie des pieds
  • La mise en application d’un programme d’exercices de renforcement et de souplesse
  • L’utilisation de compresses froides pour contrer l’inflammation
  • La consultation clinique d’un podiatre ou d’un physiothérapeute

Traitements médicaux

Il vient un temps où les douleurs de l’arthrose sont telles qu’un traitement médical s’avère indispensable.

Après avoir établi un diagnostic d’arthrose au pied, un professionnel comme le podiatre est susceptible de suggérer les méthodes thérapeutiques suivantes :

  • La prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
  • L’injection de cortisone échoguidée
  • L’application d’onguents topiques sur les articulations douloureuses
  • Un traitement au laser thérapeutique 
  • Le port d’orthèses plantaires sur mesure
  • Une viscosuppléance (injections d’hyaluronane)

L’arthrite rhumatoïde (rhumatisme)

Comme l’arthrose, l’arthrite rhumatoïde cause une usure prématurée des articulations. Toutefois, cette dernière est due à une réaction inflammatoire auto-immune. 

À la différence de l’arthrose, l’arthrite rhumatoïde apparaît dans plusieurs articulations simultanément en se propageant à un rythme coordonné des deux côtés du corps. 

C’est ce qu’on appelle la polyarthrite rhumatoïde.

Les symptômes de l’arthrite rhumatoïde

Dans sa phase aiguë, l’arthrite rhumatoïde se manifeste de façon similaire à l’arthrose.

Mais, en l’espace de quelques mois seulement, l’arthrite rhumatoïde peut étendre son rayon d’action à d’autres structures articulaires.

On lui attribue alors les symptômes suivants :

  • Des douleurs plus prononcées au réveil et pendant le sommeil
  • Un gonflement symétrique des articulations atteintes (oedème)
  • Des nodules rhumatoïdes se manifestant sous la peau près du tendon d’Achille ainsi qu’aux coudes et à proximité des mains
  • Une fatigue invalidante
  • La perte de poids

Une prise en charge tardive des symptômes de l’arthrite rhumatoïde peut occasionner des dommages irréversibles aux articulations. 

Ceux-ci doivent donc être adressés dès qu’ils apparaissent.

Causes et les personnes à risque

Pour l’instant, les causes précises de l’arthrite rhumatoïde restent mystérieuses.

Cependant, la nature auto-immune de la maladie suggère que des facteurs génétiques pourraient en être responsables.

Les individus plus à risque de développer la polyarthrite rhumatoïde sont :

  • Les femmes, qui sont 2 à 3 fois plus susceptibles d’être atteintes que les hommes
  • Les individus âgés de 40 à 60 ans
  • Les fumeurs, qui s’exposent à des symptômes encore plus sévères
  • Ceux ayant des antécédents familiaux de cette forme d’arthrite

Traitements préventifs

Étant donné son caractère très dommageable, l’arthrite rhumatoïde doit faire l’objet d’une attention particulière.

Outre la détection précoce de cette dégradation articulaire, plusieurs mesures de prévention sont à la portée des individus à risque de la contracter :

  • Ménager les articulations en évitant les gestes brusques et le port de charges pesantes
  • Éviter un mode de vie sédentaire tout en privilégiant des activités sportives de faible intensité comme la marche ou le vélo
  • S’assurer de garder une mobilité articulaire en effectuant régulièrement des exercices d’assouplissement et d’étirement
  • Adopter une alimentation équilibrée et faible en sucre.

Traitements médicaux

Lorsque la prévention n’est pas suffisante pour contrer l’arthrite rhumatoïde, des traitements peuvent être mis en place par un professionnel médical.

Les façons de traiter l’arthrite rhumatoïde sont comparables aux approches thérapeutiques de l’arthrose.

Des médicaments antirhumatismaux peuvent cependant être ajoutés au plan d’intervention pour retarder davantage l’usure des articulations.

En termes chirurgicaux, les interventions s’orientent vers :

  • La synovectomie, qui vise à remplacer totalement ou partiellement la membrane synoviale rongée par l’arthrite
  • L’arthrodèse de l’arrière-pied, qui permet de bloquer l’articulation en fixant deux os
  • Un remplacement complet des articulations problématiques

PiedRéseau – Pour en savoir plus

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Cependant, même si le site de PiedRéseau présente de nombreux renseignements pratiques, ceux-ci n’équivalent pas à une véritable consultation avec un podiatre.

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La bunionette (quintus varus)

Aussi surnommée quintus varus ou oignon du tailleur, la bunionette est une déformation du petit orteil causée par une déformation de l’os du 5e métatarse.

Considérée comme une condition miroir à l’oignon du pied (hallux valgus), la bunionette provoque une déviation du dernier orteil qui complique le chaussage.

S’il n’est pas correctement pris en charge, ce trouble du pied engendre un grave inconfort et des complications qui peuvent devenir dramatiques pour certaines personnes.

Pour être en mesure de consulter un podiatre à temps, il est bon d’être au fait des circonstances dans lesquelles se manifeste le quintus varus.

Voici les symptômes, causes et traitements de la bunionette au pied.

Symptômes et complications

Même si la bunionette se distingue facilement d’autres déformations du bout du pied comme l’hallux valgus ou les orteils marteaux, il convient tout de même de savoir la reconnaître.

Avant de devenir véritablement problématique, cette forme de métatarsalgie engendre des désagréments esthétiques de même que différents symptômes comme :

  • Une douleur notable à l’articulation du petit orteil;
  • Des difficultés à se chausser confortablement;
  • Un épaississement de la peau à l’endroit concerné;
  • La déviation de la base de l’orteil atteint vers l’extérieur;
  • Des rougeurs et de l’enflure;
  • Une raideur considérable de l’orteil;
  • L’accumulation de corne, de cors ou de callosités à la base de l’orteil.

Sans une prise en charge efficace, la bunionette est susceptible de s’aggraver.

Les complications peuvent prendre des proportions très dérangeantes, voire inquiétantes :

  • Une douleur chronique;
  • Une bursite inflammatoire aiguë;
  • Une amplification de la déviation osseuse, allant jusqu’à une rétraction de l’orteil;
  • L’apparition d’une plaie;
  • L’arthrose;
  • L’inflammation de l’os de la phalange (ostéite);
  • Une luxation de l’articulation.

Évidemment, si le pied est traité dès l’apparition des premiers symptômes, les chances de voir ces complications arriver sont plutôt minces.Toutefois, pour une personne qui souffre déjà d’une condition comme le pied diabétique, une plaie infectée peut s’avérer très dangereuse.

Causes et facteurs aggravants

La bunionette est due à des déviations osseuses complémentaires.

La première fait état de l’os métatarsien qui s’oriente vers l’extérieur en formant une saillie. La seconde voit la dernière phalange du petit orteil s’arquer vers l’intérieur et s’approcher des orteils avoisinants.

On peut attribuer ces déformations conjointes à une poignée de facteurs :

  • Un pied creux ou un pied plat;
  • Une malformation congénitale du pied;
  • Une maladie inflammatoire comme la polyarthrite rhumatoïde;
  • Des séquelles neurologiques dues à un accident vasculaire cérébral;
  • Un choc ou un traumatisme mal soigné au pied;
  • Le port de souliers inadaptés aux pieds qui n’offrent pas suffisamment d’espace aux orteils;
  • L’utilisation fréquente de souliers à talons hauts;
  • La pratique d’un sport qui augmente la charge sur le petit orteil comme le ski ou le ballet.

Prévention de la bunionette

Comme nous avons pu le voir, la bunionette doit faire l’objet d’un traitement médical le plus tôt possible.

Toutefois, la mise à contribution de quelques mesures préventives peut permettre d’en réduire les répercussions :

  • Maintenir un poids santé.
  • Réduire le port de chaussures à talons hauts.
  • Faire l’acquisition de souliers aux bouts larges qui ne compriment pas les orteils.
  • Éviter de marcher pieds nus ou de porter des chaussures qui sont trop souples comme des sandales ou des mocassins.
  • Porter des semelles orthopédiques préfabriquées ou un appareillage de protection installé près de l’articulation.

Si ces soins de première ligne ne suffisent pas à éviter l’apparition de la bunionette, il convient de contacter un podiatre afin qu’il puisse la diagnostiquer et la traiter.

Traitements médicaux

Pour remédier à la bunionette, le traitement de première ligne devrait s’orienter vers la correction du débalancement mécanique qui cause la déformation.

Néanmoins, avant de suggérer des manières de le faire, le podiatre procède à une série de tests pour mieux comprendre ce qui cause les douleurs.

Les examens suivants peuvent être utilisés par ce dernier :

  • L’examen biomécanique du pied;
  • L’évaluation posturale du pied;
  • Une auscultation visuelle du pied;
  • La radiographie numérique;
  • L’échographie du pied.

Après avoir établi le diagnostic de quintus varus ainsi que ses causes, le podiatre élabore un plan thérapeutique pour en réduire les effets.

Les méthodes suivantes font généralement partie des traitements de la bunionette :

  • Une orthèse pour l’orteil (orthoplastie);
  • Des orthèses plantaires sur mesure;
  • Des chaussures orthopédiques;
  • Des anti-inflammatoires d’ordonnance;
  • Lorsque l’articulation est atteinte, l’injection de cortisone;
  • La thérapie manuelle du pied;
  • Des soins des pieds qui incluent le trempage des pieds, les émollients, l’hydratation des pieds et le retrait de l’œil-de-perdrix (forme avancée de cors au pied).

Si la bunionette est récalcitrante, des options plus invasives peuvent être suggérées pour contrôler son évolution.

On pense alors à des interventions chirurgicales du pied :

  • L’ostéotomie du métatarsien, qui consiste à faire la découpe de l’os qui cause la déformation en saillie;
  • La chirurgie percutanée, qui est beaucoup moins invasive et nécessite seulement de petites incisions au pied.

Normalement, le podiatre fait tout en son pouvoir pour sélectionner des alternatives conservatricesau détriment des chirurgies qui nécessitent une rémission de longue durée.

PiedRéseau – Pour en savoir plus

Vous aimeriez obtenir plus de renseignements sur la bunionette ? Nous publions beaucoup d’articles sur les déformations des orteils !

Par contre, même le site de PiedRéseau présente des informations intéressantes, rien ne vaut une véritable consultation en clinique podiatrique.

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Questions fréquentes

Qu’est-ce que la bunionette (quintus varus)? 

La bunionette est une déformation du pied, subie au niveau du 5e orteil (petit orteil). Cette proéminence osseuse s’avère souvent douloureuse et peut causer de l’inflammation.

Comment se forme une bunionette? 

La bunionette du pied peut être causée par un pied plat ou creux, par une malformation congénitale du pied ou encore par le port de chaussures mal adaptées. L’utilisation fréquente des talons hauts peut également être en cause.

Quelles sont les différentes formes de bunionette? 

Il existe 2 sortes de quintus varus. La première est lorsque le petit orteil se place au-dessus du quatrième orteil. La deuxième est lorsque le petit orteil se place en dessous du quatrième orteil.

Quelle est la différence entre le quintus varus, l’hallux valgus et les orteils marteaux?

Le quintus varus (bunionette), c’est la déformation du petit orteil. L’hallux valgus, pour sa part, implique le gros orteil. Quant à l’orteil en marteau, il concerne généralement les 2e, 3e et 4e orteils du pied et désigne une courbure de l’orteil, souvent sous la forme d’un « V » inversé.

Quelles sont les complications possibles de la bunionette?

Si rien n’est fait pour la traiter, la bunionette peut provoquer une douleur chronique et causer des inflammations. Parfois, la déviation osseuse peut devenir si prononcée qu’elle entraîne une rétraction de l’orteil ou une luxation de l’articulation. De plus, si vous êtes atteint de diabète, les conséquences d’une bunionette peuvent s’avérer particulièrement problématiques. En effet, si une plaie infectée se forme, la bunionette peut entraîner l’amputation de votre pied. Il convient donc d’y voir au plus tôt! 

Quel est le temps de récupération prévu après le traitement contre la bunionette?

Le temps de récupération après un traitement chirurgical de quintus varus est d’environ 2 mois, selon les cas. 

La bursite au talon

La bursite au talon (ou bursite calcanéenne) est une condition qui peut handicaper le quotidien. Cette pathologie du pied survient après une inflammation d’une bourse séreuse, une cavité qui sécrète le liquide synovial, dont le rôle est de lubrifier entre l’os et le tendon. 

Bien que la bursite au talon soit souvent bénigne, elle est néanmoins douloureuse et désagréable. Il faut consulter rapidement si vous pensez en être atteint. Avec la bonne intervention, effectuée au bon moment, vous serez rétabli en moins de deux ! 

Cependant, certaines personnes, notamment les sportifs, ont tendance à poursuivre leurs activités malgré leur bursite. Elle peut alors se détériorer, aggravant ainsi l’inflammation et provoquant des douleurs au pied plus importantes. 

PiedRéseau vous partage les différentes manières de détecter, traiter et éviter cette pathologie.

Les symptômes de la bursite au talon

Afin de savoir quand consulter le podiatre, il faut connaître les principaux symptômes de la bursite. Soyez bien attentif aux signaux : 

  • Des rongeurs au talon 
  • Un gonflement du talon
  • Une sensation de raideur
  • Des lésions cutanées
  • Une sensation de frottement du talon dans la chaussure

Bien sûr, il existe divers niveaux de sévérité aux douleurs ressenties. De plus, les symptômes varient en fonction de la localisation de votre bursite au talon. En effet, cette pathologie peut survenir entre le calcanéum (l’os du talon) et le tendon d’Achille. Elle peut aussi naître en avant du tendon d’Achille.

Les causes de la bursite au talon

La bursite au talon peut survenir de différentes manières. Et le traitement varie en fonction des origines de ce mal. 

Voici les principales causes de cette pathologie du pied : 

    • Des facteurs physiques, comme des souliers trop serrés, des mouvements répétés ou une surcharge des pieds lors du sport
    • Un traumatisme du pied, qui entraîne la bourse séreuse à se remplir de sang
    • Des maladies inflammatoires, comme l’arthrite ou la goutte 
    • Certaines bactéries, provoquant une infection au pied (bursite septique) 
    • Une alimentation trop acide, qui rend vos articulations et vos tissus plus vulnérables à l’inflammation.

Peu importe la cause de votre bursite, il faut consulter le podiatre. Ce professionnel du pied saura employer le meilleur traitement pour vous soulager.

Prévenir la bursite au talon

Il est possible de réduire au maximum les risques de contracter une bursite au talon. Quelques actions vous y aideront : 

  • Porter des souliers bien ajustés 
  • Reposer votre pied
  • Maintenir un poids santé
  • Éviter la surcharge de vos pieds

Les traitements maison de la bursite au talon

Lorsque vous êtes atteint de bursite, vous pouvez opter pour certains remèdes, à pratiquer à la maison, pour vous sentir mieux. La visite chez le podiatre reste néanmoins recommandée par la suite. 

  • La glace : Parfois, le simple fait de mettre de la glace sur votre bursite suffit à en soulager les douleurs. 
  • Les médicaments anti-inflammatoires : Plusieurs médicaments non stéroïdiens peuvent vous aider à calmer les douleurs inflammatoires de votre bursite. Au besoin, le podiatre peut vous en prescrire ou vous en suggérer.

Les soins du podiatre 

Afin de vérifier la cause exacte et le niveau de gravité de votre bursite, le podiatre devra procéder à une échographie du pied. De cette façon, il pourra confirmer si le mal qui vous afflige est bel est bien une bursite. Ensuite, il développera le plan de traitement qui vous convient le mieux. 

L’échographie du pied représente plusieurs avantages pour les patients : 

  • Elle est sans danger
  • Elle ne cause aucune douleur
  • Elle guide le podiatre dans son diagnostic
  • Elle permet de suivre l’état de votre guérison

Selon les cas, le podiatre aura recours à divers types de traitements pour vous aider à chasser cette vilaine bursite. Les méthodes utilisées varient en fonction de la cause et de la gravité de votre condition. 

Apprenez-en plus sur les traitements possibles : 

  • L’ultrason 
  • Le traitement au laser thérapeutique : 

Lorsque les traitements conservateurs ne suffisent pas, le podiatre peut décider d’avoir recours au laser pour vous traiter efficacement. 

Cette méthode indolore et entièrement sécuritaire accélère la guérison, diminue l’inflammation et renforce le tissu. 

Généralement, de 2 à 6  séances sont nécessaires pour traiter entièrement votre bursite. Le podiatre déterminera la fréquence en fonction de votre condition. 

  • Le shockwave : 

Le traitement par ondes de choc est relativement récent en podiatrie. D’abord utilisé pour traiter les pierres aux reins, le shockwave est désormais employé pour guérir plusieurs conditions du pied. 

Le shockwave dégage des ondes acoustiques qui provoquent un microtraumatisme dans la zone du pied à traiter. L’organisme réagit alors en maximisant toute son énergie sur la zone affectée. Du même coup, la guérison de votre bursite s’accélère. 

Cette méthode est employée pour traiter des cas chroniques de douleurs au pied. Cependant, elle est contre-indiquée dans certains cas. Le podiatre saura évaluer si le shockwave vous convient. 

  • L’orthèse plantaire :

Pour guérir efficacement, le port d’une orthèse plantaire sur mesure est parfois nécessaire. Ce type d’appareillage permettra de corriger certaines lacunes biomécaniques de votre pied et ainsi, éviter les récidives de bursite au talon. 

  • L’injection (ou infiltration) de cortisone : 

L’injection de cortisone est utilisée dans des cas plus graves, où l’inflammation causée par la bursite devient très importante. La cortisone permet de stopper des douleurs très aiguës et, dans certains cas, de vous préparer à la chirurgie podiatrique. 

  • La chirurgie podiatrique : 

Les cas plus graves de bursite au talon nécessitent parfois une intervention chirurgicale de la part du podiatre pratiquant la chirurgie du pied. Il s’agit néanmoins d’une solution de dernier recours. 

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La capsulite du pied

La capsulite du pied

Forme de métatarsalgie, la capsulite du pied est en fait une inflammation de la capsule articulaire des métatarses.

Bien qu’elle se manifeste plus souvent à l’épaule, au genou ou au coude, il est tout à fait possible qu’elle apparaisse dans la région du pied.

Voyons ce qui cause la capsulite du pied, ainsi que les symptômes qu’elle provoque et les façons de la traiter.

Les symptômes de la capsulite du pied

Si l’on connaît bien les difficultés qu’engendre la capsulite à l’épaule, sa version plantaire nuit également à la personne atteinte d’une manière significative.

La présence d’une capsulite au pied provoque d’ordinaire les symptômes suivants :

  • Une sensation de brûlure localisée à l’avant des pieds, sous les orteils;
  • Des engourdissements de l’avant-pied;
  • Une sensation de bosse sous l’avant-pied;
  • De la difficulté à mettre du poids sur la partie avant du pied;
  • Des douleurs jusqu’aux orteils (phalanges);

Il convient de rester très attentif aux symptômes énoncés plus haut, car, s’ils ne sont pas traités assez rapidement, ceux-ci peuvent occasionner de fâcheuses complications.

On pense par exemple à :

  • Une récupération beaucoup plus longue, pouvant aller jusqu’à plusieurs années;
  • Des déformations du pied comme les orteils marteaux;

Une modification de la posture globale et des douleurs articulaires subséquentes.

Ce qui cause une capsulite du pied

La capsulite du pied est le résultat d’une forte vascularisation et de l’accumulation de tissu cicatriciel dans la membrane fibreuse qui entoure les articulations.

Ce type de métatarsalgie peut être dû à un amalgame de facteurs.

Il peut entre autres s’agir de :

  • La station prolongée en position debout;
  • Une malformation préexistante de la voûte plantaire comme le pied creux ou le pied plat;
  • Un effort physique excessif et soutenu qui applique de fortes charges sur les pieds;
  • Le port de chaussures mal adaptées aux pieds;
  • Une déformation acquise du pied ou des orteils comme l’oignon du pied;
  • Une longue marche;
  • Une complication du diabète (pied diabétique);
  • L’immobilisation prolongée du pied suite à une chirurgie ou la pose d’un plâtre;
  • L’obésité.

Comme vous pouvez le constater, les éléments à l’origine de la capsulite du pied sont très variés.

Il est donc primordial de contacter un médecin ou un podiatre le plus tôt possible afin que celui-ci détermine quels sont les facteurs qui causent la douleur.

Prévenir la capsulite du pied

La capsulite au pied provoque un inconfort, de la douleur et des limitations motrices dont on se passerait bien.

Appliquées correctement, des mesures de prévention peuvent contribuer à réduire l’éclosion d’une capsulite plantaire.

Voici quelques-unes de ces mesures :

  • Porter des chaussures qui correspondent à la morphologie des pieds.
  • Éviter de rester debout et en position statique pendant de longues périodes.
  • Opter pour des souliers qui offrent un bon coussinage à l’avant-pied en évitant le plus possible les talons hauts.
  • Maintenir un poids santé.
  • Limiter la durée ou l’intensité des séances de course à pied.
  • Utiliser de bonnes techniques d’entraînement.
  • Favoriser les sports qui ont moins d’impact sur les pieds comme la natation ou le vélo.

Malgré toutes ces précautions, il n’est pas toujours possible de voir arriver une capsulite au pied à temps.

Advenant l’émergence d’une vive douleur ou d’une limitation fonctionnelle inhabituelle, il est plus prudent de faire appel à un podiatre.

Traiter la capsulite du pied en clinique podiatrique

Avant de pouvoir suggérer un traitement médical adapté au problème, le podiatre doit s’assurer de bien connaître tous les paramètres de la condition.

Pour ce faire, celui-ci utilise normalement plusieurs tests :

  • Un examen biomécanique, qui sert à identifier la zone problématique et à évaluer la mobilité du pied et de la cheville;
  • Une radiographie numérique du pied, qui offre un portrait osseux et articulaire complet et contribue à repérer les anomalies;
  • L’échographie du pied, qui permet de détecter les dommages aux tissus mous comme les tendons, les ligaments et la capsule articulaire.

Après avoir déterminé la présence d’une capsulite au pied et écarté d’autres pathologies potentielles, le podiatre est en mesure de déterminer et d’appliquer un plan thérapeutique adéquat.

Celui-ci peut alors suggérer des traitements tels que :

  • Une prescription d’orthèses plantaires sur mesure afin de contrer les débalancements et de rééquilibrer la posture;
  • L’injection de cortisone échoguidée directement dans la région douloureuse;
  • La prescription d’anti-inflammatoires;
  • La thérapie manuelle du pied, qui permet de redonner de la mobilité aux orteils et à l’avant-pied;
  • La thérapie par laser thérapeutique;
  • La thérapie par ondes de choc;
  • L’installation d’un bandage thérapeutique (taping);
  • La thérapie par ultrasons;
  • Si nécessaire, le retrait des cors et des callosités gênants;
  • L’utilisation d’attelles ou de bottes de décharge;
  • Le port de chaussures orthopédiques;
  • La mise en place d’une routine d’étirements.

Évidemment, le podiatre fait tout en son pouvoir pour proposer des traitements à la fois efficaces et peu invasifs.Cependant, lorsque la capsulite du pied ne répond pas aux méthodes classiques, il est possible qu’il oriente son choix vers la chirurgie.

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La fasciite plantaire

Si vous avez de la douleur au talon lors des premiers pas le matin, après avoir été assis longtemps ou si vous avez un point de douleur comme une épine au talon, ce texte pourrait vous intéresser.

La fasciite plantaire ou aponévrosite plantaire est l’une des conditions les plus répandues aux pieds. Elle est causée par un étirement ou une rupture du fascia plantaire, la bande fibreuse qui soutient l’arche du pied.

Les symptômes les plus apparents de cette pathologie sont les douleurs au talon. La personne les sentira dès les premiers pas le matin ou après avoir été assis longtemps.

Voici les symptômes, les causes et les traitements de la fasciite plantaire.

Pour en apprendre davantage sur la fasciite plantaire, téléchargez notre fiche informative ici

Symptômes occasionnés par la fasciite plantaire

Une personne qui souffre d’une aponévrosite plantaire éprouvera une douleur dès les premiers pas le matin, qui s’estompe dans la journée. Elle ressentira aussi une douleur après avoir été assise longtemps. 

Voici d’autres symptômes de la fasciite plantaire :

  • Des douleurs lors de la palpation de votre voûte plantaire ou lors d’une pression sur le talon.
  • De la douleur qui apparaît lorsque vous êtes debout ou que vous marchez, et qui peut empirer avec le temps.
  • Une tension sur l’extérieur du pied qui peut parfois mener à des douleurs de compensation au pied et à la jambe
  • Une condition qui s’aggrave avec le temps, sans traitement.
  • Pincements.
  • Sensation de chaleur dans le talon.
  • Sensation d’un pique sous le talon, comme une épine dans la peau.
  • Déplacements difficiles, particulièrement pour monter ou descendre des escaliers

Diagnostiquer une fasciite plantaire

Les symptômes associés à la fasciite plantaire sont semblables à ceux d’autres problèmes du pied.

On pense par exemple à :

  • La névrite de Baxter
  • La fracture de stress du talon (calcanéum)
  • La tendinite au tendon d’Achille
  • La tendinite du tibial postérieur

Pour écarter ces diagnostics, le podiatre peut procéder à des examens complémentaires du pied et de la posture.

Ils lui permettent également de mieux comprendre la cause de l’inflammation du fascia du pied.

Les analyses utilisées en clinique pour diagnostiquer une fasciite plantaire sont ;

  • L’examen biomécanique, où le podiatre examine le fonctionnement du pied à la recherche d’anomalies
  • L’IRM (imagerie par résonance magnétique), qui permet de détecter une aponévrose plantaire déchirée
  • La radiographie numérique du pied, qui sert à détecter d’éventuelles complications comme l’épine de Lenoir

L’échographie du pied, qui décèle les lésions aux tissus mous tels que les tendons, les nerfs et les muscles.

Qu’est-ce qui cause la fasciite plantaire

Pourquoi une personne développe-t-elle une fasciite plantaire ? Il y a plusieurs raisons. Voici quelques-unes des réponses possibles :

Obésité :

le surplus de poids peut causer ce type de pathologie. C’est pourquoi la fasciite plantaire est également présente chez certaines femmes enceintes (augmentation brusque du poids).

Votre type de pied :

si vous avez un pied plat ou creux, vous serez plus propice à développer ce genre de pathologie.

Vos chaussures :

si vous portez des chaussures trop usées, avec un contrefort trop souple, trop ou pas assez rigides ou qui procurent un mauvais soutien à votre voute plantaire, vous courez davantage de risques.

Jambes :

si vous avez une jambe plus longue que l’autre ou si encore, vous avez une mauvaise rotation des jambes, vous courez plus de risques.

Mollets :

avoir les muscles des mollets trop forts ou qui manquent de souplesse (raideur).

Exercice physique :

un manque d’étirement lors de l’entraînement peut également causer une fasciite plantaire. Les sportifs faisant de la course à pied, de longues marches ou du saut sont également plus vulnérables à ce genre de pathologie.

Âge :

le vieillissement rend votre fascia plantaire plus rigide. Ceci peut donc créer des microdéchirures. Il est à noter que les étirements peuvent vous nuire dans ce cas.

Maladies inflammatoires :

si vous souffrez de maladies inflammatoires comme l’arthrite, vous courez davantage de risques.

Comment prévenir les douleurs liées à la fasciite plantaire ?

Certaines actions peuvent être faites afin de prévenir la fasciite plantaire, particulièrement si vous en avez déjà souffert. Il faut surtout changer certaines habitudes.

  • Exercice physique : récupérer entre les différentes activités pratiquées.
  • Écouter les symptômes : cessez une activité qui empire votre douleur.
  • S’entraîner dans les bonnes conditions : s’étirer et se procurer l’équipement adéquat lors de nouvelles activités.
  • Poids santé : maintenir votre ligne.
  • Recommencer la marche ou la course progressivement.
  • Faire des exercices de souplesse après les activités.
  • Chaussures : Remplacer vos chaussures de course tous les 600 à 800 km et veiller à adapter la qualité de celles-ci en fonction de l’activité pratiquée.

Les traitements maison de la fasciite plantaire

Il existe plusieurs traitements maison afin de soulager les maux causés par la fasciite. Les voici, en ordre des moyens les plus conservateurs aux méthodes les plus invasives.

  • Éviter de marcher pieds nus.
  • Faire des massages à vos pieds.
  • Utiliser un bandage élastique pour diminuer l’inflammation.
  • Réduire vos activités, surtout celles qui vous causent de la douleur.
  • Appliquer de la glace sur l’endroit endolori, dix minutes toutes les heures.

Des exercices pour soulager l’inconfort de l’aponévrosite plantaire

Un manque d’étirements et la raideur des structures du pied sont deux éléments qui causent l’inflammation du fascia plantaire.

Pour contrer les douleurs au talon et empêcher la fasciite plantaire de survenir, la chose logique à faire peut être d’instaurer des exercices spécifiques.

Voici quelques idées d’étirements à faire pour soulager et même prévenir la fasciite plantaire ;

Pour renforcer les muscles du pied

  • Se munir d’une petite serviette
  • En position assise, poser le pied au centre de la serviette
  • Agripper le tissu avec les orteils en essayant de le ramener vers soi
  • Replacer la serviette et répéter la même procédure 3 fois
  • Pour détendre le fascia du pied

  • En position assise ou debout, placer une balle de tennis sous le pied
  • Mettre un peu de poids sur la balle en la faisant rouler du talon aux orteils
  • Répéter les mouvements pendant 5 minutes
  • Pour étirer le mollet (muscle gastrocnémien)

  • Se tenir debout, face à un mur
  • Placer le bout du pied non douloureux près du mur en gardant l’autre jambe tendue
  • Étirer le mollet en inclinant les hanches vers le mur
  • Rester dans cette position pendant environ 30 secondes
  • Refaire l’étirement 4 fois à 3 moments dans la journée
  • Les traitements médicaux de la fasciite plantaire

    Si l’utilisation d’étirements et de mesures préventives ne parvient pas à soulager la fasciite, il peut être nécessaire d’avoir recours à des traitements podiatriques.

    Dans les cas moins problématiques, le podiatre suggère des méthodes thérapeutiques comme :

    • Faire des exercices et étirements plus précis, selon les recommandations du podiatre.
    • Porter des chaussures stables avec de petits coussinets (les espadrilles de sport sont la meilleure option).
    • Suivre un traitement par thérapie manuelle du pied avec votre podiatre.
    • Rencontrer votre podiatre pour un bandage thérapeutique du pied.
    • Demander des anti-inflammatoires à votre podiatre.

    Certains cas plus sérieux nécessitent parfois des traitements plus radicaux.

    • L’Injection de cortisone.
    • Une prescription d’orthèse plantaire.
    • Le port une attelle de nuit afin de réduire les symptômes de la fasciite plantaire.
    • L’immobilisation du pied dans une botte de décharge.
    • Le laser thérapeuthique
    • La thérapie par ondes de choc (shockwave), une thérapie pour les cas ne répondant à aucun traitement.
    • La chirurgie podiatrique.

    L’épine de Lenoir, une complication de la fasciite plantaire

    La fasciite plantaire est l’une des pathologies causant le plus de douleurs au talon. Toutefois, elle n’est pas la seule.

    En effet, l’épine de Lenoir est également une pathologie qui amène des patients chez le podiatre. Néanmoins, il est important de ne pas confondre les deux conditions.

    La différence majeure entre la fasciite plantaire et l’épine de Lenoir est que la première condition est souvent responsable de la deuxième.

    À vrai dire, en subissant des microdéchirures et une inflammation, le pied victime de la fasciite crée un surplus de calcium.

    La calcification osseuse du talon prend alors de l’ampleur pour finalement former l’épine de Lenoir.

    Il est néanmoins important de comprendre que l’épine seule n’est pas douloureuse. C’est plutôt son contact avec l’aponévrose irritée qui engendre des inconforts.

    Sans un traitement adéquat, l’épine calcanéenne est susceptible de provoquer des lésions au fascia plantaire.

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    Vous souhaitez en apprendre plus sur la fasciite plantaire ? Nous écrivons souvent sur le sujet !

    Toutefois, bien que le site de PiedRéseau propose beaucoup d’informations sur les descriptions des pathologies du pied, il ne remplace pas une consultation avec un podiatre.

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    Questions fréquentes

    Qu’est-ce que la fasciite plantaire? 

    La fasciite plantaire est une inflammation du fascia plantaire (aponévrose), un ligament fibreux qui soutient la voûte du pied. Cette condition entraîne généralement des douleurs aiguës au pied. Il s’agit d’ailleurs de l’une des causes de douleur aux pieds les plus fréquentes.

    Quelles sont les causes de la fasciite plantaire?

    La fasciite plantaire peut notamment être causée par un entraînement trop intense, par des souliers non adaptés, par un surplus de poids ou par des pieds plats ou creux.

    Quelle est la différence entre la fasciite plantaire et l’épine de Lenoir?

    L’aponévrosite plantaire, ou fasciite plantaire, est une inflammation du fascia plantaire, un ligament fibreux qui soutient la voûte du pied. Quant à l’épine calcanéenne, ou épine de Lenoir, il s’agit d’une excroissance osseuse qui se forme sur le fascia plantaire. Bien que différentes, ces deux conditions sont interreliées, puisque l’épine de Lenoir est parfois une conséquence d’une fasciite plantaire demeurée trop longtemps non traitée. 

    Comment traiter ma fasciite plantaire à la maison?

    Il est toujours recommandé de consulter un podiatre en cas de fasciite plantaire. Toutefois, vous pouvez traiter cette condition à la maison, notamment en appliquant de la glace, en prenant du repos de la marche ou de la position debout et en pratiquant des étirements du pied et du mollet. Votre podiatre saura vous en recommander.

    Comment traiter la fasciite plantaire sans chirurgie?

    Dans les cas moins graves, le podiatre peut traiter votre aponévrosite plantaire avec de la thérapie manuelle ou des bandages thérapeutiques. Les cas plus problématiques de fasciite plantaire peuvent être traités avec le laser thérapeutique, le shockwave, la prescription d’orthèses plantaires ou l’injection de cortisone. Il est rare que la fasciite plantaire nécessite une intervention chirurgicale.

    Quel est le temps de récupération prévu après le traitement contre la fasciite plantaire?

    Normalement, lorsque les traitements sont efficaces pour le traitement de votre fasciite plantaire, vous devriez ressentir une amélioration de vos symptômes en moins de 2 à 4 semaines. Pour une guérison complète, il faut toutefois attendre de 2 à 3 mois.

    La fibromatose plantaire

    La fibromatose plantaire

    La fibromatose plantaire caractérise l’épaississement du tissu de la voûte plantaire, l’aponévrose.

    D’ordinaire, la fibromatose plantaire se déclare sous forme de petites bosses à l’arche  du pied.

    Même si elle est généralement bénigne, cette dernière peut finir par engendrer des douleurs pendant la marche et même des difficultés dans les déplacements.

    Afin de pouvoir l’identifier avant qu’elle ne devienne véritablement problématique, il convient de savoir en définir les symptômes.

    Voici les caractéristiques et les traitements associés à la fibromatose plantaire.

    Symptômes et complications de la fibromatose plantaire

    Affectant essentiellement l’arche du pied, la fibromatose plantaire est considérée comme bénigne jusqu’à preuve du contraire.

    On lui attribue fréquemment les symptômes suivants :

    • L’apparition d’une excroissance ferme près de la cambrure du pied, qui peut rester de la même taille ou alors prendre du volume
    • L’émergence d’autres protubérances semblables à la première sous le pied
    • Dans certains cas, un inconfort à la marche (avec ou sans souliers)

    Bien que relativement peu contraignante, la fibromatose qui n’est pas soignée peut amener son lot de complications.

    On peut entre autres penser à ;

    • La rétraction de l’aponévrose plantaire créant une fasciite plantaire
    • Plus rarement, une déformation des orteils en griffe ou en marteaux
    • Une déviation du pied en varus
    • Des difficultés au chaussage
    • Une compensation musculaire qui cause une modification de la posture

    Causes et facteurs aggravants

    Aussi connue sous le nom de maladie de Ledderhose, la fibromatose plantaire ne dispose pas d’une cause bien définie par la communauté scientifique.

    Toutefois, certains avancent que la fibromatose plantaire pourrait être attribuable à une cicatrisation déficiente du fascia plantaire.

    Les facteurs qui peuvent avoir une influence sur la manifestation de la fibromatose plantaire sont les suivants :

    • L’hérédité
    • Le diabète
    • L’utilisation de certains médicaments
    • Une immobilisation prolongée du pied
    • Un traumatisme au pied comme la déchirure ou l’élongation du fascia plantaire
    • La pratique d’un sport ou d’une activité qui provoque des microtraumatismes répétés sur le fascia plantaire

    Advenant le développement de la maladie, il est recommandé de faire appel à un professionnel de la santé pour éloigner le risque de complications potentielles.

    Prévenir la fibromatose plantaire

    Étant donné la nature imprévisible et bénigne de la maladie de Ledderhose, il peut être complexe de mettre en place des mesures préventives.

    Cependant, les initiatives ci-dessous peuvent contribuer à en réduire l’incidence :

    • Le port de chaussures bien adaptées aux dimensions et aux particularités du pied
    • Pratiquer régulièrement une activité d’intensité légère à modérée
    • Maintenir un poids santé et une alimentation équilibrée
    • La mise en place d’une routine d’étirements qui ciblent les mollets afin de relâcher les tensions dans la chaîne musculaire postérieure de la jambe

    Si les éléments énoncés plus haut ne parviennent pas à éloigner la fibromatose plantaire, il est recommandé de consulter votre podiatre.

    Celui-ci pourra identifier la fibromatose plantaire et proposer le traitement médical le plus approprié à la situation.

    Diagnostiquer une fibromatose plantaire

    Comme nous avons pu le constater, la fibromatose plantaire a tendance à se faire plutôt discrète et cela rend son identification plus complexe.

    Néanmoins, le podiatre dispose d’outils et de méthodes qui lui permettent de la distinguer d’autres pathologies aux symptômes similaires.

    Les examens diagnostiques utilisés pour détecter la présence de la fibromatose plantaire sont :

    • L’examen biomécanique : ce type d’évaluation permet à la fois d’examiner visuellement le pied et de palper celui-ci à la recherche d’excroissances suspectes
    • L’échographie du pied : elle facilite la localisation des bosses de chair sur le fascia du pied
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    Traitements médicaux de la fibromatose plantaire

    Puisque cette pathologie cause peu de désagréments notables, le nombre de traitements y étant dédiés est plutôt restreint.

    Toutefois, quand l’inconfort provoqué par les nodules fibreux est suffisant, les méthodes de traitements suivants peuvent être employées pour y remédier ;

    • La prescription d’orthèses plantaires sur mesure : ces dernières permettent de réduire l’impact des nodules sous le pied pendant la marche
    • Un traitement à la cortisone : souvent administré sous forme d’injection de cortisone, ce type de méthode thérapeutique vise à réduire l’inflammation et l’importance des bosses qui causent les douleurs

    Il est plutôt rare qu’une intervention chirurgicale soit nécessaire. 

    Cependant, si le patient se plaint de fortes douleurs ou que celui-ci rencontre d’importants troubles fonctionnels, l’aponévrectomie peut être envisagée.L’aponévrectomie consiste à sectionner l’aponévrose plantaire problématique de façon partielle ou totale. Puisque ce traitement nécessite une rééducation, il est seulement mis à contribution dans les cas extrêmes.

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    La fracture de la cheville (malléole)

    Une fracture de la cheville se produit lorsque le pied est soumis à une torsion excessive vers l’intérieur ou l’extérieur.

    Cette blessure provoque non seulement d’importantes douleurs, mais est aussi susceptible de toucher d’autres éléments clés du pied et de la jambe.

    Voilà pourquoi elle nécessite souvent un traitement médical plus étoffé.

    Voyons quels sont les différents types de fractures de la cheville ainsi que les façons de les traiter et les premiers soins à administrer.

    Les symptômes d’une fracture de la malléole

    La cheville est traversée par de nombreux ligaments qui jouent un rôle déterminant dans la propulsion et l’équilibre lors de la marche.

    Or, ces ligaments qui forment une sorte « d’anneau » sont aussi vulnérables aux traumatismes qui engendrent des fractures.

    Ces structures ligamentaires interviennent directement dans la classification du type de fracture à traiter.

    Habituellement, on rencontre deux types de fractures à la cheville ;

    • La fracture stable : elle fait état d’une blessure qui n’a pas atteint plus de deux ligaments et peut être traitée de façon plus conventionnelle
    • La fracture instable : elle désigne un type de lésion où plus de deux ligaments ont été sévèrement touchés ou déchirés. Ce type de fracture requiert généralement un traitement plus invasif, allant jusqu’à la chirurgie du pied.

    Bien que ces deux déclinaisons de la fracture à la cheville nécessitent des traitements différents, celles-ci présentent des symptômes semblables.

    Voici les signes qui indiquent généralement la présence d’une fracture de la cheville :

    • Une douleur très intense, particulièrement dans la région de la malléole interne ou latérale (excroissance osseuse)
    • Il est presque impossible de mettre du poids sur le pied sans douleur
    • La cheville et le pied sont considérablement gonflés
    • Une décoloration de la peau, qui passe du rouge au mauve
    • L’articulation est rigide
    • Dans les cas plus graves, la cheville n’est plus dans son axe habituel

    Suivant l’identification des symptômes, il est important de consulter un professionnel de la santé afin de réduire le risque de complications.

    Le diagnostic d’une fracture à la cheville

    Comme la cheville est une structure musculo-squelettique complexe, il importe de s’assurer quels autres éléments du pied ont été impliqués lors du traumatisme. 

    Pour ce faire, le podiatre procède normalement aux examens suivants :

    • Un examen biomécanique, qui comporte certaines manipulations douces du pied ainsi qu’une vérification visuelle de son aspect
    • Une radiographie numérique du pied, qui permet de déceler une rupture osseuse

    Une échographie du pied, qui est appliquée si le podiatre soupçonne des lésions tendineuses ou ligamentaires

    Causes et facteurs aggravants

    La plupart des fractures du pied surviennent en réponse à une force excessive appliquée sur ce dernier.

    La fracture de la cheville n’échappe pas à cette règle.

    Elle peut notamment être provoquée par une torsion exagérée ou encore lorsque le pied est violemment poussé vers le haut ou le bas.

    Bien que la majorité des gens s’exposent à ce genre de blessure, certains facteurs peuvent en augmenter l’incidence.

    En voici quelques-uns ;

    • La pratique d’un sport comme le soccer ou le basketball
    • Le port de souliers mal ajustés
    • L’utilisation fréquente de chaussures à talons hauts qui supportent mal les pieds

    Premiers soins

    Lorsque les symptômes pointent vers une fracture à la cheville et qu’un traitement médical ne peut pas être administré immédiatement, le mieux à faire est d’enclencher le processus R.I.C.E.

    • Repos : pour éviter une douleur encore plus intense, il est recommandé de stopper toute activité
    • Immobilisation : le fait de mettre du poids sur la blessure empire la douleur et risque d’accroître l’étendue de la lésion
    • Glace (cold) : afin de mieux contrôler l’inflammation, une compresse froide peut être appliquée sur le pied à raison de 10 minutes par heure
    • Élévation du pied : pour éviter que le pied enfle de façon démesurée, celui-ci doit être posé plus haut que le niveau du coeur, sur une chaise ou un coussin.

    Normalement, pour s’assurer que la fracture n’a pas eu d’autres conséquences sur l’organisme, celle-ci doit être prise en charge par un professionnel de la santé.

    Traitements médicaux

    Après avoir établi la nature des dommages sur la cheville et l’ensemble du pied,  le podiatre met en place les méthodes de traitement appropriées.

    Il est alors susceptible de proposer les options thérapeutiques suivantes ;

    • La pose d’un plâtre : il sert à la fois à maintenir les os brisés en place et à protéger le pied en cas d’impact. Celui-ci nécessite toutefois l’utilisation d’une aide à la marche comme des béquilles
    • Une attelle ou botte de marche : un peu à la manière du plâtre, l’attelle ou la botte de marche permet de stabiliser le pied pendant qu’il guérit
    • La prescription d’anti-douleurs : pris avec modération, ces médicaments permettent de maintenir la douleur du pied à un niveau tolérable

    La chirurgie osseuse : cette option est davantage utilisée chez les patients qui souffrent d’une fracture de la cheville instable. Elle permet de réparer les structures ligamentaires, réaligner les os et, s’il y a lieu, de retirer les éclats osseux qui pourraient causer des dommages subséquents.

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    Vous aimeriez en connaître plus sur la fracture de la malléole ? Nous publions souvent du contenu sur les différentes fractures susceptibles d’affecter le pied !

    Néanmoins, bien que la portion informative de notre site web présente des renseignements intéressants, rien ne vaut une vraie consultation en clinique podiatrique.

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    La fracture du gros orteil

    Fracture du gros orteil

    Parfois qualifié « d’orteil de la performance », le gros orteil joue un rôle essentiel dans la portance et la mobilité que le pied procure au corps.

    Avec le talon et le 5e orteil du pied, l’hallux assure des appuis fermes à l’individu qui se tient debout.

    C’est donc toute la stabilité de la posture qui en subit les conséquences lorsqu’une fracture du gros orteil survient.

    Le pied et les orteils disposent d’un réseau osseux complexe et il peut parfois être difficile de comprendre ce qui cloche.

    Voici donc les symptômes d’une fracture du gros orteil et les traitements à privilégier lorsqu’elle se déclare.

    Signes et symptômes

    Quand un traumatisme au pied survient, il est commode de savoir différencier une entorse d’une fracture, surtout si c’est le gros orteil qui cause la douleur.

    Les symptômes suivants pointent vers une fracture de l’hallux :

    • Une douleur vive qui ne s’atténue pas
    • De la difficulté à mettre du poids sur l’orteil endolori
    • L’enflure du gros orteil
    • Un hématome de couleur rouge, jaune, bleu ou noir
    • Une sensibilité du gros orteil au toucher
    • Les orteils adjacents aussi atteints
    • Une déformation flagrante de l’orteil ou du bout du pied
    • L’accumulation de sang sous l’ongle
    • Une plaie ouverte

    En identifiant ces signes, la fracture du gros orteil peut bénéficier plus rapidement des soins appropriés.

    L’identification rapide permet aussi de se prémunir contre d’éventuelles complications telles :

    • L’arthrite : Particulièrement si la fracture a lieu près de l’articulation, une guérison inadéquate de celle-ci peut entraîner une usure articulaire prématurée ou un hallux rigidus.
    • Une modification de la structure du pied : Se produit dans les cas les plus graves, lorsque la fracture altère l’alignement des orteils. Une guérison incorrecte peut engendrer des orteils marteaux et des problèmes biomécaniques.
    • Des infections : Elles sont plus fréquentes lorsque la fracture s’accompagne d’une plaie ouverte. Les personnes souffrant du pied diabétique y sont particulièrement vulnérables.

    Hypersensibilité du pied : Le gros orteil agissant comme balancier du pied, celui-ci peut devenir très douloureux lors des déplacements.

    Ce qui cause une fracture du gros orteil

    Comme la plupart des fractures, la rupture de l’os du gros orteil est due à un traumatisme ou une force excessive. 

    La fracture du gros orteil survient généralement après un choc frontal ou par écrasement, lorsqu’un objet lourd tombe sur le pied.

    Plus rarement, ce type de blessure se manifeste sous forme de fracture de stress.

    Si personne n’est à l’abri d’une telle lésion, certaines catégories d’individus sont plus susceptibles d’y faire face.

    Les facteurs ci-dessous peuvent augmenter l’incidence de fracture au gros orteil :

    • Plusieurs formes d’arthrite comme l’arthrose, la goutte et la polyarthrite rhumatoïde
    • L’ostéoporose, qui réduit la densité des os
    • Le vieillissement, qui fragilise le squelette et augmente le risque de chute
    • La pratique soutenue d’un sport qui met les orteils à risque comme le soccer ou la course à pied

    Le port de souliers ouverts, qui offrent très peu de protection aux orteils.

    Premiers soins

    Un bris du gros orteil exige normalement l’intervention d’un professionnel de la santé comme le podiatre ou le médecin.

    Toutefois, certaines mesures de première ligne peuvent contribuer à soulager temporairement la douleur dans l’attente d’une consultation en clinique.

    On pense ici à la méthode R.I.C.E :

    • Repos : Éviter de mettre du poids sur le pied cassé en utilisant par exemple des béquilles ou l’aide d’un proche pour se déplacer
    • Glace (Ice) : Appliquer une compresse froide sur la blessure en l’enveloppant dans une serviette
    • Compression : Si la situation le permet, bander doucement le pied sans le serrer de manière exagérée
    • Élévation : Pour faire diminuer l’enflure, poser le pied douloureux sur un oreiller de façon à ce que celui-ci soit plus élevé que le coeur.

    Traitements médicaux

    La fracture du gros orteil a tendance à être plus sévère que celle d’autres parties du pied.

    Elle nécessite donc la prise en charge par un podiatre ou un médecin. 

    Celui-ci est habilité à poser un diagnostic et à traiter la zone endommagée du pied.

    Afin d’identifier hors de tout doute une fracture du gros orteil, le podiatre procède de la manière suivante :

    • Un examen visuel des orteils, pour constater l’état global du gros orteil et du reste du pied
    • Un examen biomécanique, afin de déterminer si l’orteil a été déplacé de son axe naturel
    • Une radiographie numérique du pied, qui permet de clarifier l’emplacement de la fracture. Elle offre aussi la possibilité d’écarter la présence d’autres types de blessures comme l’entorse ou la fissure de l’os du gros orteil.

    Une fois la situation éclaircie, le professionnel met en place un plan de traitement adapté à l’état du gros orteil.

    Les traitements préconisés sont :

    • La fixation en tandem, qui consiste à attacher le gros orteil au deuxième orteil pendant un certain temps
    • L’immobilisation du pied à l’aide d’une attelle ou d’une botte de marche
    • Un réalignement chirurgical du gros orteil
    • L’évacuation par ponction du sang accumulé sous l’ongle traumatique

    Plus la fracture de l’hallux tarde à être traitée, plus la guérison sera ardue. 

    Il est donc important de consulter un podiatre le plus tôt possible.

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    La fracture du talon

    Fracture du talon (calcanéum)

    La fracture de l’os du talon, aussi appelé calcanéum, ne compte que pour 1 à 2% des fractures recensées. Pourtant, contrairement à d’autres traumatismes courants, la fracture du talon peut avoir des conséquences importantes en l’absence de traitement.

    Le calcanéum (ou calcanéus) est, avec l’astragale, l’os qui forme l’arrière du pied. Ensemble, ces deux os supportent le poids du corps. 

    Le calcanéum est aussi l’os qui se retrouve le plus près du sol. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre que cet os de quelques centimètres a la capacité de soutenir une charge extrêmement lourde.

    Toutefois, lorsqu’un choc soudain et puissant survient, la position du calcanéum le rend aussi très vulnérable.

    La nature rare de la fracture au talon la rend particulièrement difficile à détecter. Ce qui s’accorde mal avec la gravité des complications possibles à long terme comme l’arthrose.

    Pour être en mesure de la traiter rapidement, il convient de savoir reconnaître une fracture au talon. 

    Symptômes et complications d’une fracture au talon

    En apparence, la fracture du talon ressemble à beaucoup d’autres fractures conventionnelles. 

    Elle manifeste entre autres des symptômes comme :

    • Une sensibilité accrue au pied atteint
    • L’incapacité de supporter du poids ou de la pression
    • Une douleur vive 
    • Une enflure considérable du pied et de la cheville
    • La présence d’un hématome

    Contrairement à une fracture ordinaire, la fracture du talon doit subir une force considérable pour survenir. Ainsi, il est possible qu’elle soit accompagnée de fractures au genou ou à la colonne vertébrale.

    La proximité de l’os du talon au réseau articulaire complexe du pied peut également engendrer des problèmes supplémentaires et des complications.

    Ces signes se traduisent par :

    • Une rupture du cartilage
    • Une incapacité de mouvement de l’articulation
    • Une atteinte au flux sanguin
    • Un syndrome des loges (compartimental)

    À plus long terme, une fracture au talon qui n’est pas soignée peut engendrer des problèmes articulaires comme l’arthrose. 

    Si l’enflure réduit trop longtemps l’irrigation sanguine du pied, des dommages aux tissus et même la mort de ceux-ci sont envisageables.

    Causes et facteurs de risque

    En règle générale, il faut un choc considérable pour provoquer une fracture au talon. C’est pourquoi ce sont majoritairement les chutes qui sont à l’origine de ce traumatisme.

    Toutefois, d’autres évènements occasionnent des bris au calcanéum :

    • Un accident de la route
    • La pratique répétée d’un sport (fracture de stress)

    Certaines maladies comme le diabète et l’ostéoporose sont quant à elles des facteurs de risque.

    Prévenir une fracture du talon

    Puisqu’une fracture du talon survient généralement à la suite d’un choc violent, elle semble résolument difficile à prévenir. 

    Pourtant, plusieurs dispositions préventives permettent d’en réduire l’incidence :

    • Le maintien d’un poids santé
    • L’adoption d’un régime alimentaire équilibré, riche en calcium et en vitamine D
    • L’accroissement progressif de la pratique d’une activité sportive
    • S’échauffer et s’étirer correctement avant et après l’activité physique
    • Le port de chaussures adaptées à la morphologie et au type d’effort effectué
    • Consulter un podiatre s’il y a présence d’une anomalie de la voûte plantaire comme un pied plat ou un pied creux

    Une fracture du talon est loin d’être un traumatisme osseux ordinaire. Elle peut mener à de graves complications si elle n’est pas prise en charge.

    Si un choc brutal survient et que vous soupçonnez une fracture du talon, les mesures suivantes sont à considérer :

    • Éviter de s’appuyer sur la blessure
    • Apposer du froid sur la zone affectée pour réduire l’enflure
    • Consulter un professionnel de la santé dans les plus brefs délais

    Guérir d’une fracture au talon

    Le traitement d’une fracture au calcanéum est parfois complexe à mettre en oeuvre. 

    Dans tous les cas, un diagnostic précis doit être fait pour mesurer l’ampleur des dégâts et déterminer la cause du problème.

    L’évaluation de la fracture passe généralement par :

    • Une radiographie numérique du pied 
    • La consultation avec un podiatre ou un professionnel de la santé pour sélectionner le traitement le plus adéquat

    Dans l’éventualité où la fracture n’affecte pas l’articulation, les mesures thérapeutiques suivantes peuvent être envisagées : 

    • La compression ou l’immobilisation du pied à l’aide d’une attelle ou d’un plâtre
    • Une kinésithérapie suivant le retrait du plâtre et l’immobilisation
    • Des orthèses plantaires sur mesure pour favoriser une guérison plus rapide

    Si la fracture du talon a engendré un déplacement des fragments d’os ou atteint les articulations avoisinantes, des traitements plus radicaux peuvent être considérés. 

    Ces traitements s’orientent généralement vers la chirurgie orthopédique à l’hôpital.

    Suite à une chirurgie de cette ampleur, la guérison complète est très souvent longue de plusieurs mois. Elle peut aussi nécessiter le port d’une botte de protection et l’utilisation d’une canne pour soulager au maximum le pied. 

    Le traitement d’une fracture au talon est ardu et délicat. D’autant plus qu’une blessure de cette nature peut avoir des conséquences sur la qualité de vie de celui qui en souffre.Il est donc important de consulter un podiatre ou un professionnel de la santé dès l’apparition des symptômes liés.

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    La maladie de Raynaud

    La maladie de Raynaud est une condition artérielle qui affecte les petites artères des pieds et des mains.

    Dans des conditions froides, cette maladie en deux temps cause un rétrécissement plus agressif des vaisseaux sanguins et, ultimement, un engourdissement des extrémités.

    Le syndrome de Raynaud n’est pas systématiquement douloureux.

    Toutefois, s’il n’est pas traité correctement, celui-ci peut engendrer de fâcheuses complications.

    On distingue deux stades de la maladie : le stade primaire et le stade secondaire.

    Apprenons-en davantage sur ce qui cause la maladie de Raynaud ainsi que les traitements disponibles pour soulager les gens qui en sont atteints.

    Les symptômes du syndrome de Raynaud

    Ce problème circulation comprend deux stades.

    Au stade primaire, les symptômes visuels sont présents sans que les symptômes physiques se fassent sentir.

    Au stade secondaire, la maladie de Raynaud devient le syndrome de Raynaud et les symptômes physiques commencent à se manifester. Ses symptômes sont donc plus facilement identifiables.

    La plupart des gens qui souffrent de cette maladie artérielle vivent avec une maladie de Raynaud au stade primaire.

    Les symptômes de ces deux variantes de la maladie sont toutefois semblables.

    Dans la forme primaire, on note :

    • Un engourdissement et un refroidissement des pieds;
    • Une teinte bleutée des régions touchées;
    • Des plaques blanchâtres disparates apparaissent temporairement;
    • L’application de chaleur sur les pieds permet de rétablir une teinte normale.

    Dans la forme secondaire s’ajoute :

    • De la sensibilité aux extrémités;
    • Une sensation de brûlure et des élancements aux doigts et aux orteils;
    • La formation de zones rouges et douloureuses;
    • Des engelures. 

    Selon les soins administrés, un épisode de crise peut durer de quelques minutes à quelques heures.

    Malgré tout, si le syndrome de Raynaud n’est pas correctement traité, la peau des pieds et des mains peut se tendre et devenir propice à la formation d’ulcères aux orteils, voire d’une gangrène.Afin d’éviter ce genre de situation problématique, il est préférable de consulter un médecin ou un podiatre dès l’identification des symptômes.

    Causes et personnes à risque

    Le stade primaire de la maladie de Raynaud est plus répandu que le stade secondaire.

    Néanmoins, certaines personnes sont plus susceptibles d’en souffrir que d’autres.

    On pense par exemple :

    • Aux femmes âgées de 15 à 40 ans;
    • Aux individus plus vulnérables au stress;
    • Aux personnes dont un ou plusieurs proches sont atteints de la maladie.

    Pour ce qui est du syndrome de Raynaud, la deuxième forme de la maladie, les éléments qui peuvent provoquer son apparition sont :

    • La polyarthrite rhumatoïde;
    • Les engelures à répétition;
    • L’athérosclérose;
    • L’hypothyroïdie (une glande thyroïde peu active);
    • L’utilisation de certains médicaments;
    • Une activité professionnelle qui expose les pieds à des traumatismes répétés;
    • Les déficiences immunitaires comme la sclérodermie et la maladie de Sharp.

    Prévenir l’impact de la maladie de Raynaud

    Sans un traitement adéquat, la maladie de Raynaud peut provoquer la mort des tissus et la gangrène de la zone atteinte.

    Pour éviter les répercussions négatives de ce syndrome, les gens à risque de s’y exposer sont invités à inclure des mesures préventives à leur routine.

    Les dispositions suivantes peuvent être prises pour minimiser l’incidence du phénomène de Raynaud :

    • En hiver, protéger les pieds du froid en portant des bottes d’hiver bien isolées et qui ne serrent pas trop les orteils.
    • Porter des chaussettes assez chaudes ou utiliser un chauffe-orteils, au besoin.
    • Éviter les changements brutaux de température, surtout le froid.
    • Prendre des dispositions pour réduire les facteurs stressants.
    • Arrêter de fumer.
    • Bouger suffisamment afin de favoriser une bonne circulation.
    • S’abstenir de porter des bijoux serrés aux chevilles.
    • Diminuer la consommation de caféine.

    Soulager une crise 

    Malgré les initiatives de prévention, il est possible que des crises se déclarent.

    Avec cette éventualité en tête, voici quelques idées pour soulager les symptômes provoqués pendant une crise de la maladie de Raynaud :

    • Tremper les pieds engourdis dans un bac d’eau tiède pour éviter d’aggraver le choc thermique.
    • Masser et bouger énergiquement les orteils et les pieds pour rétablir la circulation normale.
    • Si un stress est à l’origine de la crise, se diriger vers un endroit calme ou utiliser des techniques de relaxation pour y remédier.

    Ces traitements maison peuvent être bénéfiques pour soulager temporairement les inconforts liés à la maladie.Toutefois, si les crises sont récurrentes et que les méthodes préventives ne parviennent pas à les contrôler, il peut être judicieux de faire appel à un professionnel de la santé.

    Traitements disponibles

    À ce jour, il n’existe pas encore de traitement pour guérir complètement la maladie de Raynaud au stade primaire.

    On peut la contrôler de manière non invasive grâce à la relaxation et à la modification de certaines habitudes de vie, mais la maladie reste tout de même incurable.

    Étant plutôt le symptôme d’autres pathologies, le syndrome de Raynaud au stade secondaire peut toutefois être traité. 

    Ses modes de traitement sont :

    • La prescription d’inhibiteurs calciques, qui permettent de dilater les vaisseaux sanguins, de réduire la tension des muscles et, éventuellement, de réduire l’apparition des ulcères;
    • Des alpha-bloquants d’ordonnance;
    • La nitroglycérine d’application topique;

    Des chaussures orthopédiques, surtout si les souliers réguliers compriment trop les orteils.

    PiedRéseau – Pour en savoir plus

    Vous souhaitez en connaître davantage sur la maladie de Raynaud ? Nous publions régulièrement des textes à ce sujet !

    Toutefois, même si le site de PiedRéseau présente des renseignements pertinents, rien ne vaut une véritable consultation en clinique.

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    Questions fréquentes

    Qu’est-ce que la maladie de Raynaud? 

    La maladie de Raynaud est un trouble de la circulation sanguine qui affecte les artères des pieds ou des mains. Des conditions très froides peuvent en effet causer un rétrécissement important des vaisseaux sanguins et un engourdissement des extrémités. 

    Comment savoir si je souffre de la maladie de Raynaud? 

    Les premiers symptômes de la maladie de Raynaud sont, entre autres, un engourdissement des pieds, une teinte bleutée, des plaques blanchâtres et un refroidissement important des orteils ou des doigts. De plus, cette maladie peut aussi causer des engelures ou des sensations de brûlure.

    Quelle est la différence entre la maladie de Raynaud et le syndrome de Raynaud? 

    Les 2 conditions se ressemblent énormément. Toutefois, il existe une différence : la maladie de Raynaud est de cause idiopathique (inconnue) tandis que le syndrome de Raynaud est de cause connue (pensons à l’arthrite ou à la sclérodermie par exemple).

    Pourquoi traiter la maladie de Raynaud en podiatrie si je n’éprouve aucune douleur?

    Il est vrai que la maladie de Raynaud n’est pas forcément douloureuse. Toutefois, sans les recommandations du podiatre, on peut ressentir des sensations de picotements, d’engourdissements ou de brûlures. Une hypersensibilité au niveau des extrémités du pied ou encore l’apparition d’engelures sont également possibles.

    Comment éviter la maladie de Raynaud? 

    Si vous évoluez dans un environnement où il fait très froid, la meilleure manière de prévenir cette pathologie est de porter de bonnes bottes chaudes et bien isolées. N’oubliez pas de porter des chaussettes appropriées et, au besoin, d’ajouter des semelles chauffantes!

    Quels types de travailleurs sont à risque de souffrir maladie de Raynaud?

    Les travailleurs dans la construction, dans l’exploitation minière ou certains professionnels évoluant dans le Grand Nord peuvent notamment en être atteints. Soyez vigilants!

    La métatarsalgie

    La métatarsalgie

    Vous arrive-t-il d’avoir une douleur au pied qui vous donne l’impression d’avoir des aiguilles ou des cailloux dans vos souliers ? Si oui, vous souffrez possiblement de métatarsalgie.

    C’est ainsi que l’on nomme les douleurs ressenties dans la région de la plante du pied, entre la voûte plantaire et les orteils. Si vous souffrez de métatarsalgie, vous pouvez ressentir des douleurs sur une zone très localisée ou sur l’ensemble de votre avant-pied.

    Symptômes

    La métatarsalgie est, à la base, causée par de l’inflammation. Souvent, le patient qui en souffre aura l’impression que ses bas sont toujours pliés à la base de ses orteils.  Parfois, il aura même la sensation de marcher avec un caillou ou des aiguilles dans son soulier.

    • Brûlement à l’avant des pieds
    • Engourdissement du devant des pieds
    • Enflure sur le dessus et le devant des pieds
    • Présence de callosités à l’avant des pieds
    • Difficulté à s’accroupir sur le devant du pied
    • Élancement jusqu’aux phalanges du pied

    Causes

    Les causes pouvant être à l’origine de la métatarsalgie peuvent être nombreuses. Il peut s’agir d’un problème podiatrique, d’une blessure au pied causée par le sport ou un mouvement répété, etc. Voyons ci-dessous les facteurs que les podiatres jugent les plus fréquents.

    • Porter des chaussures inadéquates (trop serrées à l’avant-pied, mal ajustées, à talons trop élevés, ayant un manque d’absorption de la semelle ou étant trop souples)
    • Avoir le pied creux
    • Avoir une limitation de flexion de la cheville due à tendon d’Achille trop court
    • Avoir un problème d’orteil en marteau ou d’orteil en griffe
    • Souffrir d’hallux valgus (oignons des pieds)
    • La prise de poids importante et rapide
    • La pratique excessive et trop rapide de sport avec impacts (course, marche, etc.)

    Prévention de la métatarsalgie

    Il n’est pas toujours possible de prévenir la métatarsalgie. Toutefois, en optant pour de bonnes chaussures, vous marchez dans la bonne direction.

    Voici quelques critères afin de guider votre achat pour une bonne chaussure :

    • Chaussure large (beaucoup d’espace pour le pied)
    • Talon bas
    • Chaussures bien cousinées et solide

    Évitez les talons hauts et les chaussures étroites. Tout comme pour la prévention du névrome, cela aidera votre pied à ne pas recevoir de pression inutile.

    Soins du podiatre

    Consulter un podiatre est bien sûr, toujours une bonne option. Il pourra vous guider vers différents traitements en fonction de votre situation. Voici quelques exemples de soins podiatriques efficaces contre la métatarsalgie.

    • Prise d’anti-inflammatoires (ex. : Advil ou Motrin) ou d’antidouleurs (ex. : Atasol ou Aspirine)
    • Utilisation de bandages thérapeutiques dans vos chaussures pour bien mobiliser votre pied et isoler les pressions excessives
    • Prescription d’orthèses plantaires sur mesure avec coussin métatarsien
    • Injection de cortisone

    Dans certains cas chroniques, le podiatre peut prescrire le port de bottes de décharge ou une chirurgie afin de soulager le patient.

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    Toutefois, bien que le site de PIEDRÉSEAU contienne une multitude d’informations sur les descriptions des pathologies des ongles d’orteils, il ne remplace pas une consultation avec un podiatre.

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    La mycose des ongles (onychomycose)

    Mycose des ongles (champignons)

    Si vous souffrez d’une infection des ongles comme les champignons des orteils (onychomycose), ne laissez pas trainer ce problème. S’attaquant le plus souvent au gros orteil, c’est une infection fongique qui provoque des douleurs et qui très difficile à traiter.

    Toutefois, si vous vous y prenez à temps, il est possible de vous en défaire. Voyez ci-dessous comment en apprendre davantage sur les champignons des orteils.

    Symptômes

    La mycose des ongles est une infection fongique, c’est à dire causée par des champignons. Elle provoque différents symptômes chez l’individu qui en souffre. Voici les principaux symptômes observés associés à ce problème podiatrique :

    • Décoloration de l’ongle (il devient blanc, jaune ou brun)
    • Ongle qui épaissit, se soulève ou change de forme
    • Ongle qui casse plus facilement
    • Ongle infecté douloureux
    • Résidus sous l’ongle

    Comme mentionné ci-dessous, il est très difficile de se défaire d’une infection comme l’onychomycose. Donc, comme le recommandent les podiatres, si vous souffrez de l’un de ces symptômes, n’hésitez pas à prendre rendez-vous.

    Causes

    Les champignons des orteils vivent dans des lieux chauds et humides. Donc si vos pieds transpirent beaucoup, vous êtes davantage à risque de développer des champignons des ongles. Voici, les principales causes recensées chez les podiatres.

    • Pied d’athlète (mycose du pied)
    • Contamination par des moisissures
    • Transpiration excessive du pied

    Certaines personnes sont également plus à risque de développement une infection fongique comme la mycose des ongles. À titre d’exemple, les personnes ayant un système immunitaire plus faible seront plus à risque. Nous pensons ici aux :

    • Personnes âgées
    • Diabétiques

    Prévention des champignons des ongles

    Même s’il est difficile de traiter la mycose des ongles, il existe plusieurs actions qu’il est possible d’effectuer par vous-même afin de vous prémunir de cette infection fongique. En voici quelques exemples.

    • Porter des chaussures et des bas qui restent au sec
    • Garder les ongles propres et courts
    • Éviter de prêter couple et accessoires de manucure
    • Porter des sandales à la piscine ou dans les douches publiques
    • Préférer les chaussures orthopédiques aux souliers trop serrés
    • Sécher minutieusement les pieds et les orteils après les avoir lavés

    Nous ajoutons que si vous souffrez de diabète, il est important de bien le contrôler. Cela peut en effet entraîner l’apparition d’onychomycose.

    Finalement, si vous pensez que ces traitements ne suffisent pas, n’hésitez pas à prendre un rendez-vous avec votre podiatre.

    Soins du podiatre

    Tel que mentionné ci-dessus, si les traitements ne sont pas suffisants, il est important de consulter rapidement un podiatre. Ce professionnel de la santé des pieds pourra vous aider à contrôler votre problème en vous suggérant les soins appropriés.

    • Soins des ongles professionnels
    • Prescription d’antifongique topique
    • Médication orale sous prescription par le podiatre

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    La panniculite au talon

    La panniculite au talon

    La panniculite au talon est une maladie dermatologique causée par des inflammations au pannicule, une couche graisseuse située sous l’épiderme. 

    Cette pathologie inflammatoire nécessite souvent l’intervention d’un podiatre et d’un dermatologue pour traiter à la fois votre talon et votre peau. La panniculite peut cependant toucher tous les tissus adipeux de votre corps. 

    Cette maladie cutanée peut être bien douloureuse et gênante pour vos activités de tous les jours. PiedRéseau vous en apprend plus long sur cette pathologie et sur les manières de la combattre. 

    Les symptômes de la panniculite au talon

    Le symptôme principal de la panniculite est l’apparition de nodules sous la peau. Ces tumeurs, bien que bénignes, sont à surveiller de près. 

    Prenant la forme de boules sensibles au toucher, les nodules causent des difformités dans la région cutanée affectée. Ainsi, la panniculite au talon peut rendre vos déplacements plus difficiles et causer bien des douleurs aux pieds. 

    Les nodules au pied peuvent entraîner plusieurs autres symptômes, comme : 

    • Des inflammations 
    • Des ecchymoses
    • Des difficultés à vous chausser
    • Un gonflement du tendon d’Achille (tendon calcanéen)

    Il convient aussi de connaître les causes de cette maladie inflammatoire de la peau afin de l’éviter autant que possible.

    Les causes de la panniculite au talon

    La panniculite au talon peut survenir de diverses façons, tant en raison de notre environnement que de notre état de santé. Cependant, la cause la plus fréquente de l’apparition d’une panniculite est un traumatisme, demeuré trop longtemps non traité. 

    En plus des infections, il existe d’autres causes possibles d’une panniculite : 

    • Des chaussures mal ajustées, causant des frottements au talon
    • Des températures très froides
    • Des blessures au pied 
    • La maladie de Crohn 

    Certaines causes énumérées ci-haut mènent rarement à une panniculite. Il convient toutefois d’être vigilant et de consulter un professionnel de la santé en cas de doute. La prévention devient ainsi bien plus facile !

    Prévenir la panniculite au talon

    La seule manière de réellement prévenir la panniculite est bien souvent de traiter la maladie sous-jacente à son apparition. Ainsi, la meilleure prévention contre cette maladie sera toujours de consulter un podiatre ou un dermatologue, surtout si vous remarquez la présence de nodules. 

    Cependant, comme les causes de panniculite sont multiples, un diagnostic exhaustif est nécessaire pour savoir comment intervenir efficacement. De plus, connaître les bons traitements maison à effectuer en attendant de consulter peut aider à freiner la propagation de ce mal. 

    Les traitements maison possibles

    Bien que la panniculite au talon nécessite l’intervention d’un professionnel de la santé, il est possible de traiter cette maladie à la maison afin de faciliter votre guérison. 

    Voici quelques moyens à privilégier : 

    • La prise d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS)
    • Le repos des jambes
    • La surélévation des jambes pour favoriser la circulation sanguine et soulager les lésions

    Ces solutions peuvent convenir dans les premiers temps, en l’attente d’une consultation avec un podiatre ou un dermatologue.

    Les soins du podiatre 

    Afin de soulager votre panniculite au talon, le podiatre peut utiliser différentes approches, selon les cas. Toutefois, avant de déterminer le traitement le plus adapté au patient, ce professionnel va d’abord poser un diagnostic. 

    En effet, les symptômes de la panniculite peuvent ressembler à ceux d’une fasciite plantaire. Il importe donc de bien les différencier. Pour ce faire, le podiatre utilisera l’échographie musculo-squelettique afin de déterminer la pathologie.

    Une fois le diagnostic clairement établi, le podiatre déterminera le traitement qui convient le plus à vos besoins. Il peut notamment vous recommander les services d’un(e) dermatologue. Les solutions mises de l’avant peuvent être :

    • Le traitement de la maladie sous-jacente : 

    Tel qu’indiqué auparavant, pour traiter la panniculite, il faut traiter la maladie ou le traumatisme qui l’a causée. Ainsi, le podiatre travaillera de concert avec le médecin responsable de traiter cette maladie. 

    • Les médicaments corticostéroïdes : 

    Le podiatre peut prescrire des corticostéroïdes, des anti-inflammatoires à appliquer sur la zone affectée. 

    • L’injection (ou infiltration) de cortisone : 

    Dans certains cas, des injections de cortisone seront nécessaires dans votre talon, dans la zone du calcanéum. Ces injections échoguidées sont effectuées à l’aide de l’imagerie pour assurer un travail précis. Certains patients sont réticents contre cette méthode, mais il s’agit d’une hormone naturelle aux multiples avantages : 

  • Elle soulage la douleur 
  • Elle n’est pas toxique
  • Elle accélère la guérison et le temps de convalescence 
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    La sésamoïdite

    La sésamoïdite désigne une inflammation des os sésamoïdes sous la tête métatarsienne, près du gros orteil.

    Plus fréquent chez les sportifs qui pratiquent la danse ou la course à pied, ce trouble plantaire provoque des douleurs et contraint la fluidité des mouvements.

    Bien que la sésamoïdite seule soit plutôt facile à régler, il convient de savoir en reconnaître les signes avant-coureurs avant qu’elle ne devienne problématique.

    Voici les symptômes, causes et traitements médicaux de la sésamoïdite au pied.

    Symptômes de la sésamoïdite

    Curieux petits os, les sésamoïdes ne font pas officiellement partie du squelette humain. À vrai dire, ces derniers ne sont reliés à aucune autre structure musculo-squelettique autre qu’un tendon et une articulation.

    Bien qu’ils soient minuscules, ils peuvent être à l’origine d’inconfort et de désagréments mécaniques.

    Dans le cadre d’une sésamoïdite, ils sont responsables des symptômes tels que :

    • Le gonflement de la zone affectée
    • Une douleur sous la base du gros orteil qui empire lors de la marche
    • Des rougeurs ou la présence d’hématomes sur le pied
    • Une modification du pas due à la compensation mécanique
    • L’impossibilité de marcher rapidement ou sur un terrain inégal
    • Des difficultés à plier ou mobiliser correctement le gros orteil

    Advenant l’identification de ces symptômes, il est important de considérer une consultation avec un podiatre afin qu’il écarte d’autres diagnostics semblables, comme la fracture de stress du sésamoïde.

    Faire le diagnostic d’une sésamoïdite

    Certains troubles du pied présentent des symptômes similaires à ceux de l’inflammation des os sésamoïdes.

    Afin de pouvoir orchestrer le traitement le plus approprié, le podiatre met en oeuvre différents examens qui visent à confirmer le diagnostic de sésamoïdite :

    Ces méthodes diagnostiques s’orientent vers :

    • L’inspection visuelle du pied
    • L’examen biomécanique
    • Si le médecin ou le podiatre soupçonne la présence d’une forme infectieuse d’arthrite ou de la goutte, une ponction articulaire
    • Une radiographie numérique du pied, qui sert à écarter une douleur due à l’arthrite ou une fracture de stress

    Causes et facteurs aggravants de la sésamoïdite

    La sésamoïdite apparaît généralement en réponse à un surmenage des tendons du gros orteils, mais elle peut aussi être facilitée par d’autres facteurs.

    Les éléments suivants sont fréquemment associés à la formation de l’inflammation de type sésamoïdite :

    • La présence d’un oignon du pied mal soigné
    • L’arthrite du pied
    • Une fracture du pied non traitée
    • L’inflammation récurrente des tissus près des os sésamoïdes
    • Le port de chaussures aux semelles trop minces ou à talons hauts
    • La pratique assidue d’un sport rude pour la région du gros orteil comme la danse ou le basketball
    • Une malformation de la voûte plantaire comme le pied plat ou creux

    Comme d’autres troubles plantaires peuvent être à l’origine d’une sésamoïdite, il est fortement conseillé de consulter un professionnel de la santé.

    Si tel est le cas, ce dernier pourra identifier la pathologie ou la lésion responsable de la douleur.

    Prévenir la sésamoïdite

    Évidemment, plus d’un élément peut être responsable de l’apparition de cette forme de métatarsalgie.

    Toutefois, si le patient ne souffre d’aucune autre pathologie susceptible de faciliter une sésamoïdite, le champ est libre pour l’adoption de mesures préventives.

    Voici une liste de conseils qui visent à limiter l’incidence de la sésamoïdite au pied :

    • Limiter le port de chaussures à talons hauts 
    • Opter pour des souliers aux semelles épaisses et plus rigides
    • Choisir des chaussures bien adaptées à la morphologie des pieds et à l’activité physique pratiquée
    • Maintenir un poids santé
    • Le port de coussinets de protection dans les chaussures
    • L’arrêt temporaire des activités sportives qui sollicitent beaucoup le pied

    Si, malgré les efforts de prévention les os sont tout de même soumis à l’inflammation, il pourrait être judicieux de consulter un podiatre.

    Il dispose des outils et des compétences nécessaires afin d’administrer le traitement médical qui s’impose.

    Les traitements médicaux pour contrer l’inflammation des os sésamoïdes

    Comme nous avons pu le constater, les symptômes de la sésamoïdite tendent à devenir très encombrants pour la personne qui en souffre.

    Et bien que de simples changements au mode de vie parviennent régulièrement à soulager les douleurs, ceux-ci ne sont pas toujours suffisants.

    Pour remédier à une sésamoïdite, les traitements médicaux offerts en clinique podiatrique sont :

    • La prescription d’orthèses plantaires faites sur mesure
    • Les bandages thérapeutiques
    • Des chaussures orthopédiques
    • Une infiltration de cortisone au pied
    • La prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens d’ordonnance
    • La thérapie au laser 
    • L’élaboration d’un plan d’entraînement mieux adapté à la situation

    Pour régler un cas de sésamoïdite, la chirurgie est très peu pratiquée.

    Cependant, s’il y a présence d’une autre condition comme la fracture ou d’une forme d’arthrose, il est possible que le podiatre suggère un traitement chirurgical.

    On pense alors à des opérations telles que :

    • L’ablation du sésamoïde, qui, comme son nom l’indique, nécessite le retrait complet de l’os qui provoque les douleurs

    La chirurgie de l’hallux valgus, qui permet de retirer un oignon au pied qui ouvre la porte à l’émergence de la sésamoïdite

    PiedRéseau – Pour en savoir plus

    Vous aimeriez en apprendre plus sur les problèmes plantaires comme la sésamoïdite? Nous publions fréquemment du contenu à cet effet !

    Par contre, même si notre site présente des informations intéressantes, rien n’égale une véritable consultation podiatrique en clinique.

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    Questions fréquentes

    Qu’est-ce que la sésamoïdite?

    La sésamoïdite est une inflammation des os sésamoïdes du pied, situés près du gros orteil. Ce trouble plantaire touche souvent les sportifs et les danseurs et peut nuire à la mobilité, en plus de causer des douleurs aux pieds.

    Qu’est-ce que les sésamoïdes?

    Les 2 sésamoïdes de vos pieds sont de minuscules os rattachés à un tendon de votre pied, sous la base du gros orteil, et qui aident à la marche. Bien qu’utiles, ces 2 os peuvent entraîner plusieurs inconforts, dont la sésamoïdite.

    Est-ce que la sésamoïdite est une forme de tendinite?

    On peut le considérer ainsi, puisque les 2 os sésamoïdes sont directement rattachés à un tendon, et la sésamoïdite provoque une inflammation des os et de ce tendon.

    Quand consulter un podiatre pour traiter une sésamoïdite?

    Si, après tous les conseils de prévention que nous vous avons donné dans cette page, vos 2 sésamoïdes causent toujours des douleurs, il devient alors important de consulter un podiatre.

    Quand faut-il opérer pour traiter une sésamoïdite? 

    La chirurgie est très rare dans les cas de sésamoïdite. Toutefois, dans les cas plus sérieux impliquant une fracture qui ne guérit pas, le podiatre devra procéder à l’ablation de l’os sésamoïde.

    Quel est le temps de récupération prévu après le traitement contre la sésamoïdite?

    Normalement, avec des soins adaptés, le temps de récupération sera de quelques semaines. 

    La subluxation de l’os cuboïde

    La subluxation ou le syndrome du cuboïde est une blessure qui survient lorsque le pied subit une série de microtraumatismes ou encore un fort choc soudain.

    En raison des conditions dans lesquelles se manifeste la subluxation du cuboïde, beaucoup de gens qui en souffrent sont des sportifs et les danseurs.

    Puisque les symptômes du syndrome du cuboïde sont parfois très semblables à ceux d’autres conditions plantaires, il importe d’en connaître les spécificités.

    Voyons ce qui provoque cette dislocation totale ou partielle de cette partie osseuse du pied ainsi que les traitements utilisés pour en venir à bout.

    Où se trouve l’os cuboïde ?

    Le pied est une structure anatomiquement très complexe.

    Avant de se pencher sur les causes exactes du syndrome du cuboïde, il est donc intéressant de savoir à quoi s’attendre lorsqu’il est victime d’une subluxation.

    En temps normal, le pied peut se diviser en deux parties : l’avant-pied et l’arrière-pied.

    L’avant-pied s’articule à l’aide des phalanges, les 14 petits os qui composent les orteils.

    Pour ce qui est de l’arrière-pied, celui-ci comprend le tarse, qui est lui-même formé de 7 os :

    • L’os du talon (calcanéum)
    • L’astragale ou talus, qui agit à titre de point d’ancrage pour la fibula et le tibia
    • L’os naviculaire
    • Les os cunéiformes (l’os latéral, l’os médial et l’os intermédiaire)
    • L’os cuboïde

    Comme son nom l’indique, cet os placé près du centre du pied est de forme cubique. Cependant, c’est sa position légèrement décalée vers la face externe du pied qui le rend plus vulnérable aux impacts répétés.

    Symptômes d’une subluxation de l’os cuboïde

    Les symptômes liés à l’apparition d’un syndrome du cuboïde peuvent parfois s’apparenter à ceux d’autres troubles du pied.

    Toutefois, les complications étant toujours possibles sans un traitement, il convient de savoir en connaître les grandes lignes.

    Les éléments pouvant signaler la présence d’une subluxation de l’os cuboïde sont ;

    • Une douleur sur le côté externe du pied, particulièrement lorsqu’il est appuyé au sol
    • Un inconfort qui peut aller jusqu’à nuire aux déplacements
    • Les mouvements latéraux et les sauts sont difficiles, voire impossibles
    • Le pied atteint semble plus enflé
    • Une sensibilité accrue de la plante du pied
    • Des fractures de stress se développent ailleurs sur le pied

    Douleurs au pied semblables

    Bien que la subluxation de l’os cuboïde soit une condition assez méconnue, les symptômes qu’elle entraîne sont eux bien répandus.

    La majorité d’entre eux peuvent en effet être attribués à des blessures qui affectent le pied.

    C’est entre autres le cas de :

    • La fracture de stress, qui peut aussi accompagner une luxation du cuboïde
    • La fasciite plantaire
    • L’épine de Lenoir (épine calcanéenne)
    • L’arthrite du pied

    Afin d’écarter la présence d’autres pathologies du pied et pour s’assurer de bien traiter la subluxation du cuboïde, le podiatre procède normalement à une série de tests diagnostiques.

    Diagnostic

    Le syndrome du cuboïde étant multifactoriel, il nécessite souvent l’apport des outils et connaissances d’un podiatre pour être correctement pris en charge.

    Pour ce faire, ce dernier peut être appelé à organiser les examens suivants ;

    • Une radiographie numérique du pied (rayons X)
    • Une séance d’IRM
    • Un examen biomécanique

    Par la suite, celui-ci peut établir un plan de traitement adapté aux besoins de son patient.

    Les causes et facteurs de risque du syndrome du cuboïde

    La cause directe d’une subluxation du cuboïde s’oriente généralement vers un désalignement de l’os par rapport aux autres structures osseuses du pied.

    Étant facilité par les blessures aux articulations et aux ligaments près de cet os spécifique, le syndrome du cuboïde est aussi dû à certaines situations plus risquées.

    On pense par exemple à ;

    • L’obésité
    • Une configuration plantaire particulière comme le pied plat 
    • Une pronation sévère du pied lors de la marche
    • La pratique de sports qui nécessitent des déplacements latéraux rapides comme le tennis
    • Un manque de souplesse du mollet
    • La course à pied sur un terrain irrégulier
    • L’utilisation de chaussures inadaptées aux dimensions du pied ou aux activités pratiquées
    • Le manque de repos entre les séances de sport

    Prévenir une subluxation de l’os cuboïde

    Dans l’optique de réduire l’incidence de la subluxation de l’os cuboïde, de nombreux comportements peuvent être préconisés :

    • Maintenir un poids santé
    • Éviter de courir régulièrement sur un terrain escarpé ou instable
    • Faire l’acquisition de semelles orthopédiques 
    • Privilégier un temps de repos adéquat après le sport
    • Porter des souliers mieux adaptés aux pieds et au style de vie

    Traitements médicaux contre la subluxation de l’os cuboïde

    Il est tout à fait possible qu’un syndrome du cuboïde se déclare malgré l’adoption de techniques préventives. Si tel est le cas, le podiatre peut intervenir sur plusieurs fronts afin de soulager les douleurs.

    Les traitements disponibles pour remédier à la subluxation du cuboïde sont ;

    • Une thérapie manuelle du pied
    • Un bandage thérapeutique
    • Une routine d’exercices personnalisés
    • Des orthèses plantaires sur mesure
    • L’injection cortisonée
    • Des anti-inflammatoires

    PiedRéseau – Pour en savoir plus

    Vous aimeriez en savoir plus sur la subluxation de l’os cuboïde? Notre site comporte plusieurs textes qui abordent des sujets semblables !

    Néanmoins, bien que le site de PiedRéseau présente des informations pertinentes, rien ne vaut une véritable consultation avec un podiatre en clinique.

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    La tendinite au tendon d’Achille

    Tendinite au tendon d’Achille

    La tendinite au tendon d’Achille est le résultat d’une sollicitation excessive du tendon qui relie le muscle du mollet au talon. De ce fait, la tendinopathie d’Achille est un problème très présent chez les coureurs. Cette pathologie présente une douleur qui s’accentue en début d’exercice et qui diminue après l’effort.

    Vous êtes un sportif qui ressent fréquemment une douleur à l’arrière de la cheville pendant l’entraînement ? Il vous arrive d’éprouver une raideur musculaire au réveil qui persiste durant la journée ? Une masse suspecte est récemment apparue à l’arrière de votre tendon d’Achille ?

    Il est fort probable que vous soyez atteint d’une tendinite au tendon d’Achille.

    Symptômes de la tendinite d’Achille

    Aussi appelé tendon calcanéen, le tendon d’Achille est un des plus gros et un des plus puissants de tout le corps humain. Quand une inflammation s’y déclare, c’est donc tout l’organisme qui en souffre. La tendinite Achilléenne peut prendre deux formes : la forme aiguë et la forme chronique.

    Chez une personne souffrant d’une tendinite d’Achille aiguë, les symptômes plus régulièrement observés sont :

    • Une douleur qui s’intensifie en début d’activité et qui diminue pendant la séance
    • Une douleur qui se calme suivant le repos, mais qui empire au réveil
    • Un tendon sensible à la pression et au toucher
    • Une douleur derrière la cheville qui peut persister pendant plusieurs jours

    Pour sa part, la tendinite d’Achille chronique est identifiable à partir des signes suivants :

    • Une enflure au niveau du tendon
    • Une douleur qui persiste pendant l’entraînement
    • Une sensibilité du tendon lors de manipulations
    • Raideur localisée au tendon après une période de repos
    • Une douleur qui apparaît et qui s’intensifie sur une longue période
    • Des difficultés à se déplacer sans douleur au tendon
    • L’apparition d’une protubérance dans le tendon, près de la cheville

    Les principales différences entre ces deux formes de tendinite sont leur intensité et leur durée d’action.

    La tendinite aiguë est plus soudaine et douloureuse. Elle peut empêcher le coureur d’exécuter sa routine. À l’inverse, la forme chronique de la tendinite au talon d’Achille ne limite pas systématiquement la pratique d’activités sportives. Elle fait toutefois sentir sa présence plus longtemps.

    Causes et facteurs aggravants

    Souvent attribuée aux coureurs, la tendinite d’Achille est souvent la conséquence d’une force mécanique et répétitive imposée aux tendons pendant l’exercice. Ajoutez à cela un temps de repos insuffisant, et tout est en place pour l’apparition d’une inflammation ou d’une blessure.

    Au-delà du surmenage, d’autres facteurs peuvent favoriser l’apparition de la tendinite au tendon d’Achille :

    • Un alignement inadéquat du pied
    • Une technique de course inadaptée
    • La modification soudaine des chaussures de course
    • Une pronation
    • Une négligence dans l’échauffement ou les étirements avant la course

    Prévention et solutions maison

    La douleur associée à la tendinite du tendon d’Achille n’est pas toujours insoutenable. Pourtant, elle peut causer un inconfort qui rend difficile la pratique régulière de la course à pied. Naturellement, une inflammation de ce genre devrait être traitée par un podiatre pour éviter les complications.

    Entre-temps, il est possible de prendre certaines précautions afin de soulager temporairement la blessure ou l’empêcher d’apparaître tout simplement :

      • Effectuer des exercices de renforcement axés sur les muscles des cuisses
      • Bien s’échauffer avant l’effort
      • S’étirer convenablement après l’activité physique
      • S’accorder un temps de repos adéquat entre les séances de sport
      • Bien s’hydrater en toutes circonstances
      • Utiliser des talonnettes orthopédiques fermes dans les souliers de ville
      • Après la séance de sport, appliquer de la glace sur le tendon pour réduire l’inflammation ou la douleur
      • Privilégier un retour à la course ou au vélo progressif en réponse à une blessure
      • Éviter de s’entraîner lorsqu’une douleur localisée persiste et s’intensifie

    Traitements

    Le tendon d’Achille est essentiel à la propulsion et aux mouvements dynamiques du corps. Voilà donc pourquoi une atteinte à cette région du corps doit être prise au sérieux.

    Pour bien connaître l’origine de la blessure et les traitements les plus appropriés,  une consultation en clinique podiatrique est une solution viable.

    À l’aide de techniques de pointe comme l’échographie du pied ou l’examen biomécanique, le podiatre établit un diagnostic précis. Par la suite, il est en mesure d’administrer les traitements les plus appropriés au problème de tendinite d’Achille.

    Dans l’optique de soigner une tendinite au tendon d’Achille, le podiatre propose généralement des traitements comme :

    • Des anti-inflammatoires non stéroïdiens d’ordonnance
    • Des orthèses plantaires adaptées aux particularités morphologiques du patient
    • Une modification des méthodes d’entraînement pour réduire au maximum les risques d’une récidive
    • Une thérapie au laser ou un traitement d’électrothérapie pour favoriser la cicatrisation et stimuler la circulation sanguine
    • Une botte avec courroie d’extension afin de bien décontracter le mollet et favoriser un bon alignement des fibres du tendon

    Le podiatre va bien sûr tenter de privilégier des traitements conservateurs. Toutefois, si la tendinite provoque des douleurs accablantes qui minent la qualité de vie du patient, celui-ci peut opter pour une intervention chirurgicale mineure

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    Toutefois, bien que le site de PIEDRÉSEAU contienne une multitude d’informations sur les descriptions des pathologies des ongles d’orteils, il ne remplace pas une consultation avec un podiatre.

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    La tendinite de la patte d’oie

    Tendinite de la patte d’oie

    Problème inflammatoire prévalent chez les sportifs, la tendinite de la patte d’oie affecte les trois tendons se rejoignant à l’intérieur du genou.

    Comme cette forme de tendinite atteint les trois muscles qui contribuent à stabiliser le genou en flexion, la douleur qu’elle génère peut devenir particulièrement encombrante.

    En raison de sa nature sensible aux mouvements, la tendinite de la patte d’oie nécessite une prise en charge médicale rapide.

    Voici ce à quoi l’on reconnaît la tendinite de la patte d’oie ainsi que les manières d’en disposer tout en se mettant à l’abri des récidives.

    Reconnaître les symptômes de l’inflammation

    Un peu à la manière de l’arthrose du genou ou du syndrome fémoro-patellaire, la tendinite de la patte d’oie apparaît progressivement.

    Les symptômes qui lui sont associés s’orientent généralement vers :

    • Une douleur vive ressentie à 4 ou 5 centimètres sous le genou, juste au-dessus du tibia
    • Un inconfort qui s’aggrave pendant la marche, lors d’une montée ou d’une descente
    • Une enflure au niveau de l’articulation
    • La formation d’un nodule dans la zone atteinte (boule de tissu cicatriciel)
    • Une douleur qui persiste même pendant la nuit et qui s’étend au reste de la jambe
    • Le dessus du tibia est sensible au toucher 

    Ces symptômes devraient normalement être suffisants pour vous ralentir dans l’accomplissement de votre routine.

    Dès leur apparition, il est important de demander l’aide d’un professionnel comme le podiatre. Celui-ci qui pourra vous proposer certaines mesures thérapeutiques pour faire diminuer le mal.

    Si toutefois les manifestations de la tendinopathie progressent, la consultation de votre médecin traitant est à privilégier.

    Causes et personnes à risque

    La tendinite de la patte d’oie se manifeste traditionnellement en réponse à une sollicitation excessive du genou. 

    Il peut bien entendu s’agir d’une condition qui accable les sportifs, mais pas exclusivement.

    Les éléments suivants peuvent favoriser l’apparition d’une tendinite de la patte d’oie :

    • La pratique régulière d’un sport d’impulsion: Par exemple le football, le tennis, la course, l’athlétisme ou le vélo
    • Le surpoids: Une surcharge sur les articulations provoque une usure prématurée de celles-ci
    • L’âge: On observe une prévalence de cette tendinopathie chez les femmes de plus de 50 ans
    • Une activité professionnelle physiquement exigeante : Cela est particulièrement vrai pour une profession qui exige le port de charges lourdes et la flexion simultanée des genoux.

    Chez certaines personnes, la présence d’autres conditions médicales peut aussi expliquer l’éclosion d’une tendinite de la patte d’oie :

    • Une orientation inhabituelle des pieds (pieds en canard)
    • Une faiblesse au cartilage des genoux
    • Des pieds plats 
    • L’arthrose du genou
    • Des genoux valgus (genoux en X)

    Si vous pensez faire partie d’un groupe à risque de développer une tendinite de la patte d’oie, il peut être intéressant de demander l’avis de votre podiatre.

    Prévenir la tendinite de la patte d’oie

    Comme beaucoup de pathologies douloureuses aux membres inférieurs, la tendinite de la patte d’oie n’est pas immunisée aux mesures préventives.

    Afin d’éviter de devoir passer par un long processus de traitement, voici quelques méthodes pratiques pour tenir la tendinopathie à l’écart :

    • Hydratez-vous adéquatement pour éviter de fragiliser vos tendons
    • Évitez de trop solliciter vos tendons en vous accordant un temps de repos entre les activités sportives
    • Privilégiez la pratique d’un sport plus doux comme le yoga  
    • Maintenez un poids santé
    • Utilisez des chaussures adaptées à votre morphologie et votre style de vie

    Malheureusement, l’adoption de techniques de prévention n’est pas toujours suffisante pour se prémunir contre la tendinite de la patte d’oie.

    Ces options peuvent vous offrir un soulagement temporaire contre la douleur occasionnée lorsque celle-ci se déclare:

    • L’arrêt complet des activités qui causent l’apparition des douleurs
    • La mise en place d’une routine d’étirements ciblés
    • L’utilisation de techniques d’automassage et d’un foam roller 
    • L’application quotidienne de compresses froides sur le genou endolori 

    Ces solutions, bien que généralement efficaces, ne permettent pas toujours de guérir complètement la tendinite.

    Voilà pourquoi l’apport thérapeutique du podiatre ne doit pas être ignoré.

    Traiter la tendinite de la patte d’oie

    Puisque la douleur associée à la tendinite de la patte d’oie ressemble à celle d’autres conditions du genou, le diagnostic par un professionnel est plus que décisif.

    Lors d’une visite en clinique, le podiatre prend en compte les antécédents et le mode de vie du patient.

    Une fois le diagnostic établi, le podiatre propose le traitement qui convient le mieux à la gravité de la condition.

    En temps normal, les traitements de prédilection sont :

    • Une mise en arrêt du geste qui provoque l’hypersollicitation de la patte d’oie
    • La modification des techniques d’entraînement
    • La prescription d’orthèses plantaires

    Dans un cas où tous les traitements conventionnels échouent, il est possible que la chirurgie soit envisagée via l’orthopédiste.

    Cependant, le podiatre fera toujours son possible pour proposer des alternatives conservatrices.

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    Le genou valgum

    Genou valgum

    Communément appelés jambes en “x” ou en ciseaux, les genoux valgus sont généralement présents dès l’enfance. 

    Contrairement au genou valgum, le genou varum de l’enfant apparaît comme une déviation de l’articulation vers l’extérieur, dans un style cowboy. 

    Quant à lui, le genou valgum va causer un décalage des genoux vers l’intérieur. 

    Si elle n’est pas adressée, cette malformation trouble les mouvements des jambes et des pieds. Éventuellement, elle peut aussi atteindre le cartilage de l’articulation et mener à l’arthrose du genou. 

    Voilà pourquoi la détection des symptômes et la mise en oeuvre d’un traitement personnalisé sont primordiales.

    Symptômes et complications

    Le genou valgum est considéré comme un défaut physiologique de l’enfance. 

    La plupart des nouveau-nés auront un certain niveau de déviation des membres inférieurs vers l’extérieur à la naissance.

    Par la suite, celle-ci aura tendance à s’inverser dans les premières années de vie. C’est ce qu’on appelle le genou valgum. 

    Cette malformation axiale des membres inférieurs est plus problématique si elle persiste à l’âge adulte. 

    Elle se traduit généralement par :

    • Une déviation prononcée des genoux vers l’intérieur
    • Une protubérance au genou atteint
    • Des difficultés à se déplacer correctement
    • Une douleur au niveau des membres inférieurs
    • Une raideur notable aux genoux
    • Des douleurs aux pieds, aux chevilles ou aux hanches 
    • Un manque d’équilibre en position verticale
    • Une raideur dans les articulations adjointes aux genoux

    Dans les cas plus lourds, le genou valgum non traité peut aussi contribuer à l’émergence de l’arthrose.

    Ce qui cause le genou valgum

    Traditionnellement, les genoux valgus apparaissent dans la petite enfance. Il arrive parfois que cet alignement, à la base normal, s’accentue et crée une déformation pouvant causer des problèmes plus tard. 

    Le genou valgum exagéré de l’enfant est habituellement causé par une hyperlaxité des ligaments et s’estompe généralement avant la puberté. Il devient pathologique lorsque la déformation des articulations persiste au-delà de 7 ou 8 ans. 

    Le genou valgum est aussi considéré comme pathologique lorsque la déformation est très sévère dès le jeune âge de l’enfant. 

    Outre le facteur héréditaire, plusieurs éléments peuvent contribuer à l’apparition du genou valgum. 

    On peut entre autres penser à :

    • Une fracture mal guérie
    • L’obésité
    • Une blessure au tibia
    • Une malformation du tissu osseux

    Prévention du genou valgum

    Même si le genou valgum de l’enfant a tendance à se résorber, ce n’est pas le cas de tous. Il est alors primordial de le prendre en charge avant qu’il n’ait des conséquences sur la qualité de vie de la personne atteinte.

    Certaines options préventives peuvent être adoptées à cet effet :

    • Le maintien d’un poids santé
    • Introduire une routine d’activité physique régulière
    • Le port de talonnettes stabilisatrices dans les chaussures (pour un cas de genou valgum asymétrique)

    Des traitements pour les jeunes et les moins jeunes

    Lorsqu’un cas de genou valgum se déclare chez l’enfant, il est important de procéder à une évaluation de son cas.

    Même s’il se résout par lui-même la plupart du temps, il vaut mieux ne pas courir le risque qu’il mute en genou valgum sévère.  

    Le podiatre est en mesure d’effectuer un diagnostic de genou valgum pour l’adulte autant que l’enfant. Ce professionnel du pied propose également des traitements adaptés et, si le cas le permet, peu invasifs.

    Pour traiter un genou valgum, le podiatre peut s’orienter vers :

    • Les orthèses plantaires visant à rétablir ou repositionner le genou dans un axe plus régulier
    • Des exercices de renforcement du genou

    Bien évidemment, le podiatre fait son possible pour orienter le patient vers des traitements conservateurs. Toutefois, si les thérapies physiques conventionnelles échouent, une opération chirurgicale avec un orthopédiste pédiatrique peut être une option de dernier recours.

    Pour un genou valgum qui présente une déviation trop importante ou cause des troubles dans la locomotion du patient, les interventions suivantes peuvent être considérées pour les individus plus âgés :

    • La pose de prothèses unicompartimentaires, qui remplacent partiellement les articulations atteintes
    • La pose de prothèses totales, qui viennent remplacer entièrement les articulations atteintes. Cette opération n’est cependant utilisée que dans les cas où le cartilage a été détruit par l’arthrose.
    • Une ostéotomie, qui consiste à tailler les os atteints de manière à modifier l’axe incorrect des membres inférieurs. Une fois les os façonnés, ceux-ci sont maintenus en place par des éléments métalliques comme des clous, des plaques ou des tiges.

    Chez les patients plus jeunes sévèrement atteints, une des opérations chirurgicales les plus répandues est l’épiphysiodèse. 

    Cette chirurgie consiste à freiner le développement du cartilage de croissance en intervenant directement sur les os. Elle ne peut toutefois pas être pratiquée sur des enfants de moins de 11 ans.

    Une intervention précoce sur le genou valgum permet de réduire les risques de complications comme l’arthrose et améliore considérablement la qualité de vie de l’adulte qui en souffre.

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    Le névrome de Morton

    Souffrez-vous de douleurs qui ressemblent à des chocs électriques à l’avant des pieds, suivies d’un engourdissement de vos orteils ? Si c’est votre cas, il peut s’agir de symptômes provoqués par un névromede, que l’on appelle aussi névrome de Morton.

    Ce problème est dû à un épaississement des nerfs situés entre les orteils, à la suite d’une compression ou d’un frottement. Cela mène à une inflammation, à un engourdissement, une brulure ou à une sensation de petites décharges électriques ressenties dans les orteils.

    Symptômes du névrome

    Bien qu’il ne présente aucun symptôme externe, le névrome de Morton provoque plusieurs sensations désagréables sur différentes régions du pied.

    • Engourdissement et picotement des orteils.
    • Sensation de brûlure à l’avant du pied.
    • Sensation d’avoir un bas roulé ou avec un pli derrière les orteils.
    • Sensation de petites décharges électriques dans les orteils.
    • Crampes des orteils.

    Ces symptômes s’intensifient si vous restez debout très longtemps ou si vous portez des chaussures étroites qui ne sont pas adaptées à votre condition podiatrique.

    Si vous souffrez du névrome de Morton, ceci peut vous nuire dans certaines de vos activités quotidiennes :

    • Se chausser
    • Marcher (vous aurez parfois la sensation d’avoir un caillou dans votre soulier)
    • Pédaler à vélo
    • Appuyer sur l’accélérateur d’une voiture

    Concrètement, vous aurez du mal à effectuer des activités qui exigent d’appliquer un certain poids sur votre pied.

    Les causes du névrome de Morton

    De façon générale, le névrome plantaire est plus présent chez les femmes que les hommes. La cause exacte de ce problème, tant pour les hommes que pour les femmes est inconnue. Toutefois, les podiatres estiment que certains facteurs pourraient être à l’origine de son développement.

    • Porter des chaussures inadéquates (trop serrées, mal ajustées ou à talons hauts)
    • Souffrir du pied plat
    • Avoir une position anormale des orteils
    • Avoir des oignons de pied (Hallux valgus)
    • Avoir un problème d’orteil en marteau

    Prévention du névrome

    Le névrome de Morton n’est pas un problème que l’on peut toujours prévenir. Toutefois, bien choisir votre chaussure peut favoriser la prévention et empêcher la récidive de ce problème.

    Une chaussure adéquate se doit de remplir certains critères :

    • Avoir des talons bas
    • Offrir beaucoup d’espace entre les orteils
    • Bien soutenir l’arche du pied

    Évitez les talons hauts et les chaussures étroites. De cette façon, vous n’appliquerez pas une pression inutile sur le nerf de votre pied.

    Traitements du podiatre

    Si vous pensez souffrir du névrome de Morton, consultez votre podiatre. Le diagnostic peut être fait sur place, en palpant et en compressant le devant du pied (clic de Mulder). Si le névrome est d’une bonne grosseur, en étirant les orteils vers le haut, on aperçoit une bosse plantaire.

    Si c’est nécessaire, le podiatre peut vous faire passer d’autres tests plus précis :

    • Échographie : elle permet d’identifier la présence d’un névrome de Morton. Toutefois, ce n’est pas le moyen le plus précis pour en déterminer les limites.
    • IRM : afin de confirmer le diagnostic et évaluer la sévérité du névrome.
    • Radiographie : afin de vérifier si autre chose est à l’origine de cette douleur (arthrose, ostéoporose, fracture de stress, etc.).

    Une fois le diagnostic clairement établi par votre podiatre, vous pouvez profiter de soins professionnels.

    • Port d’orthèses : cela aide à diminuer l’irritation, car cela soulève et sépare les os afin de réduire la pression sur le nerf.
    • Application de glace : pour soulager vos douleurs.
    • Injections de cortisone : pour réduire l’enflure du nerf et ainsi soulager la douleur.

    Dans certains cas, la chirurgie du névrome de Morton peut être nécessaire.

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    Le panaris de l’orteil

    Infection d’origine bactérienne, le panaris de l’orteil provoque une douleur lancinante et l’accumulation de pus près de l’ongle du pied.

    Contrairement à la paronychie, qui est due à une bactérie de type candidose, le panaris se déclare généralement en réponse au staphylocoque doré ou à un streptocoque.

    En raison de l’évolution rapide de ses symptômes, le panaris de l’orteil doit être rapidement pris en charge par un professionnel de la santé comme le podiatre.

    Voici ce qui caractérise le panaris de l’orteil, ainsi que les traitements utilisés pour s’en débarrasser.

    Les différents stades de l’infection de type panaris

    Bien que le panaris affecte plus régulièrement les doigts, il peut aussi correspondre à un trouble infectieux de l’orteil.

    De l’inoculation à la nécessité d’un traitement, le panaris connaît d’ordinaire 3 phases, qui s’articulent de cette manière ;

    • La phase inflammatoire : à ce stade, l’infection est encore réversible, mais nécessite une prise en charge rapide pour éviter de s’exposer aux complications.
    • La phase de « colonisation » : ce moment de l’infection est semblable à la phase précédente. Toutefois, les symptômes y sont nettement accentués. Généralement, l’atteinte de ce stade requiert l’intervention du podiatre pour évacuer le pus qui tend à s’accumuler et ainsi éviter une détérioration de la condition.

    La phase de complication (infection) : si le panaris n’est pas traité adéquatement, l’infection peut aller jusqu’à s’étendre aux autres structures du pied. L’arrivée de cette phase nécessite un diagnostic et un traitement nettement plus invasif qu’à l’étape de la « collection ».

    Symptômes du panaris de l’orteil

    Une fois que la bactérie responsable du panaris parvient à se frayer un chemin sur ou sous la peau de l’orteil, sa progression est très rapide.

    Les premiers signes de la présence de cette infection répondent à ces caractéristiques ;

    • Des rougeurs à l’orteil, au pourtour de l’ongle
    • Une sensation de chaleur dans la zone affectée
    • Le gonflement du doigt de pied
    • Des douleurs au toucher

    Par la suite, si le traitement n’est pas administré dans les premiers jours suivant la détection des symptômes avant-coureurs, ces derniers peuvent s’aggraver.

    Ils s’apparentent alors à ;

    • Une augmentation significative de la douleur, qui devient pulsatile
    • La production et l’accumulation de pus autour de l’ongle d’orteil
    • Une fièvre supérieure à 38 degrés °C

    Après une semaine sans traitement, les symptômes énumérés plus haut sont susceptibles d’empirer, allant jusqu’à nécessiter une considération médicale immédiate.

    On pense par exemple à des signaux tels que ;

    • L’expansion de la condition jusqu’aux tissus avoisinants
    • Une infection articulaire de l’orteil
    • Une atteinte aux tendons
    • Une ostéite (infection de la phalange)
    • La destruction complète de la matrice unguéale (plus rare chez les adultes)
    • La nécrose des tissus

    Pathologies du pied semblables

    Comme nous avons pu le constater, la nature infectieuse du panaris peut entraîner des symptômes plutôt communs.

    De ce fait, plusieurs autres pathologies causées par des bactéries sont à même de provoquer des désagréments similaires à ceux du panaris de l’orteil.

    C’est le cas de :

    • L’ongle incarné (onychocryptose)
    • La paronychie
    • La mycose de l’ongle
    • Le pied d’athlète (tinea pedis)

    Afin de s’assurer qu’il soigne la bonne condition, le podiatre met à profit plusieurs types d’examens diagnostiques.

    L’analyse visuelle, la radiographie numérique du pied et l’échographie en font partie.

    Causes et facteurs de risque

    Le panaris étant déclenché par une bactérie, ce type d’infection tient toujours son origine d’une lésion ouverte à l’orteil.

    S’il se déclare aux pourtours de l’ongle, les situations suivantes peuvent probablement être mises en cause ;

    • Une pédicure mal réalisée
    • Un traumatisme ou un choc au pied qui provoque l’arrachement de la peau
    • La présence d’un corps étranger sous l’ongle, comme une écharde ou de la rocaille
    • Un ongle taillé trop court ou un ongle incarné
    • Une piqûre d’insecte
    • Des chaussures trop serrées

    Évidemment, certaines personnes s’exposent davantage aux répercussions du panaris. Cela est particulièrement vrai pour un patient diabétique ou dont le système immunitaire est affaibli.Dans tous les cas, le nettoyage de la plaie ou le retrait de l’écharde qui cause la douleur à l’orteil devrait être l’un des premiers réflexes à avoir.

    Traitements médicaux du panaris

    Advenant l’atteinte d’un stade plus avancé du panaris, la mise en place d’un traitement médical est presque toujours nécessaire. 

    Outre la réalisation d’un diagnostic, le podiatre est en mesure d’établir un plan thérapeutique pour soulager cet inconfort au pied.

    Les méthodes moins invasives à sa disposition sont ;

    • Les soins des pieds, qui comprennent la prise de bains antiseptiques, la coupe des ongles et l’application d’un bandage de protection
    • La prescription d’antibiotiques destinés à lutter contre le streptocoque et le staphylocoque doré

    Pour les situations plus problématiques, les solutions suggérées par le podiatre s’orientent davantage vers ;

    • Le drainage chirurgical de l’abcès purulent, fait sous anesthésie locale
    • L’ablation totale ou partielle de l’ongle
    • L’exérèse du corps étranger à la base du panaris
    • Plus rarement, l’excision chirurgicale des tissus nécrosés

    PiedRéseau – Pour en savoir plus

    Vous aimeriez en connaître plus sur les infections de l’orteil comme le panaris ? Nous mettons régulièrement du contenu en ligne sur ce sujet !

    Toutefois, même si notre plateforme présente des informations pertinentes, rien ne vaut une véritable consultation avec un podiatre membre de PiedRéseau.

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    Le pied bot

    Le pied bot

    Anomalie plantaire de l’enfant, le pied bot est soit une malformation congénitale, soit une déformation acquise au cours du développement prénatal.

    Même s’il est d’ordinaire très bien soigné, le pied bot dit idiopathique influe directement sur les structures du pied. Il est donc susceptible de réapparaître périodiquement.

    C’est pourquoi il convient de surveiller attentivement les symptômes d’une récidive comme une pronation exagérée, des problèmes de posture, voire même des troubles de l’apprentissage de la marche.

    Vous trouverez ci-dessous toutes les informations dont vous avez besoin pour mieux connaître le pied bot.

    Types de pied bot et conditions similaires

    On identifie normalement deux formes distinctes de pied bot : le pied bot idiopathique et le pied bot de position.

    Le pied bot idiopathique est une véritable malformation congénitale du pied qui affecte les structures musculo-squelettiques adjointes, il a parfois de fortes composantes héréditaires.

    Pour sa part, le pied bot de position n’est pas véritablement déformé. Il est dû au maintien du pied de l’enfant dans une position inhabituelle lors de son développement dans le ventre de sa mère.

    Les caractéristiques d’un pied bot idiopathique peuvent parfois s’apparenter à celles d’autres déformations du pied de l’enfant, dont :

    • Le pied varus;
    • Le métatarsus adductus.

    Il est probable que certains symptômes reviennent d’une condition à une autre.Voilà pourquoi il est important de faire des vérifications auprès du podiatre ou du médecin traitant afin qu’il écarte d’autres diagnostics éventuels.

    Les symptômes d’un pied bot

    À la naissance, le pied bot ne cause pas de douleur chez l’enfant.

    Cependant, s’il n’est pas traité correctement, celui-ci peut engendrer des troubles locomoteurs, des difficultés à apprendre la marche et, éventuellement, devenir douloureux pendant et après la croissance.

    Avant d’être traité, le pied bot idiopathique affiche des symptômes comme :

    • Un pied qui semble plus difforme que le pied normal d’un nouveau-né;
    • Un tendon d’Achille resserré ou plus court;
    • Un avant-pied tourné vers l’intérieur;
    • Des orteils orientés vers le bas;
    • Un pied qui repose sur son bord externe;
    • Une rigidité accrue du pied.

    Diagnostiquer un pied bot

    Normalement, par une échographie, il est possible pour un médecin de détecter la présence d’un pied bot dès le 2e mois de grossesse.

    Après la naissance de l’enfant, si un doute persiste quant à la nature de la déformation du pied, le podiatre peut éclaircir la situation à l’aide d’autres examens.

    Il met alors à contribution des tests comme l’examen biomécanique. Cette méthode diagnostique sert à la fois à ausculter fonctionnellement et visuellement le pied ainsi qu’à déterminer sa flexibilité.

    Causes et facteurs aggravants

    La cause principale du pied bot est encore mal connue.

    Cependant, certains enfants sont plus à risque d’en souffrir que d’autres.

    Les facteurs suivants augmentent les risques de voir un ou des pieds bots se déclarer :

    • Le sexe : les garçons sont deux fois plus enclins à souffrir d’un pied bot.
    • L’hérédité : si un membre de la famille proche a déjà eu un pied bot, le nouveau-né risque de s’y exposer davantage.
    • Le tabagisme : on soupçonne que la proportion de pieds bots est plus élevée chez les enfants dont les mères fumaient pendant la grossesse. 
    • Une condition médicale tierce : le spina-bifida et le syndrome de Larsen sont tous deux des troubles qui peuvent déformer les pieds de façon semblable. Cependant, on ne considère pas ce pied bot comme étant idiopathique.

    Prévenir le pied bot

    Comme le pied bot se développe avant la naissance de l’enfant, il est pratiquement impossible de prévenir son apparition.

    Outre la surveillance rapprochée de l’évolution du pied et de la croissance de l’enfant, il n’existe donc pas de mesures préventives contre le pied bot.

    Les traitements pour remédier au pied bot

    Le pied bot étant une déformation présente à la naissance, les méthodes pour le soigner combinent la chirurgie et le port de différents dispositifs orthopédiques.

    Dans tous les cas, ce problème plantaire doit être traité dès les premières semaines de vie de l’enfant et nécessite l’apport de plusieurs professionnels de la santé.

    Généralement, on administre le traitement en 3 phases :

    • La pose d’un plâtre sur le pied atteint : ce stade du traitement est préférablement réalisé dans les premières semaines de vie du bébé.
    • La ténotomie du tendon d’Achille : cette intervention chirurgicale permet de redresser le talon et le tendon tout en assouplissant le pied.
    • Le port de bottines avec barre : celles-ci sont utilisées en fin de traitement, pour empêcher les pieds de se déformer à nouveau. Elles doivent être portées jusqu’aux premiers pas du bambin.

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    Toutefois, bien que le site de PIEDRÉSEAU contienne une multitude d’informations sur les descriptions des pathologies des ongles d’orteils, il ne remplace pas une consultation avec un podiatre.

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    Le pied creux

    Pied creux

    Contrairement au pied plat, qui se veut souple et affaissé, le pied creux est excessivement arqué et rigide. Ce problème plantaire se caractérise par une courbure accentuée du dessus du pied secondaire à l’arche plantaire qui est très élevée.

    Il est également possible d’observer un resserrement entre le talon et l’avant-pied. Le tout donne un aspect recroquevillé aux pieds atteints.

    Le pied creux n’est pas toujours une source de douleur importante dès son apparition. Cependant, si la déformation s’accentue et le pied se rigidifie davantage, le pied arqué peut causer de sérieux désagréments.

    Symptômes et complications

    Peu contraignant dans les débuts, le pied creux au stade avancé peut compromettre la qualité de vie des individus qui en souffrent.

    Outre la douleur à la voûte plantaire, un pied creux occasionne habituellement les symptômes suivants :

    • Courbure de l’arche plantaire plus prononcée que la moyenne
    • Bosse sur le dessus du pied correspondant à la courbure excessive
    • Difficulté à enfiler des chaussures sans douleur
    • Crampes aux mollets
    • Tension dans la voûte plantaire
    • Douleurs articulaires aux chevilles, aux genoux et aux hanches
    • Sensation de déséquilibre ou d’appuis instables lors des déplacements
    • Entorses à répétition

    Dans l’éventualité où un pied creux n’est pas traité correctement, il peut être responsable de l’apparition d’autres affections podologiques douloureuses :

    • Une douleur au gros orteil : problème pouvant éventuellement se transformer en déformation de type Hallux valgus (oignon du gros orteil)
    • Des cors au pied : la corne apparaît sous les appuis très sollicités comme les orteils ou le talon
    • L’aponévrosite plantaire (fasciite plantaire)
    • Des orteils en griffe: une courbure ou rétraction excessive des orteils en réponse au débalancement musculaire
    • Une métatarsalgie
    • Une bursite du talon
    • Des problèmes posturaux : la bascule du pied vers l’extérieur occasionne un débalancement d’autres articulations, jusqu’à réduire la courbure naturelle du dos.

    Causes et facteurs aggravants

    Comme c’est le cas avec le pied plat, il existe différentes catégories de pieds creux : rigide, semi-rigide ou flexible. Mais contrairement à cette autre malformation plantaire, l’émergence d’un pied creux peut être associée à des troubles neurologiques.

    L’hérédité joue donc un rôle prépondérant dans l’éclosion de cette irrégularité du pied.

    Certaines conditions médicales sont également susceptibles de favoriser une courbure anormale de la voûte plantaire :

    • La paralysie cérébrale
    • La maladie de Charcot-Marie-Tooth
    • La Spina bifida
    • La maladie de Parkinson
    • La dystrophie musculaire
    • L’AVC
    • La sclérose en plaques
    • Le diabète avec complications neuropathiques

    Outre les prédispositions génétiques et les atteintes médicales, d’autres éléments d’ordre physique peuvent être en cause. On parlera alors d’un pied creux acquis.

    Même si son occurrence est plus rare, le pied creux acquis est tout aussi handicapant et n’est pas à prendre à la légère.

    Le pied creux acquis peut être dû à :

    • L’hypertrophie de la fonction: déformation professionnelle du sportif qui effectue des mouvements répétitifs. Les sprinters et les danseuses classiques y sont particulièrement vulnérables.
    • Des traumatismes graves ou mal traités : fracture ou luxation sévère des membres inférieurs sans une rééducation adéquate.
    • Une longue immobilité: alitement prolongé ou immobilisation avec plâtre dans une position précaire sans rééducation appropriée.

    Prévenir les douleurs associées au pied creux

    Le pied creux étant surtout dû à l’hérédité, il n’est pas toujours facile de savoir comment l’appréhender. Il est néanmoins possible d’adopter certaines habitudes de prévention.  

    Voici quelques mesures à votre disposition pour minimiser les impacts négatifs du pied creux sur la santé de vos pieds et votre posture :

    • L’achat de chaussures stables et balancées : ces chaussures devraient idéalement comporter un talon léger et une ouverture ample. Vous pourrez ainsi les enfiler sans douleur et confortablement.
    • La mise en place d’une routine d’étirements : les étirements contribuent à diminuer la rigidité plantaire et peuvent réduire la tension dans vos tendons d’Achille.
    • Le massage de la voûte plantaire : le massage de la voûte plantaire permet à la fois de diminuer la raideur sous le pied et de mobiliser les articulations du pied. Pour réaliser ce massage ciblé, une balle de tennis fait l’affaire.
    • L’acquisition de semelles préfabriquées : pour un cas peu avancé de pied creux, l’ajout de semelles aux souliers contribue à une meilleure absorption des chocs.

    Traitements pour le pied creux

    Si l’adoption de mesures préventives est suffisante dans certains cas, le pied creux n’est jamais à prendre à la légère. Pour éviter au maximum les complications articulaires et posturales, une consultation chez un podiatre est à considérer.

    Celui-ci est en mesure d’analyser la gravité de la condition et de vous proposer les traitements appropriés :

    • Le soin des pieds : traitement sécuritaire axé sur l’ablation des cors au pied douloureux qui s’accumulent au talon et aux orteils.
    • La thérapie manuelle des pieds : consiste à effectuer des manipulations douces pour favoriser la souplesse du pied creux et mobiliser les articulations endolories.
    • Les orthèses plantaires : d’une efficacité prouvée, les orthèses sur mesure permettent de répartir uniformément le poids sur toute la surface du pied creux. Elles améliorent la stabilité, diminuent la corne et réduisent le stress sur les autres articulations.

    En dernier recours, si la douleur et les malformations sont trop importantes, un traitement chirurgical osseux peut être recommandé par le podiatre.

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    Le pied d’athlète (tinea pedis)

    Le pied d’athlète est une infection dermatologique attribuable aux  champignons de type trichophyton. Cette mycose du pied se déclare principalement entre les orteils là où l’humidité a tendance à s’accumuler.

    Très contagieux, le champignon responsable du pied d’athlète abonde dans les lieux comme les vestiaires ou les piscines publiques.

    Le pied d’athlète est coriace et a tendance à réapparaître. Si non traité, celui-ci peut s’étendre à la plante du pied et mener à des complications par une infection bactérienne.

    À un stade avancé, il peut s’étendre aux ongles en les faisant durcir et décolorer. Plus rarement, le pied d’athlète provoque de la douleur ailleurs sur le corps, à l’aine ou aux mains par exemple.

    Voyons les façons d’identifier cette pathologie et les comportements à adopter pour la prévenir.

    Symptômes du pied d’athlète

    Infection d’abord superficielle, le pied d’athlète se manifeste surtout dans la région des orteils. Même si les manifestations du tinea pedis sont plus souvent inconfortables que douloureuses, elles ne doivent jamais être ignorées.

    Les symptômes suivants peuvent signaler une infection de type pied d’athlète:

    • Démangeaisons entre les orteils
    • Rougeurs
    • Odeurs nauséabondes persistantes
    • Desquamation (peau qui fendille et pèle)
    • Apparition de cloques
    • Épaississement de la peau de la plante des pieds

    Dans les cas plus graves, l’infection s’étend à la plante du pied. Elle provoque aussi l’apparition de fissures qui favorisent les infections bactériennes.

    Les personnes plus à risque de contracter des infections bactériennes d’origine plantaire sont :

    • Les personnes âgées
    • Les gens souffrant déjà d’un trouble immunodéficitaire comme le VIH
    • Les individus souffrant d’inflammations hépatiques
    • Les personnes qui subissent des traitements de chimiothérapie
    • Les personnes diabétiques : une déficience dans l’apport sanguin et le taux de sucre plus élevé diminuent les capacités de défense de l’organisme

    Causes et facteurs de risque liés au pied d’athlète

    Comme toutes les dermatophytoses, le pied d’athlète est provoqué par un champignon. Puisque les moisissures prolifèrent en milieu humide, les pieds des sportifs sont particulièrement à risque (d’où l’appellation “pied d’athlète”). Toutefois, cette infection plantaire est très contagieuse. Elle peut donc se développer chez une grande variété de personnes.

    Le pied d’athlète se manifeste généralement en réponse aux facteurs suivants :

    • La transpiration excessive des pieds
    • Une accumulation de l’humidité entre les orteils
    • Le port de chaussures trop étroites ou mal aérées
    • Une mauvaise hygiène des pieds
    • Une circulation pieds nus dans un endroit contaminé (piscine publique, sauna, vestiaires ou douches partagées)
    • Le partage d’effets personnels contaminés comme des bas ou une serviette de bain

    Prévention du pied d’athlète

    Contrairement à certaines infections du pied, le pied d’athlète est facile à traiter. D’un autre côté, l’absence de traitement peut occasionner des problèmes plus complexes à guérir. La mycose des ongles est entre autres une des pathologies qui survient en cas de négligence.

    Le pied d’athlète est aussi une infection contagieuse. L’individu infecté doit donc prendre ses précautions pour éviter de contaminer d’autres personnes.

    En règle générale, les mesures préventives suivantes permettent d’éviter la contamination et la propagation de la mycose du pied :

    • Porter des sandales de bain surtout dans les endroits humides où beaucoup de gens circulent comme la piscine, le sauna ou les vestiaires.
    • Éviter les chaussures trop serrées qui respirent peu et emprisonnent l’humidité. Elles sont davantage propices à la prolifération des moisissures.
    • Utiliser des bas en coton ou en laine en opposition aux matières synthétiques. Celles-ci sont à proscrire car elles ont tendance à conserver l’humidité.
    • Se laver les pieds quotidiennement avec du savon et de l’eau.
    • Sécher adéquatement le pied et l’espace entre les orteils avec une serviette propre et laisser sécher à l’air.
    • Éviter de porter la même paire de chaussures à répétition ou pendant une longue période
    • Privilégier les souliers ouverts par temps humide.
    • Ne pas utiliser l’équipement sportif, les souliers ou les bas d’une autre personne.

    Vous l’aurez compris, vos pieds doivent respirer ! Si toutefois ces mesures ne sont pas suffisantes, le podiatre est en mesure d’établir un diagnostic et de vous prescrire un traitement approprié.

    Vaincre le pied d’athlète

    Le pied d’athlète est généralement facile à identifier et à traiter. Les crèmes, aérosols ou poudres disponibles en pharmacie sont habituellement efficaces pour freiner sa propagation.

    Néanmoins, si l’infection provoque une douleur intense ou si elle se répand d’une manière incontrôlable, des solutions médicamenteuses sont envisageables.

    Lors d’une consultation avec un podiatre, celui-ci établit un diagnostic précis. D’ordinaire, une simple inspection visuelle est suffisante. Sinon, il peut parfois être amené à faire un prélèvement par grattage cutané.

    Par la suite, celui-ci sera en mesure de vous proposer différents médicaments antimycosiques administrés par voie orale ou topique.

    Dans l’éventualité d’une atteinte à l’ongle, le podiatre peut aussi suggérer un traitement au laser afin d’éliminer le champignon qui se retrouve en dessous.

    Le pied d’athlète a une forte tendance à ressurgir spontanément. Si tel est le cas, il est important de demander l’aide d’un professionnel de la santé. Il sera disposé à vous soulager efficacement pour vous permettre de reprendre vos activités sans douleur.

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    Le pied diabétique

    Le pied diabétique

    Le pied diabétique est une conséquence directe de la neuropathie liée à un diabète mal contrôlé. Lorsque le taux de sucre dans le sang est trop élevé pendant longtemps, cela se répercute sur le système nerveux de l’individu atteint. 

    Les dommages provoquent entre autres une perte de sensibilité dans les membres inférieurs. C’est ce que l’on appelle une neuropathie périphérique. 

    Une glycémie mal contenue provoque également un rétrécissement des vaisseaux sanguins. Cette mauvaise circulation sanguine facilite l’apparition de plaies et d’ulcères et complique leur guérison.

    Ces deux facteurs mis ensemble permettent d’expliquer le danger que représente un pied diabétique lorsqu’il n’est pas traité. La personne souffrant du pied diabétique a de la difficulté à identifier une blessure ou un changement thermique. De ce fait, elle ne distingue pas toujours une douleur qui nécessiterait l’attention d’un podiatre ou un professionnel de la santé.

    Le pied diabétique est une condition sérieuse qui peut s’aggraver jusqu’à la gangrène et ultimement l’amputation. C’est pourquoi il importe de connaître les symptômes qu’il provoque et les bons réflexes à avoir pour le maîtriser.

    Symptômes

    De par sa nature, la neuropathie responsable du pied diabétique rend parfois difficile sa détection. Pour quelqu’un en perte de sensation il peut être compliqué d’identifier la source précise d’un inconfort. Toutefois, certains symptômes récurrents rendent la tâche moins hasardeuse.

    Une personne souffrant de diabète devrait être particulièrement attentive aux signes suivants :

    • Une perte de sensation dans les membres inférieurs (chaud, froid, douleur)
    • Des fourmillements ou une sensation de brûlure aux pieds
    • Des faiblesses musculaires qui interfèrent dans la routine 
    • Un affaissement de la cambrure du pied (pied plat acquis)
    • Des plaies plantaires qui guérissent mal ou pas du tout

    Ces symptômes qui signalent la possible présence d’un problème de pied diabétique ne devraient pas être pris à la légère. Si elle est ignorée, cette  pathologie peut entraîner des complications douloureuses et même irréversibles.

    Parmi les conséquences d’une absence de traitement on retrouve :

    • Des infections
    • L’ulcération
    • La gangrène

    et dans les cas extrêmes :

    • L’amputation du pied ou d’une partie du pied

    Causes et facteurs de risque

    Les principaux responsables des symptômes du pied diabétique sont la perte de sensibilité nerveuse ainsi que l’apport sanguin réduit. 

    Les complications du pied diabétique peuvent cependant être multifactorielles :

    • Une glycémie peu ou pas contrôlée
    • Une lésion non traitée au pied 
    • Une hygiène plantaire déficiente
    • L’embonpoint
    • Le tabagisme
    • Un taux élevé de triglycérides dans le sang

    Si certaines habitudes de vie peuvent être modifiées, une lésion du pied diabétique nécessite habituellement l’intervention d’un podiatre ou un professionnel de la santé. Le podiatre pourra vous offrir un traitement adapté à votre situation et une prise en charge complète.

    Prévenir les complications du pied diabétique

    On estime que plus de 50 % des personnes diabétiques auront une neuropathie après 25 ans de maladie. Toutefois, si l’atteinte nerveuse semble inévitable, c’est tout le contraire pour les complications du pied diabétique.

    Les mesures suivantes permettent de limiter certains effets potentiellement néfastes de la maladie sur les pieds :

    • Vérifier la plante des pieds quotidiennement à la recherche de plaies susceptibles de s’infecter ou de présence de champignons.
    • Laver régulièrement les pieds à l’aide d’un savon doux et un séchage complet du pied et des orteils
    • Utiliser des chaussures appropriées à la morphologie des pieds
    • Prendre soin des ongles d’orteils en favorisant la lime à ongles au détriment du coupe-ongles
    • Faire examiner les pieds régulièrement par un podiatre ou un professionnel de la santé
    • Porter des bas en coton blanc bien ajustés en évitant ceux qui compriment le flux sanguin
    • Éviter de marcher pieds nus particulièrement à l’extérieur
    • Porter des sandales de bain dans les endroits publics comme la piscine ou aux vestiaires pour éviter de contracter une infection fongique comme le pied d’athlète

    Traitements du pied diabétique

    Là où les méthodes préventives traditionnelles échouent, le podiatre est en mesure d’intervenir. En ayant en tête les contraintes médicales d’un patient diabétique, il peut établir un diagnostic clair. 

    Le podiatre propose et met en oeuvre des traitements podiatriques comme :

    • Des orthèses plantaires : les orthèses plantaires sur mesure permettent de répartir uniformément le poids et de soulager les points de pression
    • Un traitement des ongles : surtout dans un cas d’ongle incarné, il est préférable de laisser un podiatre procéder à la coupe des ongles d’un pied diabétique
    • L’ablation de callosités : parfois douloureuses et complexes à retirer, les callosités du pied diabétique peuvent être prises en charge par le podiatre et son équipe de soins.

    Outre ces divers traitements, le podiatre est en mesure d’effectuer l’examen podiatrique annuel recommandé aux patients diabétiques. Lors de cette consultation, il détermine le niveau de sensibilité du pied à l’aide d’appareils spécialisés. 

    Il évalue également la santé plantaire globale et la présence d’anomalies comme les ulcères ou la présence d’une infection fongique. Finalement, celui-ci établit le niveau de risque et de complications possible selon la situation de son patient.

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    Le pied plat

    Pied plat

    Votre arche plantaire présente peu ou pas de courbure? Des douleurs aux pieds ou aux articulations se manifestent lorsque vous êtes en position debout? Ces désagréments pourraient être dus au pied plat.  

    Comme son nom l’indique, le phénomène du pied plat désigne l’affaissement de la cambrure du pied. Plus visible en position debout ou lors de la marche, le pied plat peut engendrer d’importants problèmes posturaux. Heureusement, des solutions thérapeutiques existent pour corriger ce trouble.

    Symptômes et problèmes liés

    L’individu qui a les pieds plats peut subir des douleurs localisées dans la région plantaire. Mais les répercussions de cette pathologie peuvent aussi être posturales, musculo-squelettiques ou encore articulaires.

    Voici quelques-uns des symptômes les plus fréquemment associés aux pieds plats:

    •      Douleur au niveau de la voûte plantaire
    •      Douleurs articulaires aux chevilles
    •      Modification de la forme du pied
    •      Sensation de déséquilibre sur les sols irréguliers
    •      Bascule du talon et des genoux vers l’intérieur
    •      Démarche « en canard »
    •      Douleur au genou
    •     Douleur au bas du dos dans la région lombaire

    À long terme, si le pied plat n’est pas traité adéquatement, les problèmes suivants peuvent apparaître :

    •     Fasciite plantaire ou épine de Lenoir
    •     Névrome de Morton
    •     Métatarsalgie
    •     Oignon (Hallux valgus)
    •     Problèmes de dos
    •     Douleurs aux tendons

    Causes et types de pieds plats

    Le pied plat résulte de la mise en commun de différents facteurs. Cependant, il est important de comprendre qu’il se manifeste différemment chez l’enfant et chez l’adulte.

    La plupart du temps, le bambin souffre de la forme congénitale de la condition. Dans ce cas, les causes de l’apparition du pied plat s’orientent davantage vers :  

    •      Une prédisposition familiale
    •     Un poids trop élevé
    •      Des ligaments trop courts ou trop élastiques
    •      Un déficit musculaire ou hypotonique
    • Un débalancement entre l’avant et l’arrière du pied

    Quant à lui, l’adulte souffre plus souvent de la forme acquise du pied plat, que l’on nomme aussi pied valgus. Le pied plat valgus est plus répandu chez les femmes de 40 à 55 ans. Plusieurs éléments augmentent les risques de manifestation de la condition, entre autres :

    • Une instabilité de la cheville (pronation)
    • Un embonpoint sévère qui augmente la charge sur les tendons
    • Une maladie dégénérative
    • Une maladie inflammatoire comme l’arthrose
    • Les traumatismes ou fractures
    • Des membres inférieurs disproportionnés qui poussent le corps à surcompenser
    • Le nombre de grossesse

    Prévenir le pied plat

    Dans le cas d’un pied plat congénital, il est possible que la condition se résorbe d’elle-même avec la croissance. Entre-temps, certaines mesures préventives peuvent contribuer à diminuer l’ampleur du pied plat :

    • L’acquisition de chaussures ou de semelles orthopédiques : de bonnes chaussures ou semelles offrent un soutien adéquat à votre pied et répartissent la pression de manière plus uniforme.
    • Mettre en place des exercices de renforcement ciblés : pour favoriser la définition de l’arche du pied, rien de mieux que de solliciter les muscles plantaires. Il existe plusieurs routines qui ciblent les orteils et qui ne nécessitent que très peu de matériel.
    • Maintenir un poids santé : l’obésité peut accélérer l’apparition des pieds plats, un régime alimentaire sain et un mode de vie actif sont donc des alliés pour lutter contre cette affliction.

    Traitements du pied plat

    Il est possible de traiter le syndrome du pied plat de manière peu invasive. Selon le degré de sévérité de la condition, les traitements suivants peuvent être proposés par un professionnel de la santé du pied :

    • Le port d’orthèses plantaires : les orthèses seules ne peuvent pas redonner  aux pieds leurs formes originales. En revanche, elles soulagent l’inconfort occasionné par le pied plat. Elles répartissent aussi le poids et diminuent le risque d’autres déformations.
    • Le port de chaussures orthopédiques : À la manière des orthèses plantaires, les chaussures orthopédiques soulagent la douleur associée aux pieds plats. Une chaussure adaptée à la morphologie du patient lui permet de se déplacer plus facilement.

    Lorsque le pied plat est rigide ou la douleur trop importante, la chirurgie corrective est une solution envisageable.

    Toutefois, cette intervention chirurgicale n’est pas sans contraintes. Un rétablissement complet n’est que rarement obtenu avant 1 an. De plus, le pied doit être immobilisé avec un plâtre dans les 6 semaines suivant l’opération.

    L’apport du podiatre

    Avant de faire appel à un podiatre pratiquant la chirurgie du pied, votre podiatre traitant détermine l’origine de la pathologie. Pour le pied plat, il est impératif de définir la nature de la déformation avant d’envisager une chirurgie :

    • Le pied plat flexible : affecte souvent les deux pieds. Il peut devenir douloureux et handicapant lorsqu’il est accompagné d’un tendon d’Achille trop court.
    • Le pied plat rigide : forme plus rare du pied plat, il se retrouve surtout chez les patients ayant des complications liées aux os du tarse. Le pied plat rigide nécessite une attention médicale plus poussée.

    Le podiatre est formé pour reconnaître toutes les pathologies propres au pied, y compris le pied plat. À l’aide de radiographies , celui-ci peut aussi détecter les anomalies osseuses comme les déplacements ou les fractures.

    S’il ne constate pas de problèmes alarmants, le podiatre fera tout en son pouvoir pour proposer des traitements alternatifs conservateurs à son patient. La chirurgie étant surtout un dernier recours lorsque la douleur est trop importante.

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    Toutefois, bien que le site de PIEDRÉSEAU contienne une multitude d’informations sur les descriptions des pathologies des ongles d’orteils, il ne remplace pas une consultation avec un podiatre.

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    Le syndrome du canal tarsien

    Le syndrome du canal tarsien décrit une compression douloureuse du nerf tibial.

    Ce nerf, qui part de la partie postérieure du mollet pour se rendre jusqu’au talon et dans la plante du pied, est inclus dans un canal fibreux que l’on nomme canal tarsien.

    Lorsque les tissus près de ce canal sont inflammés, ils peuvent enfler et le comprimer, ce qui entraîne les douleurs caractéristiques du syndrome du canal tarsien. 

    Voyons quels sont les symptômes et les traitements de cette pathologie du pied.

    Les signes de la présence d’un syndrome du canal tarsien

    Afin de pouvoir chercher à obtenir un traitement le plus tôt possible, il convient de savoir cerner les symptômes qui accompagnent le syndrome du canal tarsien.

    La névralgie du nerf tibial provoque les symptômes suivants :

    • Une douleur près de la face interne de la cheville aggravée par la mise en charge du pied et le port de certaines chaussures;
    • Un inconfort qui s’amenuise au repos;
    • Une sensation de fourmillements ou de brûlure sous le pied, particulièrement lors de la marche;
    • Un raidissement des structures du pied;
    • Une douleur qui peut irradier jusqu’au genou;
    • Des crampes nocturnes au pied et au mollet.

    Cette déclinaison plantaire du syndrome du tunnel carpien peut prendre des formes qui s’apparentent à d’autres pathologies.

    Parmi ces troubles du pied, on répertorie :

    • La fasciite plantaire (aponévrosite plantaire);
    • Le syndrome de dysfonction du muscle tibial postérieur;
    • La névrite de Baxter;
    • La neuropathie périphérique provoquée par le pied diabétique;
    • L’obstruction totale ou partielle des vaisseaux sanguins dans les jambes et les pieds.

    Diagnostiquer le syndrome du canal tarsien

    Comme nous avons pu le voir, le syndrome du canal tarsien entraîne des symptômes qui peuvent rappeler ceux d’autres problèmes plantaires.

    Le traitement du syndrome n’étant pas comparable à celui de ces troubles, une visite en clinique podiatrique peut permettre d’éclaircir le tout.

    Les examens effectués par le podiatre pour détecter une névralgie du nerf tibial postérieur sont :

    • L’échographie du pied, qui sert à identifier l’étendue des lésions aux tissus mous;
    • L’étude de la conduction nerveuse, qui permet d’identifier un trouble de conduction au niveau du nerf atteint et confirmer le diagnostic;
    • L’examen biomécanique, qui permet à la fois d’effectuer une auscultation visuelle du pied et de vérifier son fonctionnement;
    • La radiographie numérique du pied, à la recherche de déformations osseuses susceptibles de causer ou d’empirer le syndrome.

    Causes et facteurs aggravants

    Le syndrome du canal tarsien est le résultat d’un resserrement des tissus proches du nerf qui innerve le talon, le dessous du pied et l’avant-pied.

    À la longue, l’inflammation environnante provoque une compression et parfois même un étirement de ce nerf.

    C’est ce qu’on identifie comme le syndrome du tunnel tarsien.

    Même si un quart des cas déclarés sont sans cause connue (syndrome idiopathique), le reste peut être attribué à une poignée de facteurs aggravants.

    Les éléments suivants peuvent augmenter les risques qu’un syndrome du canal tarsien apparaisse :

    • Un pied plat;
    • Une fracture au pied;
    • Le gonflement de la cheville en réponse à une insuffisance cardiaque ou une insuffisance rénale;
    • L’hypothyroïdie;
    • L’arthrose;
    • Une mauvaise posture;
    • La pronation excessive lors de la foulée;
    • Une inflammation des tendons à l’intérieur de la cheville;
    • Le port de chaussures qui cadrent mal avec les dimensions du pied.

    Prévenir l’apparition du syndrome du canal tarsien

    Évidemment, la meilleure initiative préventive du syndrome du canal tarsien passe par la détection précoce de celui-ci.

    Toutefois, la mise en place d’autres mesures de prévention peut réduire les chances de voir les symptômes apparaître telles que :

    • Pratiquer régulièrement une activité ou un sport de faible intensité;
    • Maintenir un poids santé;
    • Accorder suffisamment de repos à ses membres inférieurs;
    • Opter pour des chaussures qui s’accommodent bien aux dimensions du pied sans être trop serrées;
    • Réduire le temps dédié aux activités comme le ballet ou la course à pied;
    • Masser régulièrement la plante des pieds en remontant jusqu’aux mollets.

    Si les signes d’une inflammation sont flagrants, il est recommandé de mettre de la glace sur le pied pour réduire l’enflure.Dans un cas où la douleur est persistante ou que la région atteinte refuse de dégonfler, il est préférable de faire appel à un professionnel de la santé comme le podiatre.

    Traitements médicaux

    Puisque le syndrome du canal tarsien a des répercussions gênantes sur le quotidien, l’administration d’un traitement médical est souvent nécessaire.

    Une fois le diagnostic bien établi, le podiatre suggère un plan thérapeutique selon la gravité de la situation.

    Ces méthodes de traitements penchent alors vers :

    • L’injection de cortisone dans la zone douloureuse;
    • La prescription d’orthèses plantaires sur mesure ou de chaussures orthopédiques;
    • La pose d’un bandage thérapeutique pour soulager le pied;
    • La prise d’anti-inflammatoires d’ordonnance.

    Même si le podiatre fait le maximum pour intervenir de façon peu invasive, il est probable qu’un état grave oblige la tenue d’une chirurgie orthopédique. 

    La chirurgie est alors organisée dans le but de réduire la compression du nerf qui engendre la douleur au pied.

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    Par contre, même si la portion informative du site de PiedRéseau présente des renseignements pertinents, rien ne vaut une vraie consultation avec le podiatre.

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    Questions fréquentes

    Qu’est-ce que le syndrome du canal tarsien? 

    Le syndrome du canal tarsien est une compression du nerf tibial postérieur. Cette compression entraîne une inflammation du canal fibreux (canal tarsien) du pied, ce qui peut causer d’importantes douleurs à la cheville. 

    Quelles sont les complications possibles du syndrome du canal tarsien?

    Plus vous tardez à agir pour traiter ce syndrome, plus le niveau de compression du nerf tibial s’accentue. Ainsi, il sera difficile de diminuer les symptômes et vous soulager.

    Quelles sont les activités à risque de nous faire développer un syndrome du canal tarsien?

    Il n’en existe pas particulièrement. Ce qui cause cette problématique est surtout le port de chaussures non adaptées, qui appuient sur l’intérieur de la cheville. Un niveau d’intensité trop élevé lors du sport ou encore une mauvaise posture peuvent aussi provoquer cette compression du nerf tibial. 

    Comment traiter le canal tarsien sans chirurgie? 

    Il est possible de traiter cette pathologie par la prise d’anti-inflammatoire, par le port de chaussures bien adaptées, par le port d’orthèses sur mesure ou encore par l’injection de cortisone dans la zone affectée. La pose d’un bandage peut aussi être nécessaire. 

    Quand la chirurgie podiatrique s’avère nécessaire pour traiter le syndrome du canal tarsien? 

    Lorsque le niveau de compression est tel que la douleur ne diminue pas, la chirurgie podiatrique devient alors la seule option. La chirurgie de décompression peut alors être pratiquée.

    Quel est le temps de récupération prévu après le traitement contre le syndrome du canal tarsien? 

    Le temps de récupération suite à un syndrome de canal tarsien est très variable. Cette période peut s’étendre de quelques semaines à plusieurs mois dépendant de la sévérité de la pathologie qui vous affecte. Selon l’évolution de votre situation, des traitements adaptés seront effectués.

    Le syndrome fémoro-patellaire

    Syndrome fémoro-patellaire

    Aussi appelé syndrome fémoro-rotulien, le syndrome fémoro-patellaire découle d’un malfonctionnement des structures internes du genou et du fémur.

    Courante chez les sportifs, cette pathologie est d’autant plus douloureuse lorsque la rotule est soumise à un stress répété.

    Le syndrome fémoro-patellaire non traité peut engendrer une usure prématurée du cartilage et provoquer des dommages irréversibles.

    Voyons ses caractéristiques, ce qui provoque son apparition ainsi que les manières de le tenir à l’écart.

    Symptômes du syndrome fémoro-patellaire

    Une affection de la rotule comme le syndrome fémoro-patellaire déclenche des symptômes pouvant être similaires à ceux d’autres pathologies.

    Il est donc capital de savoir les discerner correctement.

    Généralement, un syndrome fémoro-rotulien se manifeste à travers ces signes :

    • Une douleur sourde à l’avant du genou, pouvant s’étendre profondément jusqu’à la rotule
    • Un inconfort qui apparaît durant l’activité physique et qui persiste par la suite
    • Des gestes quotidiens entravés par la douleur, comme monter des escaliers ou s’accroupir
    • Un craquement perceptible lors de la flexion des jambes
    • Le genou atteint jouit d’une moins bonne mobilité vers l’intérieur et une plus grande mobilité vers l’extérieur

    Le fait de ne pas adresser ces symptômes dès qu’ils apparaissent peut compliquer la guérison de la blessure à la rotule.

    Sans compter les sérieuses complications encourues :

    • Une douleur qui revient de façon chronique
    • Une mobilité réduite à long terme
    • La dégénérescence du cartilage rotulien
    • L’arthrose

    Afin d’éviter ces répercussions, il est fortement conseillé de consulter un professionnel de la santé comme le podiatre lorsque des douleurs suspectes surviennent.

    Causes et personnes à risque

    Bien que la douleur liée au syndrome fémoro-patellaire soit davantage localisée au genou, la racine du problème est multifactorielle.

    Il est généralement admis que l’inflammation fémoro-rotulienne est le résultat d’un alignement articulaire inadéquat doublé d’une irritation du cartilage de la rotule.

    Les facteurs biomécaniques suivants peuvent être mis en cause :

    • Une déviation de l’axe naturel des genoux en varus ou en valgus
    • La pronation excessive des pieds lors de la marche
    • Une mauvaise posture globale
    • Le manque de souplesse des membres inférieurs
    • Une force musculaire insuffisante des jambes
    • Des genoux cambrés vers l’arrière
    • L’hypermobilité des rotules

    Outre les facteurs mécaniques, le syndrome fémoro-patellaire se déclare parfois chez certaines personnes plus que d’autres.

    On pense par exemple à : 

    • L’individu qui pratique un sport qui exerçant un stress répété sur le fémur et la rotule, comme la course à pied ou le soccer
    • Les travailleurs pratiquant une activité professionnelle qui exige une flexion répétée des genoux ou une position assise prolongée
    • Les sportifs qui négligent l’échauffement avant l’entraînement et les étirements post-entraînement
    • Les adolescents en pleine croissance
    • Ceux qui portent des chaussures inadaptées à la pronation excessive de leurs pieds
    • Les gens de plus de 40 ans.

    Malgré la propension des sportifs à souffrir de ce trouble articulaire, personne n’est véritablement à l’abri de ce genre de problème.

    Il est donc préférable de consulter un professionnel de la santé dès l’apparition de symptômes inquiétants.

    Prévenir le syndrome fémoro-patellaire

    Comme toute affection musculo-squelettique des membres inférieurs, la guérison efficace d’un syndrome fémoro-patellaire passe par sa prévention.

    Bien évidemment, les sportifs doivent être particulièrement attentifs aux signes avant-coureurs du syndrome au même titre que les gens plus âgés.

    Toutefois, quelques petits gestes simples à mettre en oeuvre peuvent permettre à tous de s’en prémunir.

    Voici quelques pratiques à préconiser pour minimiser les risques liés au syndrome fémoro-patellaire :

    • Réduire la pratique de sports qui nécessitent une flexion répétée des genoux
    • Éviter les activités physiques de longue haleine comme la randonnée pédestre
    • Adopter une bonne routine d’échauffement avant une séance d’entraînement et des étirements complets après celle-ci
    • Porter des souliers adaptés à la morphologie et au mouvement des pieds
    • Si une légère douleur se déclare, appliquer de la glace sur les genoux endoloris
    • Modérer la vitesse d’augmentation du niveau d’intensité d’un exercice 

    Malgré l’adoption de ce genre d’éléments préventifs, il se peut que les encombres causés par le syndrome fémoro-patellaire nécessitent l’intervention d’un professionnel de la santé.

    Traitements médicaux

    En plus de permettre un diagnostic précis, la consultation en clinique permet d’administrer le traitement le plus adapté à la gravité de la condition.

    Afin de comprendre l’origine des douleurs, le podiatre procède d’abord à quelques examens comme :

    • L’examen biomécanique
    • L’évaluation posturale
    • La numérisation 2D ou 3D des pieds

    Une fois le syndrome fémoro-patellaire bien identifié, le podiatre propose les méthodes thérapeutiques suivantes : 

    • Des orthèses plantaires, pour corriger la pronation des pieds qui cause la douleur
    • Le bandage thérapeutique du pied ( taping )
    • La thérapie manuelle
    • Des anti-inflammatoires non stéroïdiens
    • Un programme ciblé d’exercices et d’étirements

    Si toutefois la douleur est due à une anomalie structurelle, le médecin traitant est plus susceptible de considérer une chirurgie comme l’ostéotomie de réalignement.

    L’intervention chirurgicale n’agit cependant qu’à titre de thérapie de dernier recours et le podiatre fait généralement son possible pour proposer des alternatives plus conservatrices à partir du pied.

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    Les crampes musculaires

    Problème rencontré de façon assez universelle, les crampes musculaires peuvent apparaître dans des circonstances variées.

    Une crampe se définit par des contractions involontaires et soudaines d’un ou plusieurs muscles.

    Bien qu’une crampe musculaire soit de courte durée, elle entraîne souvent une douleur intense, particulièrement dans la région du mollet.

    Si ces contractions musculaires sont la plupart du temps bénignes, ce n’est pas le cas de toutes.

    Nous vous proposons donc d’apprendre à reconnaître les symptômes problématiques des crampes musculaires, ainsi que leurs causes et traitements.

    Les symptômes problématiques

    Dans la majorité des cas, la présence de crampes musculaires n’est pas inquiétante. C’est donc surtout la nature des symptômes qui l’accompagnent qui devrait être scrutée.

    On pense par exemple à des signes tels que :

    • Des crampes musculaires dans les mollets ou sous les pieds
    • Des épisodes de crampe qui reviennent souvent ou qui durent longtemps
    • Une faiblesse d’ordre musculaire
    • Une perte de sensation avant ou après une crise de crampe

    Advenant la détection de symptômes semblables, il pourrait être judicieux de consulter un professionnel de la santé.

    Un diagnostic pourrait en effet permettre d’écarter des causes mécaniques ou des troubles médicaux plus sérieux comme l’hypothyroïdie.

    Les différents types de crampes musculaires

    Lorsqu’une crampe musculaire survient, il peut être tentant de l’attribuer à un simple manque d’hydratation.

    Or, chaque série de crampes musculaires n’est pas due à la même chose. C’est pourquoi il convient de définir les différents types de crampes susceptibles de se déclarer. 

    • Les crampes sportives : elles apparaissent en réponse à un effort soutenu et intense. Celles-ci surviennent également quand l’athlète néglige sa préparation physique, son échauffement ou ses étirements. Ce type de crampe est facilité par la perte importante de liquide (sudation excessive).
    • Les crampes métaboliques : souvent, les crampes de cette nature sont causées par la déshydratation. Elles peuvent néanmoins aussi témoigner d’une carence en vitamines B (B1, B5 et B6) ou d’une insuffisance en potassium.
    • Les crampes nocturnes : on les rencontre plus fréquemment chez les enfants en bas âge puisqu’elles peuvent être associées à la croissance. Toutefois, des crises de crampes nocturnes trop violentes ou qui persistent devraient faire l’objet d’une attention médicale.
    • Les crampes pathologiques : les épisodes de crampes musculaires sont parfois causés par des troubles médicaux. Il peut entre autres s’agir du diabète, de la poliomyélite, de la maladie de Parkinson, de la sclérose en plaques ou encore d’ennuis d’ordre circulatoire.

    Les crampes orthopédiques : il arrive parfois que les crampes musculaires soient le résultat d’une configuration plantaire inhabituelle ou d’une ancienne blessure au pied. Une personne portant des chaussures inadéquates pour ses pieds plats ou creux risque de s’y exposer davantage.

    Les facteurs qui aggravent les crampes musculaires

    Outre celles qui sont d’origine pathologique, la majorité des crampes sont souvent bénignes. Elles n’ont donc pas de cause à proprement parler.

    Par contre, il n’est pas exclu que d’autres facteurs contribuent à augmenter la fréquence et l’intensité des crampes musculaires douloureuses aux pieds.

    Voici quelques-uns des éléments potentiellement aggravants :

    • Une mauvaise hydratation globale
    • Une préparation sportive insuffisante
    • L’hyperhidrose
    • Le vieillissement
    • La consommation excessive d’alcool, de caféine ou de tabac
    • Une température froide
    • Une prise de poids rapide, dans le cadre d’une grossesse par exemple
    • Le port de chaussures inadaptées à la plante du pied
    • L’accumulation de fatigue ou de stress

    Il est probable que des paramètres plus complexes soient responsables des inconforts provoqués par les crampes musculaires aux pieds.Si tel est le cas, ceux-ci pourront très probablement être éclaircis par l’examen du podiatre.

    Prévenir les crampes musculaires

    Décidément, les crampes musculaires sont sournoises. Et, même si elles ont tendance à se manifester de façon sporadique, elles sont tout à fait évitables.

    Les démarches suivantes peuvent d’ailleurs aider à les combattre ;

    • Éviter de s’entraîner immédiatement après un repas
    • Boire un minimum d’un litre d’eau par jour
    • Limiter sa consommation de caféine, de tabac et d’alcool
    • S’abstenir de dormir en pointant les pieds
    • Établir une routine stricte d’échauffements avant le sport
    • Porter des chaussures mieux adaptées aux pieds et aux activités
    • Réduire l’utilisation de talons hauts

    Outre les mesures préventives énumérées plus haut, il est parfaitement envisageable de s’attaquer aux crampes musculaires lorsqu’elles se présentent.Habituellement, des mouvements simples suffisent à soulager rapidement une crampe au pied ou à la jambe.

    Traitements médicaux

    Les crampes musculaires sont rarement problématiques. Lorsqu’elles le sont, ces dernières sont davantage le symptôme d’une affection plus grave.

    C’est pourquoi un traitement direct est généralement inutile.

    Cependant, pour les crampes aux membres inférieurs qui sont causés par une déformation plantaire ou un trouble biomécanique, certaines méthodes thérapeutiques peuvent s’appliquer.

    Afin de résoudre le problème à sa source, le podiatre suggère :

    • Une prescription d’orthèses plantaires sur mesure
    • Des chaussures adaptées
    • Des étirements spécifiques
    • Des talonnettes de soutien
    • Une routine d’exercices et d’étirements de la voûte plantaire

    S’il n’est pas en mesure de traiter les crampes d’origine pathologique, le podiatre peut toutefois vous orienter vers le bon professionnel de la santé.

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    Vous souhaitez en apprendre plus sur les crampes musculaires? Notre site est plein d’informations sur les différentes pathologies susceptibles d’affecter vos pieds et vos jambes!

    Toutefois, même si les informations présentes sur le site de PiedRéseau sont pertinentes, rien ne vaut la consultation en clinique avec votre podiatre.

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    Les crevasses au pied

    Les fissures aux pieds

    Les fissures aux pieds apparaissent surtout sur le talon et l’avant-pied.

    Elles surviennent en réponse à une pression exercée sur la plante des pieds. 

    Il n’est donc pas complètement faux d’associer les fissures du pied à d’autres problèmes dermatologiques du pied comme les cors et les callosités. 

    Néanmoins, les crevasses au pied se distinguent de ces dermatoses, notamment par les emplacements où elles se manifestent.

    Des fissures aux pieds non traitées mènent parfois à des complications incommodantes. 

    Pour échapper à des inconvénients superflus, il est donc avantageux de savoir les identifier.

    Voici ce qui caractérise les fissures aux pieds.

    Signes avant-coureurs

    Résultat d’une friction ou d’une pression inadéquate à la plante du pied, la crevasse plantaire passe par différentes étapes avant de devenir véritablement problématique.

    Les signes suivants appellent à la prudence quant à la possible apparition de fissures aux pieds :

    • Une couche de corne s’agglomère dans la région du talon et occasionnellement sous l’avant du pied
    • La zone atteinte présente un aspect blanchâtre
    • Les peaux mortes et les squames se multiplient
    • La peau plantaire est plus rugueuse et plus sèche qu’à l’habitude
    • Les ampoules aux talons reviennent fréquemment

    Éventuellement, s’ils ne font pas l’objet d’un traitement, ces effets déplaisants provoquent des lésions plus graves comme les fissures aux pieds.

    On distingue alors des signes comme :

    • Une perte d’élasticité de la membrane de peau sous le pied
    • La formation de crevasses aux talons et dans la zone de l’avant-pied
    • L’apparition d’une douleur aux pieds qui s’accentue pendant la marche
    • Des lésions parfois profondes pouvant se mettre à saigner

    Une plaie ouverte comme la fissure au pied augmente grandement les chances qu’une infection s’y déclare.Voilà pourquoi la manifestation d’une blessure profonde au pied ne devrait jamais être prise à la légère.

    Complications possibles

    Les fissures aux pieds ne sont évidemment pas toujours synonymes de danger.

    Toutefois, dans certaines conditions, la négligence peut ouvrir la porte aux bactéries et infections qui n’attendent qu’une lésion pour s’infiltrer.

    On pense entre autres à :

    • Une verrue plantaire
    • Un pied d’athlète (tinea pedis)
    • Une inflammation des tissus atteints

    Dès que les symptômes semblent inquiétants, il est important de consulter un podiatre ou un professionnel médical.

    Cela est particulièrement nécessaire si vous souffrez d’une condition qui pourrait compliquer davantage la rémission.

    Causes et facteurs aggravants

    Causée par une surproduction de kératine, l’apparition de fissures aux pieds peut être accentuée par une multitude de facteurs.

    Ces facteurs peuvent être liés autant à l’environnement qu’au mode de vie du patient atteint.

    Généralement, les conditions favorables à l’émergence des fissures aux pieds sont :

    • Une forte sensibilité de l’épiderme 
    • La pratique d’un sport d’impact comme la course à pied
    • Un manque d’hydratation de la plante des pieds
    • Une mauvaise circulation sanguine, parfois attribuable à un pied diabétique
    • La marche pieds nus
    • Un surplus de poids
    • Le port de souliers offrant peu d’appui au talon, par exemple des sandales ouvertes ou des talons aiguilles
    • Un climat sec ou froid
    • Des malformations plantaires comme le pied plat ou le pied creux
    • Un débalancement biomécanique ou postural comme des genoux valgus ou varus
    • L’oignon de pied (hallux valgus)
    • Une pronation excessive lors de la marche

    Si vous soupçonnez qu’un élément biomécanique ou morphologique est à l’origine de vos craquelures aux pieds, le podiatre est une ressource à considérer.Celui-ci dispose d’une foule d’outils pour diagnostiquer la cause du phénomène.

    Prévention

    Puisque la majorité des déclencheurs des fissures aux pieds sont liés aux habitudes de vie, la prise de précautions est facile à orchestrer.

    Les mesures suivantes peuvent en restreindre l’émergence :

    • Examiner régulièrement la plante des pieds, surtout en cas de diabète
    • Nettoyer quotidiennement les pieds avec un savon doux
    • Hydrater la peau du pied après le lavage et avant de dormir à l’aide d’une crème réparatrice
    • Éviter de marcher trop souvent sans souliers
    • Porter des chaussures adaptées à la morphologie des pieds 
    • Modérer le port de sandales ouvertes ou de talons aiguilles
    • Faire l’acquisition de pansements-talonnières contenant un agent hydratant

    Il peut être tentant de poncer la base du pied pour se débarrasser de la peau morte ou des callosités.

    Toutefois, cette initiative doit être considérée avec prudence puisqu’elle est susceptible de déclencher ou de propager une infection.

    Ici, une légère exfoliation devrait suffire, pourvu qu’elle vise un pied sain.

    Traitements médicaux

    Dans l’éventualité d’une atteinte plus sévère au talon et à l’avant-pied, une consultation en clinique podiatrique se veut une bonne option à considérer.

    Suivant la formulation d’un diagnostic de fissures aux pieds, le podiatre propose des traitements tels :

    • Des soins des pieds, pour retirer les callosités et hydrater la peau
    • La prescription d’onguents topiques
    • Des orthèses plantaires sur mesure, pour corriger un déséquilibre à l’origine des fissures
    • Un pansement thérapeutique, pour protéger le pied atteint
    • Des chaussures conformes à la configuration des pieds

    Comme il est possible que les lésions soient dues à un défaut structurel, le podiatre effectue parfois des tests complémentaires comme l’examen biomécanique ou l’imagerie posturale du pied.

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    Les crevasses au talon

    Le talon joue un rôle indispensable dans le maintien de l’équilibre du corps. Pour s’acquitter de cette tâche, il est soumis à une pression particulièrement forte. 

    En temps normal, quand le corps est équilibré correctement, la peau du talon ne subit pas une pression inégale. Or, dans certains cas, l’épiderme de cette partie du pied est mal sollicité ou votre peau est particulièrement vulnérable aux conditions externes.

    Combiné à un frottement et un assèchement du talon, ce débalancement provoque alors ce qu’on appelle des crevasses.

    D’abord superficielles, les fissures peuvent éventuellement provoquer des entailles très profondes et s’infecter.

    Ce problème de peau peut provoquer des douleurs et un inconfort allant jusqu’à rendre la marche pénible. 

    Même si elles sont généralement faciles à traiter, les crevasses du talon sont à prendre au sérieux.

    Symptômes et signes avant-coureurs

    D’apparence parfois inoffensive, le talon crevassé passe par un certain nombre de stades avant de devenir problématique. Pour intervenir avant d’en arriver à l’infection, il convient de savoir en reconnaître les symptômes.

    Cette pathologie de la peau du talon est facilement identifiable. Avant de se craqueler, elle présente les signes suivants :

    • Une peau tendue lorsque le talon est sollicité 
    • Une peau sensible
    • Un assèchement considérable
    • Des démangeaisons
    • Une peau brunâtre

    Ensuite, si la peau du talon ne reçoit pas les soins adéquats, celle-ci peut empirer et voir apparaître des crevasses douloureuses.

    Les symptômes sont alors davantage tournés vers :

    • Un talon extrêmement sec dans son entièreté
    • Une peau blanchâtre, jaunâtre ou rougeâtre
    • Une desquamation (une peau qui pèle)
    • Des saignements au talon
    • Des lésions qui s’infectent
    • Des difficultés à se déplacer

    Dans les cas les plus avancés, une plaie qui ne bénéficie pas du traitement approprié peut faire place à des infections plus graves. 

    Un pied d’athlète et une infection bactérienne font partie des pathologies susceptibles de s’y développer dans les conditions propices.

    Si certains symptômes vous inquiètent ou que les crevasses vous font souffrir, il est important de consulter un podiatre ou un professionnel de la santé.Il sera en mesure de déterminer les causes précises de votre condition et de vous proposer le traitement qui répond le mieux à votre situation.

    Causes et facteurs de risque

    Les crevasses du talon peuvent se manifester en réponse à des facteurs plutôt variés.

    On peut entre autres évoquer des situations comme :

    • Un climat chaud et sec
    • Une déshydratation prolongée de la peau non traitée qui empêche la régénération des cellules cutanées
    • Des callosités non traitées qui se fendent
    • Le port régulier de chaussures ouvertes
    • La pratique d’un sport à haute intensité comme la course à pied ou le tennis
    • Le choix d’un soulier mal ajusté ou qui offre peu de support au talon
    • La marche pieds nus
    • Un surplus de poids
    • Un régime alimentaire faible en vitamines et minéraux
    • Une pronation sévère des pieds
    • Les pieds creux

    Certaines maladies ou affections sont parfois aussi responsables de talons crevassés :

    • Le psoriasis : il assèche la peau et provoque une inflammation qui facilite l’apparition de crevasses au talon.
    • Le diabète : le pied diabétique n’a pas la même hydratation naturelle que le pied sain, il est donc plus sensible aux callosités et aux fissures.
    • L’hypothyroïdie : elle assèche et refroidit la peau, la rendant susceptible de craquer à divers endroits.
    • L’eczéma : cette maladie de peau provoque l’apparition de plaques et de démangeaisons qui permettent aux fissures de se développer.

    Prévention des crevasses au talon

    Bien que les crevasses au talon aient rarement des complications fâcheuses, il convient tout de même de savoir les prévenir. 

    Des mesures simples, mais efficaces peuvent être utilisées en ce sens :

    • Hydrater de façon quotidienne le talon et la plante des pieds
    • Retirer régulièrement la corne accumulée à l’aide d’une lime exfoliante
    • Prendre des bains de pieds afin de ramollir la peau et faciliter l’exfoliation
    • Choisir des souliers ajustés qui supportent les talons et l’avant du pied de façon adéquate
    • Maintenir un poids santé
    • Éviter les sports qui sollicitent le talon de façon excessive comme la course à pied sans la chaussure adéquate
    • Éviter le plus possible les chaussettes faites de matières synthétiques

    Si toutefois l’adoption de ces dispositions ne parvient pas à soulager la douleur, une consultation chez un podiatre doit être considérée.

    Traiter les crevasses au talon

    Le podiatre est le professionnel du pied sous toutes ses facettes. Pour les douleurs musculaires, les troubles du squelette ainsi que pour les problèmes dermatologiques du pied. 

    Il est donc en mesure de prendre en charge le diagnostic et le traitement des crevasses au talon.

    Après l’évaluation du pied par le podiatre, celui-ci met à votre disposition plusieurs types de traitement. Il tentera cependant de sélectionner les thérapies les moins invasives possible.

    Ses suggestions pourront pencher vers :

    • Les soins des pieds, avec des bains de pieds ou un prétraitement émollient supervisé par une équipe médicale
    • Des orthèses plantaires sur mesure, afin de corriger le débalancement et soulager le talon crevassé.
    • Le retrait des callosités gênantes qui peuvent causer des lésions
    • Des chaussures adaptées à la morphologie du pied, pour soutenir davantage le talon
    • Un pansement spécifique pour protéger le talon crevassé pendant la guérison
    • Une crème hydratante d’ordonnance

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    Vous avez encore des questions ? Sachez que nous publions régulièrement des articles sur le sujet!

    Toutefois, bien que le site de PIEDRÉSEAU contienne une multitude d’informations sur les descriptions des pathologies des ongles d’orteils, il ne remplace pas une consultation avec un podiatre.

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    Les déformations du pied

    Les déformations du pied

    En temps normal, même les pieds en bonne santé sont vulnérables aux traumatismes et aux blessures qui en résultent.

    Mais qu’en est-il des déformations du pied ?

    À vrai dire, lorsque les conditions propices sont réunies, tous les pieds sont susceptibles de se déformer.

    Voyons dans quelles conditions les pieds peuvent être déformés et quelle sont les approches thérapeutiques existantes pour y remédier.

    Les différentes malformations du pied

    Avant de préciser les symptômes qui pourraient accabler une victime de déformations plantaires, il convient d’identifier les différents types de malformations du pied.

    Voici 7 sortes de déformations plantaires que l’on rencontre chez l’adulte :

    • Le pied plat : contrairement au pied moyen ou normal, le pied plat comporte une voûte plantaire affaissée. Avant la croissance, la quasi-totalité des humains dispose de ce type de pied.
    • Le pied creux : un pied dit « creux » se distingue par sa cambrure trop accentuée de l’arche. Bien qu’il soit régulièrement associé à des facteurs génétiques, on rencontre aussi le pied creux acquis chez les sportifs ou en lien avec des troubles neurologiques. 
    • Le pied bot : cette déformation du pied se divise en deux sous-catégories qui sont le pied bot positionnel et le pied bot véritable. Le premier est dû à la position du fœtus dans le ventre de la mère alors que le second se veut une vraie malformation du pied. Dans le cas du pied bot véritable, les structures musculo-squelettiques sont affaiblies et nécessitent des traitements plus invasifs.
    • L’hallux valgus (oignon du pied) : l’oignon du pied est une déviation de l’articulation du gros orteil vers l’extérieur. Celui-ci touche particulièrement les femmes qui portent souvent des talons hauts.
    • Le quintus varus (oignon du tailleur) : à l’opposé de l’hallux valgus, cette déformation du pied implique le petit orteil. Les cas les plus sévères voient le cinquième orteil se positionner au-dessus du quatrième.
    • Les orteils marteaux : dans cette situation, les doigts de pied empiètent les uns sur les autres, ce qui augmente le risque de luxation des orteils.
    • L’hallux rigidus : il s’agit d’une forme d’arthrose qui s’attaque à l’articulation du gros orteil en le raidissant, ce qui provoque des déformations.

    Les symptômes d’une déformation au pied

    Les diverses déformations qui peuvent nuire aux pieds sont certes différentes, mais elles causent souvent des douleurs similaires.

    Les symptômes suivants peuvent d’ailleurs être liés à la plupart des déformations du pied :

    • Des douleurs intermittentes ou soutenues aux pieds; 
    • Des douleurs articulaires liées à une compensation musculo-squelettique;
    • Des difficultés à se chausser confortablement;
    • Une mobilité réduite du pied, des orteils ou de la cheville;
    • L’accumulation de cors et de callosités; 
    • Une modification de la façon de marcher (pronation);
    • Des déformations des ongles des orteils ou une tendance à faire des ongles incarnés à répétition;
    • Des irritations dermatologiques du pied et des orteils;
    • Des fissures aux pieds ou des crevasses aux talons;
    • Un inconfort lombaire.

    En identifiant ces signes avant-coureurs, il est possible de traiter les déformations du pied avant qu’elles deviennent véritablement dommageables.

    Sans une prise en charge rapide, les complications suivantes sont à envisager :

    • Une fasciite plantaire;
    • Une épine de Lenoir;
    • Un névrome de Morton;
    • Une métatarsalgie;
    • Des bursites;
    • Des troubles posturaux;
    • Des tendinites multiples;
    • Des capsulites;
    • De l’arthrose; 
    • Une tendinite au tendon d’Achille.

    Causes et facteurs de risque

    Bien qu’il existe une grande variété de déformations du pied, on peut relier la majorité d’entre elles à une poignée de facteurs aggravants.

    On pense par exemple à :

    • L’hérédité;
    • L’embonpoint;
    • Le port de chaussures trop petites ou mal adaptées aux pieds;
    • Une maladie dégénérative comme l’arthrite;
    • Le vieillissement;
    • Une maladie chronique comme le diabète;
    • La marche pieds nus;
    • Une blessure ou une infection du pied mal soignée;
    • La pratique régulière d’un sport à haute intensité comme la course à pied.

    Prévenir les déformations plantaires

    Toutes les déformations du pied ne sont pas évitables, mais, pour celles qui le sont, des initiatives de prévention peuvent permettre d’en réduire les effets.

    Les méthodes préventives ci-dessous contribuent à diminuer l’apparition d’une malformation du pied :

    • Limiter le port de souliers à talons hauts et de chaussures qui supportent mal les talons comme des sandales.
    • Opter pour des souliers qui offrent assez d’espace aux orteils.
    • Maintenir un poids santé.
    • Faire des exercices de renforcement et des étirements pour mobiliser adéquatement les structures du pied.
    • Quand une douleur persistante se déclare, éviter de poursuivre un sport de haute intensité.
    • Se protéger des effets de la sédentarité en pratiquant des sports de faible ou moyenne intensité comme le vélo, la marche ou la natation.

    Si ces habitudes ne parviennent pas à ralentir suffisamment la déviation des pieds, il est recommandé de visiter un médecin ou un podiatre.

    Les traitements podiatriques

    La manière d’aborder une déformation plantaire dépend toujours du diagnostic établi par le podiatre traitant.

    Généralement, celui-ci aborde les malformations du pied à l’aide de traitements comme :

    • La prescription d’orthèses plantaires sur mesure;
    • Le port de chaussures orthopédiques; 
    • L’utilisation d’attelles de jour ou de nuit; 
    • Le port de bottes de décharge; 
    • L’ablation des cors et des callosités gênantes;
    • L’injection de cortisone;
    • La prescription d’anti-inflammatoires;
    • La pratique d’une thérapie manuelle du pied.

    La chirurgie podiatrique n’est pas systématiquement envisagée, mais elle peut être considérée en cas de déformation grave du pied.

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    Les douleurs au bas du dos (lombalgie)

    La douleur au bas du dos (lombalgie)

    La douleur au bas du dos (ou lombalgie) prend beaucoup d’expansion. Des données de la National Institute of Neurological Disorders and Strokes (NIH) indiquent qu’environ 4 individus sur 5 seront atteints d’une forme de lombalgie au cours de leur vie. Il s’agit aussi de l’une des principales causes d’arrêt de travail dans le monde.

    Comme son nom l’indique, la lombalgie affecte vos vertèbres lombaires (il y en a 5 au total). Elles sont situées dans le bas de votre colonne vertébrale, au-dessous des côtes. Le sacrum, qui relie votre coccyx à votre colonne, peut également être affecté par ce type de douleur.

    Dans certains cas, la douleur peut descendre jusqu’à vos fesses, vos cuisses, vos genoux, vos jambes et vos pieds. Ce type de mal peut s’expliquer, entre autres, par le fait que nous sommes des bipèdes. En effet, notre colonne vertébrale est initialement conçue pour les animaux à quatre pattes, mais notre évolution a ouvert la porte à des problèmes de dos.

    Bien que la douleur au bas du dos disparaisse souvent d’elle-même, un traitement podiatrique est parfois nécessaire pour enrayer ce problème, pouvant lourdement hypothéquer le quotidien. En effet, la lombalgie est parfois due à un désalignement de vos pieds ou encore à des pieds plats. Avoir une jambe plus courte que l’autre est également un facteur de risque.

    Découvrez les types de douleur au bas du dos, ses causes et les manières dont le podiatre peut traiter cette pathologie.

    Les causes de la lombalgie

    Il existe 2 types de douleurs au bas du dos. Et elles ont toutes deux des causes différentes :

    • La lombalgie commune

    Il s’agit de la douleur lombaire la plus fréquente. Cette douleur n’est pas liée à une inflammation, une infection, une tumeur ou un quelconque traumatisme. La lombalgie commune désigne ainsi toutes les douleurs au bas du dos qui ne sont pas la cause d’une maladie spécifique. Elle survient généralement en raison du vieillissement naturel de votre colonne ou de vos muscles .

    Ce type de douleur peut être :

    • Aiguë (durée de moins de 4 semaines)
    • Subaiguë (durée entre 4 semaines et 3 mois)
    • Chronique (durée de plus de 3 mois)

    Même si la lombalgie commune n’est généralement pas dangereuse, il faut consulter un professionnel de la santé si elle est chronique. Tolérer cette douleur pendant une trop longue période peut limiter vos mouvements, causer des raideurs articulaires et affaiblir vos muscles.

    • La lombalgie symptomatique (ou spécifique) :

    Cette douleur lombaire est plus rare (environ 15 % des cas). Elle est aussi plus problématique. Elle est causée par une autre pathologie, comme :

    • Une infection des vertèbres (infection rachidienne)
    • Une tumeur
    • Une fracture osseuse
    • Une arthrose
    • Une malformation osseuse

    Il n’est pas toujours évident de déterminer le type de lombalgie qui vous afflige. Cependant, consultez sans attendre si :

    • Vous êtes atteint ou avez été atteint d’un cancer
    • Vous avez perdu beaucoup de poids en peu de temps
    • Votre douleur se manifeste surtout lorsque vous êtes couché
    • Vous éprouvez des difficultés à uriner
    • Vous avez subi un important traumatisme

    La lombalgie symptomatique signifie que vous souffrez d’une pathologie plus grave qu’un simple mal de dos. Il faut donc agir promptement si vous pensez en être atteint.

    D’autres causes peuvent engendrer des lombalgies, dont :

    • Des mouvements trop brusques
    • Des gestes répétitifs
    • Le blocage d’un nerf dans le dos
    • Une colonne trop courbée

    Les personnes à risque

    Même si les douleurs lombaires peuvent toucher n’importe qui, certaines personnes sont plus à risque d’en souffrir :

    • Les personnes obèses
    • Les personnes de 50 ans et plus
    • Les gens aux pieds plats, creux ou avec un désordre biomécanique
    • Les femmes enceintes
    • Les gens qui travaillent debout ou qui doivent traîner de lourdes charges
    • Les fumeurs
    • Les personnes dépressives, stressées ou anxieuses
    • Les sédentaires
    • Les sportifs qui ne s’étirent pas suffisamment
    • Les femmes qui portent souvent des talons hauts
    • Les gens à la mauvaise posture

    Si vous avez souvent mal au cou ou à la poitrine, vous pourriez également être plus à risque. La lombalgie est également héréditaire. Ainsi, si des membres de votre famille souffrent de problèmes de dos, il vaudrait mieux être vigilant.

    Comment prévenir la douleur au bas du dos ?

    Le meilleur des traitements est d’abord et avant tout la prévention. Même si lombalgie survient fréquemment, il est possible d’en amoindrir les effets ou de carrément l’éviter. La clé est de rester attentif à votre posture.

    Au travail par exemple, il est recommandé de vous asseoir le dos bien droit. Et si vous devez souvent soulever des objets lourds, veillez à bien plier les jambes plutôt que le dos. Prévoyez aussi des moments pour relaxer votre dos. Toutefois, rester couché sur une longue période ne règlera pas la situation. La clé est de faire de l’exercice sur une base régulière et de connaître vos limites. L’activité physique est la meilleure façon de conserver la résistance de votre dos. Mais n’oubliez pas de bien vous échauffer !

    Autre facteur à surveiller : vos souliers. Assurez-vous que vos pieds aient un bon soutien. Évitez de porter des talons hauts sur une trop longue période. Idem pour les sandales de type gougounes ou Crocs.

    Certaines habitudes de vie récentes peuvent aussi contribuer à l’apparition d’une douleur au bas du dos. Vous passez probablement de nombreuses heures par semaine devant un ordinateur ou penché devant l’écran de votre téléphone intelligent. Les vertèbres de votre cou sont alors très sollicitées. Pensez à changer de position !

    Les avantages de la podiatrie pour soulager la lombalgie

    Le podiatre peut vous aider à vous soulager des douleurs lombaires chroniques, qui vous rongent depuis longtemps.

    En effet, comme vos pieds affectent directement votre posture, un désalignement de ceux-ci peut provoquer des douleurs au dos. Un podiatre peut ainsi vous aider à trouver le traitement qui vous convient le mieux. Il peut également vous recommander à d’autres professionnels de la santé, selon votre situation. La physiothérapie peut notamment être requise pour bien compléter votre rétablissement.

    Parfois, un traitement peut être évité simplement avec de bons conseils. Le podiatre peut notamment vous aider à bien choisir vos souliers en fonction de la morphologie de votre pied. Ainsi, vous évitez de provoquer un déséquilibre dans la mécanique de votre corps.

    La podiatrie vous permet de bénéficier d’un traitement adapté à vos besoins pour soulager vos douleurs au bas du dos.

    Pour s’assurer de vous donner le traitement le plus approprié à votre situation, le podiatre va :

    • Effectuer un examen biomécanique : le podiatre effectue une évaluation exhaustive de votre posture et détermine s’il y a des désalignements. Il s’informe également de vos antécédents médicaux et de vos habitudes de vie afin d’avoir un portrait global de la situation. Il étudie également toute la mécanique de votre pied, lorsqu’il est immobile ou en mouvement.

    Les traitements podiatriques pour la douleur au bas du dos

    Parmi les traitements possibles pour vous soulager, le podiatre pourrait notamment opter pour :

    • Les orthèses plantaires : les orthèses sur mesure ont pour but de stabiliser vos pieds et de bien les aligner. De cette manière, vos jambes, vos genoux, vos hanches et votre dos se positionnent adéquatement. Les orthèses peuvent également réduire certains points de pression sur vos pieds et ainsi prévenir la raideur musculaire.
    • L’injection de cortisone : si votre douleur lombaire est secondaire à une douleur au pied l’injection de cortisone est une solution à envisager pour soulager votre pied et, du même coup, diminuer les répercussion sur votre dos du même coup. Cette médication, issue d’une hormone naturelle, a d’excellentes propriétés anti-inflammatoires et peut soulager de nombreuses douleurs articulaires.

    Pour soutenir davantage votre traitement, il peut vous être recommandé de poursuivre le travail à domicile. Si votre douleur devient intense, il existe des moyens de vous soulager dans le confort de votre foyer. Outre la prise d’analgésiques ou autres produits qui vous ont été prescrits par votre médecin, vous pouvez également faire des exercices de renforcement. Un physiothérapeuthe serait le professionnel tout indiqué pour vous en suggérer.

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    Les orteils marteaux, en griffe ou en maillet

    Les orteils marteaux

    Vous arrive-t-il de ressentir des douleurs aux orteils ? Craignez-vous de voir ceux-ci se tordre davantage ?  Si c’est le cas, vous souffrez peut-être d’une pathologie appelée les orteils marteaux.

    Les orteils marteaux, en griffe ou en maillet, se caractérisent par une déformation de l’orteil. La courbure des orteils affectés donne l’impression que ceux-ci sont en forme de V inversé ou de crochet. Il s’agit toutefois d’un problème auquel il est possible de trouver des solutions.

    Orteils marteaux, orteils en griffe, orteils en maillet : quelles sont les différences?

    Les orteils marteaux touchent un très grand nombre d’hommes et de femmes. Cette déformation des orteils se divise en 3 catégories. En plus des orteils marteaux, nous comptons également les orteils en griffe et les orteils en maillet.

    • Orteils marteaux : des trois, c’est souvent la déformation la plus problématique. L’articulation du dessus des orteils se met à ressortir de façon excessive, ce qui occasionne une friction sur la chaussure. Le port de la chaussure devient alors difficile et une grande douleur survient lors de la marche. Un podiatre peut vous aider à y remédier à l’aide de petites orthèses en silicone faites sur mesure pour vos orteils. Parfois, la chirurgie doit être considérée.
    • Orteils en griffe : il s’agit de la 2e plus fréquente contracture des orteils. Cette déformation ne cause habituellement pas de douleur sur le dessus des orteils, mais peut créer des cors au bout de ceux-ci, ce qui peut être très douloureux. Encore une fois, le podiatre peut vous aider à y remédier à l’aide de petites orthèses en silicone sur mesure pour vos orteils. Dans certains cas, la chirurgie peut être nécessaire.
    • Orteils en maillet : il s’agit d’un problème plus rare. L’ongle ne fait que changer de forme et, parfois, un petit cor se développe. Les douleurs sont donc modérées et la chirurgie est rarement nécessaire.

    Symptômes

    Les individus qui souffrent d’orteils marteaux peuvent ressentir différents symptômes, tout dépendant de la gravité de leur pathologie. En plus du problème d’esthétique, voici quelques problèmes avec lesquels ils doivent composer.

    Orteils marteaux et orteils en griffe :

    • Douleurs au niveau de l’orteil concerné
    • Formation de cor et de corne pouvant s’irriter
    • Risque de luxation, si la déformation existe depuis longtemps
    • Mobilité réduite ou douleur lors du mouvement de l’orteil
    • Élancement à l’avant du pied

    Orteils en maillet :

    • Déformation de l’ongle
    • Formation occasionnelle d’un petit cor
    • Irritation au niveau de l’articulation de l’orteil concerné

    Toutefois, dans la majorité des cas, une chirurgie ne sera pas nécessaire pour soulager vos symptômes.

    Causes

    Les causes des orteils marteaux, en griffe ou en maillet sont nombreuses. Parmi celles-ci, le port de chaussures inadéquates est fréquent. Voici les principaux facteurs pouvant être à l’origine de ces problèmes.

    • Chaussure inadaptée : une chaussure à talon haut ou inadaptée à votre pied d’une quelconque façon (ex. : trop serrée, manque de support, etc.) peut être à l’origine d’une déformation de vos orteils.
    • Facteurs héréditaires : certaines personnes ont une prédisposition génétique à ce type de problème podiatrique.
    • Pied creux et pied plat
    • Hallux valgus (oignon au pied)
    • Traumatisme des muscles ou des nerfs de la jambe ou du pied

    Prévention des orteils marteaux

    On peut essayer de prévenir les orteils marteaux ou tenter d’en freiner le développement. Pour ce faire, il est important de bien choisir les souliers.

    Une bonne chaussure se doit d’accorder suffisamment d’espace à vos orteils, mais également d’offrir un bon soutien à l’arche de votre pied.

    Si vous avez des doutes, consultez votre podiatre. Il vous donnera d’excellents conseils.

    Soins du podiatre

    Il existe plusieurs traitements pouvant vous aider à soulager les douleurs causées par les orteils marteaux. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à prendre rendez-vous avec un podiatre afin d’être guidé vers le bon traitement.

    • Orthèse orthodigitale (orthoplastie) : ce sont des orthèses en silicone durables fabriquées sur mesure pour être insérées au niveau des orteils et en diminuer la déformation. Elles éliminent les frictions de la chaussure qui rendent les orteils douloureux de diverses façons.
    • Attelle pour les orteils : certaines attelles pour les orteils qui ne sont pas fabriquées sur mesure pourraient être bien adaptées à votre condition : votre podiatre pourra vous guider vers celle qui est la plus adéquate pour vous.
    • Orthèses plantaires : celles-ci peuvent vous aider à redonner à vos pieds un bon équilibre musculaire de même qu’à prévenir l’aggravation de certains symptômes.
    • Injection de cortisone : ce traitement n’est utilisé qu’en dernier recours pour soulager les symptômes articulaires.
    • Chirurgie podiatrique : dans certains cas plus sévères, le podiatre conseille une chirurgie afin d’éradiquer le problème de façon permanente.

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    Les troubles d’insuffisance veineuse dans les jambes

    L’insuffisance veineuse des jambes se traduit par un mauvais retour sanguin des membres inférieurs vers le cœur.

    Sans un traitement adéquat, un tel trouble de la circulation comporte de réels risques pour la santé, allant même parfois jusqu’à devenir chronique.

    Même sans être douloureuse au premier abord, l’insuffisance veineuse engendre rapidement des complications fonctionnelles importantes.

    Pour être en mesure de traiter un trouble veineux à temps, il est nécessaire de savoir identifier les signes avant-coureurs.

    Pour ce faire, voici les caractéristiques de l’insuffisance veineuse ainsi que les façons de l’empêcher de s’aggraver.

    Les symptômes de l’insuffisance veineuse aux jambes

    Comme les troubles de la circulation sanguine doivent être soignés dans les plus brefs délais, il convient de savoir en reconnaître les symptômes.

    Les signes d’une insuffisance veineuse des membres inférieurs sont :

    • L’enflure des pieds, des chevilles et des jambes
    • Un engourdissement des pieds ou une perte de sensibilité
    • Un bleuissement de la peau aux endroits affectés
    • Des taches rougeâtres disparates sur les pieds et les jambes
    • Des crampes nocturnes
    • Une sensation de lourdeur dans les jambes
    • L’envie récurrente de remuer les jambes

    Puisque les complications de l’insuffisance veineuse ne sont jamais bien loin, il est fortement recommandé de consulter unmédecin ou un podiatre suivant l’émergence de ces symptômes.

    Les répercussions d’une insuffisance veineuse des jambes

    Les troubles liés à la circulation ne devraient jamais être pris à la légère.

    D’ailleurs, quelqu’un qui tenterait d’ignorer les symptômes d’une insuffisance veineuse aux jambes s’expose à de fâcheuses conséquences.

    En l’absence d’un traitement adéquat, les situations suivantes peuvent se déclarer :

    • Des varices : elles désignent les veines endommagées par la mauvaise circulation sanguine qui enflent et tendent à devenir bleutées.
    • Des oedèmes : le débit sanguin inadéquat dans les pieds et les jambes provoque une accumulation du sérum sanguin à l’extérieur des veines, dans les tissus interstitiels. Ce phénomène cause l’enflure du pied et de la cheville.
    • Des ulcères veineux : les tissus près des veines incommodées étant aussi soumis aux inflammations, la peau du pied est susceptible de se fragiliser. Le derme du pied est alors vulnérable aux chocs et des ulcères variqueux peuvent apparaître près de la malléole (bosse osseuse) de la cheville.

    La thrombose veineuse (phlébite) : cette complication de l’insuffisance veineuse se traduit par la formation de caillots sanguins douloureux. La thrombose veineuse superficielle est souvent une conséquence des varices non résolues. La phlébite profonde est quant à elle très dangereuse, puisqu’elle affecte des veines dont le débit sanguin est plus significatif.

    Ce qui provoque l’insuffisance veineuse des pieds

    Les veines sont dotées de valvules qui assurent une circulation sanguine complète dans les membres inférieurs.

    En temps normal, ces « clapets » de contrôle permettent à l’influx sanguin de ne pas redescendre le long de la paroi veineuse.

    Toutefois, dans certaines conditions, les valvules ont du mal à s’acquitter de cette tâche.

    Le résultat? Un plasma sanguin qui stagne et s’amalgame pour provoquer les désagréments que l’on connaît.

    Ces difficultés techniques rencontrées par l’organisme peuvent être attribuables à différents facteurs, en voici quelques-uns :

    • Le tabagisme
    • L’embonpoint
    • Le manque d’activité physique
    • L’hypertension artérielle
    • Une mauvaise alimentation
    • Le vieillissement
    • L’hérédité
    • Une grossesse
    • La mobilité réduite
    • L’exposition continue à la chaleur ou au soleil
    • Une activité professionnelle qui exige une station prolongée
    • Le port de souliers à talons hauts

    Prévenir l’insuffisance veineuse

    Ce trouble vasculaire du pied est plus facile à contrôler lorsqu’il est détecté tôt.

    Cependant, puisqu’il apparaît plus facilement chez quelqu’un en mauvaise santé, sa prévention passe aussi par l’adoption d’un mode de vie sain.

    Les comportements suivants peuvent contribuer à réduire les risques d’une insuffisance veineuse aux pieds :

    • Pratiquer un sport de faible ou moyenne intensité comme la natation ou la marche
    • Réduire le port de souliers à talons hauts 
    • Arrêter de fumer
    • Privilégier une alimentation saine et équilibrée
    • Éviter de maintenir une position statique trop longtemps
    • Bouger régulièrement les orteils, les pieds et les chevilles
    • Porter des vêtements plus amples

    Traitements médicaux

    Malgré les efforts déployés pour minimiser les effets de l’insuffisance veineuse, il est probable que l’intervention d’un médecin ou un podiatre soit nécessaire.

    Les traitements dédiés à l’insuffisance veineuse du pied visent surtout à soulager les symptômes.

    On pense alors à des méthodes thérapeutiques comme :

    • Les bas de compression d’ordonnance, qui permettent d’augmenter le débit sanguin
    • Le soin de plaies, s’il y a présence de plaies ou d’ulcères veineux
    • La compression pneumatique intermittente (CPI), qui est une variante mécanique du bas de compression
    • La prescription de médicaments phlébotropes, qui tonifient les parois veineuses et soulagent momentanément la douleur
    • La prescription d’une médication prévenant les phlébites

    La chirurgie ne permet pas de traiter directement l’insuffisance veineuse.

    Toutefois, elle peut être utilisée par le médecin traitant pour contrer les effets des varices.

    Il s’agit d’interventions chirurgicales comme :

    • L’ablation des varices
    • La cryochirurgie

    Le stripping, qui consiste à retirer la veine principale des membres inférieurs à l’aide de quelques incisions

    PiedRéseau – Pour en savoir plus

    Vous souhaitez en apprendre plus sur les troubles de la circulation sanguine au pied? Notre site est plein de contenus semblables!

    Toutefois, même si le site Web de PiedRéseau présente des informations intéressantes, rien ne vaut une véritable consultation avec votre podiatre.

    Vos pieds sont précieux, prenez-en soin!

    Les verrues plantaires

    La verrue plantaire est une lésion de la peau qui est provoquée par une infection virale. Elle peut demeurer latente pendant des années ou bien grossir et se répandre rapidement. C’est un problème de la peau qui est également contagieux pour vous-mêmes et pour votre entourage.

    Ces lésions sont causées par le VPH ou virus du papillome humain. Toutefois, même s’il s’agit d’un virus bénin, il est recommandé d’agir rapidement afin de s’en débarrasser.

     Téléchargez notre fiche informative sur les verrues plantaires ici.

    Symptômes

    Très souvent, la verrue plantaire apparaît sous la forme d’une petite bosse rugueuse, ronde et plate. Elle occasionnera différents symptômes.

    • Apparence : elle est composée de tissus spongieux, brunâtres ou bien jaunâtres avec de petits points noirs.
    • Taille : elle peut mesurer de quelques millimètres à plusieurs centimètres de diamètre.
    • Douleur : même si c’est plus rare, il peut toutefois arriver que les verrues plantaires soient douloureuses. Il s’agira d’une douleur pouvant devenir aigüe et pouvant être causée par une friction ou un point de pression.
    • Problème de posture : la douleur au pied causée par la verrue plantaire peut induire un problème de positionnement du pied et occasionner d’autres problèmes.

    Les différents types de verrues plantaires

    Le virus qui provoque l’apparition de la verrue plantaire peut lui donner une apparence singulière. On rencontre généralement deux genres de verrues plantaires : la myrmécie et la verrue en mosaïque.

    Aussi appelée verrue plantaire unique, la myrmécie est la forme de verrue plantaire la plus courante. 

    On la reconnaît à son anneau de corne et la douleur qu’elle provoque pendant la marche.

    Pour sa part, la verrue en mosaïque est rarement douloureuse, mais peut s’étendre sous forme de plaques sur la surface du pied. 

    Peu importe la forme qu’elle prend, la verrue plantaire doit faire l’objet d’un traitement, sans quoi elle risque d’affecter d’autres personnes.

    Ce qui cause la verrue plantaire

    La verrue plantaire est un problème de la peau très contagieux. Il est donc important de connaître les causes de la contagion afin de s’en prémunir au quotidien.

    • Peau à peau : un contact direct de l’épiderme avec une personne infectée peut suffire à transmettre le virus à un autre individu.
    • Contact indirect : toucher des objets infectés (comme des chaussures, des sandales ou des chaussettes) peut suffire à transmettre des verrues plantaires.
    • Autocontagion : une personne infectée peut également être qualifiée « d’autocontagieuse ». Elle augmentera le risque si elle gratte ou fait saigner une ou plusieurs verrues.

    Comme dans la très grande majorité des cas, une verrue plantaire est une lésion bénigne superficielle, ce n’est pas un problème qui est habituellement appelé à devenir dangereux. Il ne faut toutefois pas négliger la consultation d’un podiatre.

    Les facteurs de risque

    Outre les facteurs contagieux, certains éléments peuvent favoriser la contamination par le virus. 

    On la rencontre aussi plus fréquemment chez certaines catégories de personne.

    • Quelqu’un souffrant d’une sudation excessive des pieds : l’accumulation de l’humidité est propice au développement du virus
    • Une personne ayant la peau très sèche ou craquelée : une plante de pied qui craque peut ouvrir la porte au virus qui cause les verrues plantaires
    • Ceux ayant un système immunitaire plus faible : c’est le cas d’un patient souffrant du diabète, du VIH ou qui suit des traitements de chimiothérapie
    • Les enfants et les adolescents : ils sont des baigneurs plus réguliers, leurs pieds sont donc davantage exposés aux agents pathogènes

    Prévenir les verrues plantaires

    Afin d’éviter les verrues plantaires, il est possible de faire certaines choses, notamment lorsque vous fréquentez des lieux publics. Il est également possible d’être vigilant si vous suivez un traitement avec un podiatre.

    • Ne pas marcher pieds nus : éviter de marcher les pieds dénudés dans des endroits comme le gym, la piscine, les douches publiques ou tout autre lieu commun.
    • Couvrir les régions infectées : si vous ne suivez pas un traitement pour combattre une verrue plantaire, recouvrez celle-ci.
    • Garder les pieds secs : aérez régulièrement vos pieds. Ceci s’adresse surtout à ceux qui souffrent de transpiration excessive du pied.
    • Se laver les pieds avec du savon : si vous venez de marcher dans un lieu public les pieds nus, n’hésitez pas à nettoyer vos talons et vos orteils avec du savon tout de suite après.
    • Porter des bas en coton ou autre fibre naturelle: afin d’éviter une accumulation de l’humidité, changez régulièrement vos chaussettes.

    Traitements maisons des verrues plantaires

    De nombreux traitements sont disponibles afin de limiter les risques de contagion des verrues plantaires. Souvent, ces traitements maisons sont même disponibles en vente libre et peuvent même être dispensés à la maison.

    • Acide salicylique : si l’on applique régulièrement ce produit sur les lésions, il peut, après un certain temps, les brûler. Toutefois, il peut également brûler l’épiderme qui les entoure. Il faut donc l’utiliser avec prudence. Si vos verrues grossissent ou bien se multiplient, consultez immédiatement.
    • La prise de bains de pieds émollients : le trempage des pieds dans une solution composée de bicarbonate de soude et de sel marin permet de désinfecter et de ramollir la verrue.

    S’il est parfois possible de traiter soi-même une verrue plantaire, le podiatre vous déconseille d’utiliser ces méthodes de traitement :

    • Lime : il est déconseillé de limer ou de poncer vos verrues. Les traumatismes à la peau autour risquent de répandre le virus et de faire grossir ou multiplier vos verrues.
    • Outil coupant : il n’est pas recommandé de retirer la verrue avec un objet coupant. Cela pourrait aggraver la lésion et même engendrer une infection.
    • Produits corrosifs : l’utilisation de produits qui ne sont pas dédiés au traitement des verrues plantaires est à éviter

    Les traitements podiatriques contre la verrue plantaire

    Même si, pour certaines personnes, les verrues disparaissent d’elles-mêmes, ce n’est pas le cas pour chacun. C’est pourquoi il est préférable de consulter un podiatre. Il propose une variété de soins pour éradiquer votre problème.

    • Les médicaments sous prescription : le podiatre peut vous prescrire des traitements sans douleur à effectuer à la maison.
    • La cryothérapie : ce traitement vise à détruire la verrue récalcitrante en y appliquant de l’azote liquide refroidie à -196 degrés.
    • Canthacur PS : un traitement n’ayant pas de risques de créer des cicatrices douloureuses sous les pieds et pouvant être appliqué chez les enfants, occasionnant peu de douleur chez les enfants de moins de 10 ans.
    • Traitements pharmaceutiques : le podiatre peut également effectuer certains traitements comme les injections intradermales sans aiguille de sulfate de bleomycine pour les verrues tenaces. Normalement, cette intervention nécessite seulement 1 ou 2 traitements par verrue.
    • Laser ou chirurgie mineure : c’est une méthode qui permet de retirer les verrues plantaires récalcitrantes à tous les autres traitements.

    PiedRéseau – Pour en savoir plus

    Vous souhaitez en apprendre plus sur les verrues plantaires ? Nous écrivons souvent sur le sujet !

    Toutefois, bien que le site de PiedRéseau propose beaucoup d’informations sur les descriptions des pathologies du pieds, il ne remplace pas une consultation avec un podiatre.

    Vos pieds sont précieux, prenez-en soin !

    Traitements offerts

    Évaluation posturale par ordinateur

    Ce que l’imagerie posturale contribue à détecter

    L’imagerie posturale est idéale pour confirmer ce que votre podiatre aura pu observer lors de l’examen physique et de la marche, en plus d’apporter des informations sur votre posture qui sont invisibles à l’œil nu.

    Ce traitement permet ainsi de détecter :

    • Un désalignement de la colonne vertébrale
    • Une asymétrie du bassin ou de la posture générale
    • Une bascule du bassin
    • Une jambe inégale ou plus longue
    • Un genou incliné vers l’intérieur ou l’extérieur

    Comment se déroule une séance d’imagerie posturale

    La séance se fait en 4 étapes :

  • Le patient entre dans la cabine d’observation.
  • Des caméras captent et enregistrent le reflet de la lumière projetée sur le corps du patient.
  • Des images détaillées du corps apparaissent grâce au système d’imagerie.
  • Le podiatre analyse ces images avec le patient pour que ce dernier puisse bien comprendre sa condition.
  • Les avantages de l’imagerie posturale

    Choisir une évaluation posturale comporte différents avantages :

    • Précision et objectivité
    • Sécurité, car l’outil n’émet aucune radiation
    • Des résultats immédiats, en temps réel
    • Accélère l’analyse du podiatre
    • Permet de visualiser l’évolution de sa posture

    Découvrez quelle clinique podiatrique près de chez vous offre l’évaluation posturale.

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    Injection de cortisone au pied

    La cortisone : un dérivé du cortisol

    La cortisone est une version synthétique du cortisol (aussi appelée « hydrocortisone »). Il s’agit d’une hormone stéroïde sécrétée par les glandes surrénales, présentes sur la partie supérieure de vos reins.

    Cette hormone a notamment pour objectif de réguler le taux de glucides, de lipides et de protéines dans votre organisme. Elle occupe également un rôle important dans la gestion du stress.

    Les premiers traitements à la cortisone

    Dans les années 1930 à 1950, on s’est intéressé aux propriétés thérapeutiques des glandes surrénales. Après de nombreuses expérimentations, une équipe de chercheurs américains a fini par découvrir que le cortisol avait aussi de formidables propriétés anti-inflammatoires.

    Des chimistes ont ainsi voulu recréer ses effets, menant à la création de la cortisone. La prise de cortisone a alors démontré que les symptômes des patients disparaissaient par la suite, notamment dans des cas d’arthrites ou de rhumatismes.

    La découverte de ce traitement a valu à ses auteurs le prix Nobel de médecine en 1950. Elle a mené à la création des médicaments corticoïdes, utilisés aujourd’hui pour traiter de nombreuses maladies, dont plusieurs liées aux pieds, aux chevilles, aux tendons ou aux genoux.

    Il est par la suite devenu possible d’injecter de la cortisone directement dans la zone douloureuse de votre corps. De cette façon, on parvient à freiner certains effets indésirables de plusieurs maladies dégénératives, respiratoires ou dermatologiques.

    Toutefois, l’infiltration de cortisone ne sert pas qu’à soulager, elle est également utilisée à des fins thérapeutiques. La cortisone ne va pas régler la cause de votre douleur, mais elle va réellement stopper l’inflammation ou le gonflement de la zone affectée.

    En podiatrie, l’injection de cortisone peut donc s’avérer être un traitement conservateur très efficace pour de nombreuses pathologies.

    Quelques mythes sur l’injection de cortisone

    Il existe plusieurs mythes concernant les traitements à la cortisone. Certains d’entre eux peuvent en dissuader plusieurs de subir ce type d’opération pour soulager leurs douleurs en podiatrie. On affirme notamment que la cortisone fait grossir, peut fragiliser les os ou peut nuire au développement du bébé chez les femmes enceintes. Or, toutes ces affirmations sont inexactes quand on parle de cortisone injectée sur une courte période.

    Comme indiqué précédemment, il ne faut pas confondre les effets de la cortisone en comprimés et ceux de la cortisone injectée sur une courte période. Rétablissons quelques faits.

    Bref, si elle est injectée de manière échoguidée et à des fins thérapeutiques par un podiatrique, la cortisone n’est pas dangereuse ni dommageable.

    L’injection de cortisone : idéale pour soulager de nombreuses douleurs aux pieds

    • L’épine de Lenoir (ou épine calcanéenne)
    • La fasciite plantaire (ou aponévrosite plantaire)
    • Les bursites
    • Le névrome de Morton
    • Les capsulites au pied ou au genou
    • La métatarsalgie
    • L’arthrose du pied
    • Les tendinites au pied
    • Le syndrome du tunnel tarsien
    • Le fibrome plantaire
    • Les douleurs au talon
    • Les douleurs à la cheville
    • Les douleurs au genou
    • Les douleurs sous le pied

    L’injection de cortisone : quand les traitements conservateurs ne suffisent pas

    Pour traiter vos douleurs inflammatoires en podiatrie, on fait souvent appel à ces traitements pour soulager votre mal et, dans des cas plus graves, à la chirurgie.

    Parmi les traitements conservateurs les plus couramment utilisés en podiatrie, on retrouve le repos, l’application de glace, des étirements ou des orthèses plantaires. Cependant, ce n’est pas toujours suffisant pour vous guérir de manière optimale, et c’est là que l’infiltration de cortisone peut devenir utile.

    Ainsi, si la prise de médicaments ou les séances de physiothérapie ne parviennent pas pleinement à vous soulager, il devient important de songer à la cortisone. Parlez-en à votre podiatre.

    Les avantages de l’injection de cortisone dans votre traitement en podiatrie

    À court terme, l’injection de cortisone est très bénéfique. En plus de réduire la douleur, voici quelques-uns de ses effets positifs dans un traitement podiatrique :

    • élimine les inflammations ou gonflements
    • réduit le temps de convalescence
    • accélère le soulagement de la douleur
    • s’imprègne facilement dans les tissus
    • est une hormone naturelle
    • est non-toxique
    • est non-allergène

    Les bienfaits de l’infiltration cortisonée sont donc très utiles lors de votre traitement podiatrique. Toutefois, son usage à long terme peut causer plusieurs effets secondaires. Ainsi, le podiatre utilise cette hormone avec prudence lors de votre traitement.

    Les effets secondaires de l’injection de cortisone sur votre organisme

    L’injection de cortisone est très sécuritaire dans la grande majorité des cas.

    En effet, l’utilisation de la cortisone lors d’un traitement podiatrique n’aura généralement pas d’impact négatif sur votre organisme, puisque son usage est local et ciblé à un seul endroit. De plus, l’injection de cortisone est une solution qui s’échelonne sur une courte période de temps.

    Il est très important de ne pas confondre les effets de la prise de cortisone en comprimés à ceux de la cortisone injectée dans une zone précise de votre corps. Les effets ne sont pas les mêmes.

    À court terme, il est possible que l’infiltration de cortisone cause de petits désagréments d’une durée de 24 à 48 heures après la procédure. Toutefois, ces effets ne sont généralement pas plus importants que ceux d’une prise de sang. De plus, les effets thérapeutiques et les soulagements de la douleur se font ressentir rapidement.

    Voici quelques autres effets secondaires de l’injection de cortisone à court terme :

    • des rougeurs, des petits saignements ou des démangeaisons peuvent survenir dans la zone de l’injection
    • la peau peut également changer de couleur dans la zone où l’injection a eu lieu
    • chez les femmes, des modifications au niveau du cycle menstruel sont possibles
    • chez les diabétiques, la cortisone injectée peut mener à une augmentation de votre taux de glycémie pour quelques jours, il est donc important de consulter un médecin avant de procéder.

    Pour éviter les effets secondaires au maximum, le podiatre va limiter au maximum le nombre d’injections de cortisone.

    Comment se déroule une injection de cortisone en podiatrie ?

    Si un traitement à l’infiltration de cortisone s’avère nécessaire pour vous soigner, vous serez pris en charge de manière sécuritaire par une équipe de podiatres expérimentés.

    Voici le déroulement normal d’un traitement à la cortisone chez Pied Réseau :

    • L’examen préliminaire : avant de procéder à l’injection, notre équipe procède à une évaluation de vos antécédents médicaux et de vos capacités motrices. Des radiographies peuvent être effectuées pour identifier avec précision la zone à traiter. Par la suite, nous pouvons déterminer si une injection de cortisone est possible pour vous traiter.
    • Le plan de traitement : une fois l’évaluation complétée, un plan de traitement personnalisé est produit pour assurer le meilleur traitement.
    • L’échographie : si le traitement à la cortisone s’avère possible et nécessaire, une échographie de la zone à injecter peut être pratiquée. Ainsi, notre équipe s’assure de pouvoir procéder de manière précise, indolore et sécuritaire. Elle peut également évaluer l’état de la situation et déterminer la quantité de cortisone nécessaire pour faire cesser la douleur.
    • L’injection guidée : la cortisone vous est administrée de manière prudente. Notre équipe se guide grâce à l’échographie, qui lui permet de suivre la progression de l’injection de cortisone. L’aiguille est également repositionnée au besoin. De cette façon, vous pouvez être assuré que notre équipe ne recommencera pas plusieurs fois par manque de précision.
    • La conclusion : une fois la cortisone correctement administrée dans votre organisme, un bandage est appliqué sur la région affectée. Un suivi est par la suite effectué lors de votre prochaine visite.

    Veuillez noter que selon les cas, il est possible que plusieurs injections soient nécessaires. Le podiatre est en mesure de déterminer la meilleure façon de faire en fonction de votre condition.

    L’infiltration cortisonée : pour retrouver votre bien-être au quotidien

    Bien qu’elle ait de très bons avantages, l’injection de cortisone ne fonctionne pas nécessairement avec tout le monde. Il importe donc de consulter rapidement un podiatre lorsque vous éprouvez des douleurs inflammatoires importantes, que ce soit dans le pied, dans le talon, dans la cheville ou dans les genoux.

    Évitez que les douleurs et les symptômes de votre condition s’aggravent et nuisent totalement à votre quotidien. Contactez rapidement un professionnel en cas de besoin. Il saura déterminer si une injection de cortisone est la meilleure solution.

    Contactez une clinique Pied Réseau pour trouver réponse à toutes vos questions concernant vos douleurs et pour bénéficier du meilleur traitement.

    L’échographie du pied

    Qu’est-ce que l’échographie du pied ?

    L’échographie musculo-squelettique du pied est une technique d’imagerie médicale permettant de faire le point sur des pathologies affectant les tissus mous comme les ligaments, les tendons, les nerfs et les muscles. Complémentaire à l’examen clinique, elle permet d’obtenir un diagnostic précis et de créer un plan de traitement mieux structuré pour les patients.

    L’échographie du pied chez un podiatre

    L’échographie des pieds est une technique d’imagerie sans radiation, donc sans danger. Les enfants, les adultes et les personnes âgées peuvent tous profiter de ce service, peu importe leur forme physique.

    Accessible rapidement, l’échographie du pied donne des résultats presque équivalents à ceux de la résonance magnétique et permet ainsi d’obtenir un diagnostic et une prise en charge en peu de temps.

    À quoi sert l’échographie du pied ?

    • À poser un diagnostic précis pour des douleurs au talon (fasciite plantaire, tendinites, etc.).
    • À poser un diagnostic pour des douleurs à l’avant du pied (déchirures de la plaque plantaire, capsulite, synovites, bursites, névrome de Morton, etc.).
    • À suivre la guérison d’une blessure de façon approfondie et sécuritaire.
    • À effectuer des injections guidées par imagerie en temps réel qui permettent d’injecter un médicament dans une lésion du pied de façon précise, peu douloureuse et peu dommageable pour les tissus.

    Consultez un podiatre pour en savoir plus sur l’échographie du pied et prendre rendez-vous!

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    L’évaluation des pieds des enfants

    Quand consulter

    L’examen des pieds de vos enfants est pertinent pour vous assurer de leur bon développement physique.

    Voici les périodes de croissance pendant lesquelles il est possible de déceler de potentielles anomalies du pied pour les corriger pour la vie :

    • Vers l’âge d’un mois
    • Lors des premiers pas
    • Vers l’âge de 3 ans
    • Vers l’âge de 7 ans
    • Vers la fin de l’adolescence

    Signes qu’une visite chez le podiatre s’impose

    Certains signes observables à la maison peuvent indiquer que votre enfant pourrait bénéficier d’une visite chez le podiatre afin d’assurer la santé de ses pieds.

    Les voici :

    • Il trébuche souvent
    • Ses pieds ou ses chevilles sont tournés vers l’intérieur
    • L’arche de son pied est affaissée
    • Il se fatigue rapidement lors d’activités physiques
    • Il affirme avoir des douleurs aux jambes
    • Ses chaussures s’usent rapidement vers l’intérieur du talon

    Ce que la podopédiatrie chez l’enfant peut soigner

    Si certaines conditions aux pieds se soignent naturellement avec le temps, d’autres nécessitent une intervention rapide. Voilà pourquoi il est important de faire l’évaluation des pieds de vos enfants en faisant appel à un podiatre qualifié.

    Ce dernier permettra d’établir le bon diagnostic et de vous présenter les bonnes solutions aux problèmes suivants :

    • Les pieds plats
    • Les douleurs de croissance
    • Les pieds et les jambes fatigués lors d’activités physiques
    • Les problèmes de démarches
    • Les problèmes de posture

    Sachez que le port d’orthèse à l’enfance ne signifie pas en porter pour toute la vie. Au contraire, des pieds pris en charge tôt chez l’enfant pourraient lui éviter bien des problèmes.

    Partez la vie de vos enfants du bon pied.

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    L’examen biomécanique du pied

    L’examen du pied en dynamique (à la marche)

    Cet examen permet :

    • de bien évaluer le mouvement de votre pied
    • d’identifier les pathologies biomécaniques en mouvement
    • de mieux comprendre le comportement de votre corps et votre pied
    • de valider des pathologies biomécaniques identifiées à l’examen de votre pied

    Cette étude approfondie de votre pied est absolument nécessaire à la compréhension de votre biomécanique globale.

    L’examen du pied sans charge (position assise)

    Cet examen permet :

    • de bien évaluer le mouvement des articulations de vos pieds
    • d’identifier les différentes pathologies biomécaniques de vos articulations
    • de bien évaluer les axes de mouvement de votre pied de façon distincte et de trouver celui qui cause problème
    • de valider les pathologies identifiées à la marche
    • de reconnaitre les dégradations articulaires, les limitations et l’arthrose
    • d’identifier et de bien évaluer la source de votre douleur
    • de faire une corrélation entre toutes les étapes d’une bonne évaluation biomécanique de votre pied

    Le moulage sur mesure de votre pied

    La série d’examens mentionnés précédemment nous permet d’effectuer un moulage sur mesure de votre pied et de vous garantir une orthèse qui saura répondre à vos besoins.

    Le moulage est l’étape cruciale d’un traitement orthopédique. C’est l’aspect de fabrication le plus important de l’orthèse.

    Pour des résultats optimaux, assurez-vous que le moulage soit effectué par un podiatre. C’est le professionnel par excellence à consulter pour la santé de vos pieds.

    Confiez l’examen biomécanique de votre pied à une clinique podiatrique.

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    L’imagerie numérique 2D et 3D des pieds

    Pourquoi prendre l’empreinte des pieds?

    Pour le podiatre, la prise d’empreintes est à la fois une mesure diagnostique et une solution pour créer des orthèses plantaires très sophistiquées.

    Outre la création d’orthèses de haute précision, le balayage des pieds joue un rôle clé dans la compréhension des débalancements posturaux.

    La technologie 2D agit à titre de capteur et présente une cartographie détaillée des points de pression sous le pied.

    En règle générale, un balayage en deux dimensions permet de mettre en lumière les caractéristiques plantaires suivantes :

    • La taille du pied
    • Le type d’arche de la voûte plantaire (pied plat, pied creux ou pied moyen)
    • La position du pied lorsqu’il est à plat
    • La répartition du poids sur le dessous du pied

    Bien qu’elle soit plus rapide que la méthode traditionnelle de moulage au plâtre, la numérisation de la plante du pied en 2D n’offre pas autant de possibilités que la technologie 3D.

    L’exploration 3D du pied peut prendre trois formes distinctes :

    • La triangulation au laser : qui permet de complètement modéliser le pied à l’aide d’un calcul numérique de la distance entre la source de lumière et le contour de celui-ci.
    • Le balayage avec lumière structurée : semblable à la triangulation au laser, mais utilise la lumière infrarouge.

    Les dispositifs de numérisation 3D représentent une économie de temps considérable dans le diagnostic de problèmes plantaires.

    D’une justesse exceptionnelle, les scanneurs 3D permettent aussi la mise au point d’orthèses performantes et extrêmement précises pour traiter les pathologies comme :

    • Le pied plat
    • Le névrome de Morton
    • Les orteils en marteaux (en griffes)
    • La fasciite plantaire (aponévrosite plantaire)
    • La métatarsalgie
    • L’hallux valgus (oignon du gros orteil)

    Comment se déroule la numérisation du pied ?

    Contrairement à la radiographie numérique des pieds, la numérisation par scanneur ne fait pas appel aux rayons X. Elle se penche davantage sur l’aspect structurel et mécanique du pied en laissant les os à la radiographie.

    La numérisation de l’empreinte est sollicitée pour établir un diagnostic plus étoffé d’une pathologie ou encore pour reproduire des orthèses le plus fidèlement possible.

    Elle se décompose en 3 techniques:

      • Technique en charge : où le podiatre procède à la numérisation des empreintes sur un patient qui se tient debout
      • Technique empreinte semi-charge : où le patient est assis et le podiatre relève numériquement les empreintes en appliquant une charge aux pieds
      • Technique empreinte sans charge : qui voit le patient positionner ses pieds dans le vide au-dessus d’une plateforme de numérisation modulaire.

    La numérisation en 2D nécessite une alternance entre les techniques pour capter les comportements du pied soumis au poids du corps et du pied sans charge.

    Une numérisation d’empreintes en 3D n’est pas douloureuse et s’effectue généralement en plusieurs étapes :

    • Un positionnement du pied
    • Un premier relevé d’empreintes avec un scanneur
    • Une modification du positionnement de la jambe ou du pied (si le cas le nécessite)
    • Une répétition du processus sur le 2e pied (si jugé nécessaire par le podiatre)
    • Une modélisation virtuelle en 3D du volume complet des pieds
    • Une analyse approfondie des résultats par le podiatre et l’administration du traitement approprié

    Dans certains cas, l’examen des pieds n’est pas suffisant. Ils exigent parfois une analyse plus globale de la posture et des membres inférieurs. C’est alors l’évaluation posturale qui entre en jeu

    Les avantages de la numérisation plantaire

    La prise d’empreintes avec les technologies 2D et 3D se distingue nettement des techniques précédentes comme le moulage avec plâtre.

    Cette méthodologie est toutefois encore utilisée pour confectionner des orthèses sur mesure.

    Les cliniques podiatriques tendent à utiliser la numérisation plantaire de plus en plus en raison des caractéristiques suivantes :

    • Un délai beaucoup plus court pour l’analyse détaillée
    • Une analyse très précise des caractéristiques de la surface du pied et du volume total de celui-ci
    • Une bonne détection des changements de la morphologie plantaire, ce qui s’avère utile dans des cas de pathologies comme l’arthrose du pied.
    • Une production d’orthèses plantaires très personnalisées. On peut entre autres penser à des orthèses qui corrigent une pronation ou qui réduisent les ulcères du pied diabétique.
    • Une prise des empreintes beaucoup plus courte et agréable pour le patient qui n’a pas à se soumettre à un moulage par plâtre.

    Le relevé des empreintes avec la technologie 2D ou 3D est sans douleur et produit des résultats minutieux.

    L’expertise du podiatre combinée à des outils techniques performants permet de vous traiter rapidement et efficacement.

    Prenez un rendez-vous dès maintenant pour profiter des bienfaits de la numérisation des pieds

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    L’injection échoguidée du pied

    Injection échoguidée : pour traiter en toute sécurité

    L’injection par échographie permet au podiatre de travailler de façon sécuritaire et efficace.

    Bien que l’infiltration de cortisone au pied puisse parfois nécessiter l’apport d’un système de guidage, l’injection échoguidée est aussi importante dans d’autres circonstances.

    Les diagnostics suivants peuvent impliquer l’échoguidage dans l’intervention :

    • L’arthrose de la cheville
    • La fasciite plantaire
    • L’épine de Lenoir
    • La tendinite de la cheville
    • Le névrome de Morton
    • Les capsulites ou synovites au pied
    • La métatarsalgie

    Avantages de l’injection échoguidée

    Contrairement à des injections plus superficielles, l’infiltration échoguidée permet au podiatre d’agir directement dans les zones difficiles d’accès, et ce, de façon plus précise.

    Il peut ainsi être appelé à travailler directement sur les articulations comme celle du gros orteil ou encore sur de petits nerfs situés entre les orteils.

    Parmi les nombreux avantages des traitements par injection échoguidée on retrouve :

    • Un soulagement rapide
    • Une action précise directement sur les zones problématiques
    • Un effet local (les effets de l’infiltration sont contenus)
    • Une diminution des risques de complication
    • Une intervention qui peut être effectuée en clinique podiatrique
    • L’utilisation de moins de cortisone pour un résultat semblable

    Déroulement de l’injection

    L’intervention échoguidée vise à diminuer les risques liés aux mesures thérapeutiques qui affectent directement les articulations.

    Celle-ci comporte différentes étapes :

    Avant l’intervention

  • La condition exacte du patient est évaluée par le podiatre. Pour procéder à cette étape, le podiatre peut effectuer un bilan biomécanique ou encore une numérisation 2D ou 3D des membres inférieurs.
  • Le patient est invité à s’allonger
  • Un examen radiographique et un examen échographique de la zone sont préalablement effectués
  • La peau de la région qui nécessite l’intervention est désinfectée
  • Une anesthésie cutanée est administrée dans certains cas.
  • Pendant l’intervention

    L’infiltration échoguidée est faite en 2 étapes distinctes :

    • La première étape consiste à repérer précisément la zone problématique à l’aide des outils échographiques
    • En second lieu, l’aiguille est introduite et guidée délicatement, le liquide choisi par le podiatre traitant est ensuite injecté directement dans la zone à traiter.

    Il est à noter que plusieurs clichés radiographiques ou échographiques peuvent être pris pendant l’examen. Ceux-ci permettent au podiatre de prévenir les complications et de réajuster l’aiguille si le besoin se présente.

    Après l’intervention :

    Suite à cette délicate procédure, le podiatre effectue un bilan du traitement.

    Pour maximiser le potentiel de rémission, il peut y aller de quelques recommandations comme :

    • Éviter les mouvements brusques
    • Préconiser les mouvements doux pour faciliter la diffusion du liquide dans l’articulation visée.
    • Si nécessaire, appliquer un bandage de soutien pour supporter la région sous traitement.

    L’injection échoguidée peut être inconfortable mais la douleur est généralement modérée et passagère.

    Effets secondaires possibles de l’injection échoguidée

    Effectuée sous supervision médicale, l’injection échoguidée n’a généralement que des effets bénéfiques.

    Toutefois, comme beaucoup de traitements, celle-ci peut engendrer des effets secondaires désagréables.

    Les signes suivants peuvent se manifester en réponse à une infiltration échoguidée :

    • Une douleur plus vive qu’à l’habitude dans la région affectée sur une période allant de 24h à 72h
    • Dans certains cas rares, une infection articulaire peut se déclarer et causer de la fièvre dans les jours suivant l’intervention.

    Pour vous permettre de guérir le plus rapidement possible et sans douleur, le podiatre met en place certaines mesures préventives comme :

    • La prise d’acétaminophène
    • Un arrêt temporaire des activités physiques à haute intensité comme la course, le tennis ou le ski.
    • Des traitements de physiothérapie pour veiller à la souplesse de l’articulation.
    • Une suspension de 3 jours des activités qui nécessitent des mouvements répétitifs et qui pourraient empêcher une rémission efficace.

    L’injection échoguidée : traiter la douleur à la source

    L’injection échoguidée représente une petite révolution dans le monde des traitements podiatriques.

    Elle permet non seulement de concentrer une solution médicamenteuse sur une articulation ou un endroit précis, mais aussi de prévenir les complications lors du traitement.

    Cependant, bien que cette technologie soit de plus en plus adoptée par les cliniques spécialisées, elle ne convient pas à tous les types de pathologies.

    Certaines malformations comme le pied plat ou le pied creux sont par exemple des pathologies traitées avec des orthèses plantaires. Quant à elles, les verrues plantaires et callosités sont mieux soignées avec des soins de pieds et des traitements plus spécialisés.

    Pour une douleur suspecte ou une blessure au pied qui vous empêche de vaquer à vos occupations, pensez à consulter un podiatre.

    Il est en mesure d’analyser votre problème et de vous proposer des traitements variés.

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    La culture d’ongle mycosique

    L’importance de détecter les champignons aux ongles

    Certains symptômes de la mycose des ongles s’apparentent à d’autres infections de la peau comme le psoriasis et l’eczéma lorsqu’elles ne sont pas traitées.

    Les signes suivants se rapprochent de ceux de la mycose des ongles et sont parfois observés auprès de patients souffrant de psoriasis ou d’eczéma :

    • Lorsque la racine de l’ongle est atteinte, on dénote des irrégularités comme des rainures ou des marques ponctuées sur celui-ci.
    • Quand l’infection s’étend jusqu’au lit de l’ongle, le psoriasis peut provoquer une modification de sa couleur vers des teintes jaunâtres ou orangées.
    • Ces maladies de peau entraînent aussi parfois un décollement (onycholyse) ou un épaississement du dessous de l’ongle (hyperkératose).
    • Des démangeaisons ou un inconfort

    Bien que la mycose des ongles ne soit pas systématiquement douloureuse, sa prise en charge doit être faite rapidement pour éviter les complications.

    Un prélèvement unguéal en clinique va permettre au podiatre d’établir un diagnostic clair quant à la source de l’infection.

    En ce sens, il pourra aussi prescrire le traitement le plus approprié à la condition dépistée.

    Qu’il s’agisse d’une mycose des ongles, d’un psoriasis, d’eczéma, d’un pied d’athlète ou encore d’une blessure infligée par des souliers mal adaptés à la morphologie du pied

    Les avantages de la culture de l’ongle

    Outre les possibilités d’un dépistage extrêmement précis, le prélèvement d’échantillons cutanés sous l’ongle permet de balayer les autres pathologies potentielles.

    Ce type de traitement préventif comporte également plusieurs autres avantages:

    • Il n’engendre une douleur que très minime, voire inexistante.
    • Il ne nécessite que très peu de temps, une vingtaine de minutes tout au plus.
    • Il permet la prise en charge efficace et personnalisée dès que les résultats de l’analyse sont disponibles en environ 4 semaines).

    Pour les populations plus à risque de voir une infection au pied s’aggraver, cette procédure est très importante.

    Parmi les gens plus à risque de développer une infection grave on retrouve :

    • Les gens diabétiques
    • Les personnes âgées
    • Les gens souffrant d’une immunodéficience comme le VIH
    • Les gens ayant un système immunitaire fragilisé (en réponse à des traitements de chimiothérapie par exemple)

    Dans tous les cas, si vos ongles semblent atteints d’une infection, il est important de consulter votre podiatre afin qu’il puisse identifier la nature exacte de celle-ci.

    La procédure de prélèvement de l’ongle

    Plusieurs méthodes sont employées par le podiatre pour relever des échantillons d’ongle :

    La première consiste à gratter l’ongle avec un bistouri sur toute son épaisseur. Les squames (fines lamelles d’épiderme) récoltées par le podiatre sont alors stockées dans un contenant ou une boîte de Petri.

    La deuxième méthode est similaire à la première. Le podiatre gratte alors la surface dorsale de l’ongle afin de recueillir des morceaux d’épiderme plus profonds au lieu d’échantillons plus superficiels et coupe des parties de votre ongle.

    Le troisième procédé de culture d’ongle s’effectue en détachant une portion des débris contenus sous l’ongle atteint.

    Avant d’effectuer une prise d’échantillons, le podiatre réalise un examen préliminaire pour repérer d’éventuelles lésions ou moisissures plantaires qui pourraient affecter le prélèvement.

    Par la suite, le professionnel procède de la manière suivante :

    Avant le traitement :

    • Le patient est placé dans la position qui donne le meilleur accès à l’ongle problématique
    • Un nettoyage de la zone à traiter est effectué

    Pendant le traitement :

    • Un grattage est fait selon la méthode jugée la plus appropriée par le podiatre
    • Les échantillons sont entreposés dans des contenants puis envoyés dans un laboratoire spécialisé.

    Après le traitement :

    • Les échantillons issus de la culture d’ongle sont mis en culture.
    • Selon les résultats, un plan thérapeutique adéquat est proposé par le podiatre.

    Généralement, la présence d’une levure est révélée dans les 48 heures suivant le début de l’incubation.

    Toutefois, les dermatophytes (champignons) peuvent être plus longs à se développer. On parle ici d’un délai pouvant s’étendre jusqu’à quatre semaines.

    Le prélèvement de l’ongle : obtenir un diagnostic hors de tout doute

    Une fois la pathologie de l’ongle clairement identifiée, le podiatre propose et soigne en conséquence.

    Pour une mycose de l’ongle ou un pied d’athlète, un antifongique topique est privilégié. Certains cas nécessitent la prise d’antifongique oraux via leur médecin de famille ou un dermatologue.

    Pour une pathologie due à une friction ou une irritation, le podiatre peut complémenter le traitement avec des orthèses plantaires ou encore des soins des pieds.

    Un de vos ongles d’orteil présente une déformation ou une couleur inquiétante ?

    N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec votre podiatre pour en avoir le coeur net.

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    Le bandage thérapeutique du pied (taping)

    Les différents types de bandage thérapeutique

    Souvent utilisé en complément à la thérapie physique, le taping joue un rôle thérapeutique chez plusieurs types d’individus.

    Celui-ci se décline de 3 façons : le bandage athlétique, le taping neuro-proprioceptif et finalement le bandage thérapeutique ou compressif.

    Chaque forme de taping occupe une fonction bien particulière.

    Le bandage athlétique

    Forme de taping la plus courante, le bandage athlétique est fait avec un ruban blanc.

    Ce bandage est surtout sollicité pour limiter ou guider les mouvements du pied qui pourraient aggraver une blessure musculaire ou articulaire comme une entorse.

    Il peut aussi prendre effet pendant la réadaptation, lorsque le sportif reprend progressivement la pratique de son activité.

    Le bandage neuro-proprioceptif

    Utilisé pour encourager un renforcement musculaire, le taping neuro-proprioceptif est moins restrictif que le bandage athlétique.  

    Ce type de bandage favorise une diminution de l’inflammation au pied ainsi qu’une réduction des douleurs liées à la blessure.

    Le bandage thérapeutique

    Constitué de plusieurs couches de ruban adhésif, le bandage thérapeutique a pour objectif de diminuer la tension dans certains articulations et structures.

    Il peut par exemple agir sur les muscles ou les ligaments du pied.

    Cette forme de taping agit également sur la biomécanique et la posture du corps.

    Avantages du bandage thérapeutique

    Le grand nombre de possibilités thérapeutiques qu’offre le taping font de celui-ci un traitement polyvalent pour les pathologies ou blessures musculo-squelettiques.

    Parmi ces avantages, on retrouve :

    • Une accélération du processus de guérison
    • Une diminution de la douleur musculaire ou articulaire
    • La capacité de renforcer des muscles en perte de vigueur
    • Une diminution de la tension musculaire du pied et de la jambe
    • La correction efficace d’un mauvais positionnement articulaire
    • La diminution du temps de récupération après l’effort soutenu

    Ce qu’on peut traiter avec le bandage thérapeutique

    Comme nous avons pu l’établir, le bandage thérapeutique n’est pas exclusivement réservé aux sportifs.

    Ce traitement intervient autant à titre préventif que correctif.

    Voici d’ailleurs ce que le taping contribue à traiter:

    • Une fasciite plantaire (aponévrosite plantaire)
    • Les tensions musculaires
    • Une instabilité articulaire temporaire comme l’entorse du pied
    • Les faiblesses musculaires
    • L’épine de Lenoir ou calcanéenne
    • Une contusion ou un claquage musculaire
    • Des spasmes musculaires douloureux
    • Une périostite tibiale
    • Les enflures articulaires
    • Une tendinite au tendon d’Achille
    • Une perte de tonus musculaire après une intervention chirurgicale
    • Des problèmes d’ordre posturaux ou biomécaniques

    Si vos symptômes sont ligamentaires, musculaires ou articulaires et que vous souhaitez obtenir un traitement par bandage thérapeutique, il est important de consulter un professionnel.

    Le procédé d’application d’un bandage thérapeutique

    Avant d’effectuer un taping, un diagnostic sera établi par votre podiatre traitant.

    Afin d’y parvenir, il est possible qu’il recommande une évaluation posturale ou encore un examen biomécanique.

    Une fois l’origine de la blessure et les antécédents du patient bien identifiés, le podiatre sélectionne le bandage qui convient le mieux.

    Puisque le taping intervient dans le traitement de nombreuses blessures, plusieurs techniques peuvent être privilégiées.

    Mais de façon plus générique, c’est ce processus qui prime:

    • Le professionnel mesure et découpe les bandelettes qui serviront au taping
    • Le patient est invité à s’installer dans une position qui permet au podiatre de procéder
    • Une première bande d’adhésif est apposée avec une légère tension sur la zone à traiter
    • Une deuxième bandelette est appliquée
    • Des manipulations sont effectuées par le podiatre directement sur la région affectée afin d’obtenir la tension souhaitée
    • Au besoin, d’autres morceaux d’adhésif viennent compléter le bandage
    • Si le cas l’exige, le patient est prié d’ajuster sa position afin de favoriser une tension naturelle dans le taping

    Si aucune allergie ne se déclare, le bandage thérapeutique au pied peut être conservé pendant 5 jours.

    Traitements complémentaires

    Puisque le bandage thérapeutique est bénéfique et simple à réaliser, il est courant de l’associer à d’autres formes de traitement comme :

    • La thérapie manuelle des pieds, qui mobilise les articulations du pied à l’aide de manipulations douces
    • Une routine personnalisée d’exercices et d’étirements
    • La physiothérapie
    • Des orthèses plantaires, qui peuvent par exemple limiter la réapparition d’une fasciite plantaire

    Le bandage thérapeutique : traitement de première ligne pour les blessures au pied

    Il peut sembler contre intuitif de confier le soulagement d’une douleur musculaire à de simples bandelettes adhésives colorées.

    Néanmoins, le bandage thérapeutique constitue une méthode efficace pour traiter des blessures comme la fasciite plantaire ou la tendinite au tendon d’Achille.

    La pose d’un taping exige toutefois une technique professionnelle que le podiatre est en mesure de vous offrir.

    Pour en savoir plus au sujet du traitement par bandage thérapeutique, consultez votre clinique PiedRéseau.

    Le traitement par ultrasons du pied

    La science derrière le traitement par ultrasons

    Il est tentant d’associer cette formule de soins à la médecine alternative. Pourtant, il s’agit d’une procédure efficace qui a fait ses preuves dans le traitement de nombreuses douleurs d’origine traumatique.

    Mais comment interviennent les ultrasons dans le processus de guérison des blessures ?

    En fait, le traitement par ultrasons mobilise des ondes acoustiques ultrasoniques.

    Ces ondes peuvent être émises dans des fréquences allant de 85 kHz à 3 MHz.

    À l’aide d’un terminal et d’un applicateur, les ondes acoustiques qui pénètrent la peau créent une vibration.

    Cette vibration de la zone traitée entraîne l’émission d’une chaleur apaisante pour le patient.

    En plus de soulager la douleur, ce traitement a pour effet de favoriser une meilleure circulation sanguine et d’assouplir les tissus articulaires comme les tendons.

    Que peut-on traiter avec les ultrasons ?

    L’une des forces de la thérapie aux ultrasons réside dans le grand nombre de malaises physiques qu’elle contribue à atténuer.

    Parmi les pathologies que le traitement aux ultrasons parvient à ralentir, on retrouve :

    • La fasciite plantaire
    • Le névrome de Morton
    • La lombalgie chronique (douleurs au bas du dos)
    • L’arthrose du genou, de la hanche et de la cheville
    • Les entorses aux chevilles
    • La tendinite au tendon d’Achille
    • Les plaies chroniques, comme les ulcères des pieds chez les personnes diabétiques
    • Les blessures aux ligaments
    • Une fracture qui peine à se consolider
    • Les blessures sportives
    • L’arthrose du gros orteil (hallux rigidus)
    • Les spasmes musculaires ou les raideurs musculaires
    • Les adhérences cicatricielles

    Évidemment, le traitement par ultrasons ne fait que rarement office de mode thérapeutique unique. Afin de bénéficier d’une intervention complète, il est important d’établir un diagnostic clair, chose qu’une visite en clinique peut vous offrir.

    Les avantages de la thérapie par ultrasons

    Outre le réconfort qu’elle prodigue, la thérapie par ultrasons comporte de nombreux avantages.

    L’ultrasonothérapie permet entre autres :

    • D’accélérer le processus de guérison du corps
    • De traiter de façon très précise en ajustant la puissance et les fréquences de pulsation
    • D’offrir une alternative probante à la chirurgie invasive
    • De réduire les enflures et l’inflammation
    • De traiter rapidement et sans douleur des pathologies variées
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    Les traitements en podopédiatrie

    Chez un enfant en pleine croissance, il peut être difficile de départager un pied problématique d’un pied sain.

    Pourtant, une détection précoce peut permettre au podiatre d’intervenir de façon plus efficace, et ce, avant que le pied prenne sa forme décisive.

    Les traitements bénéficient alors d’une plus grande efficacité.

    Voici les traitements de podopédiatrie utilisés pour contrer les douleurs du pied de l’enfant.

    Un diagnostic complet

    Avant de suggérer un traitement, le podiatre doit s’assurer de bien comprendre la pathologie qui affecte l’enfant.

    Pour ce faire, il a recours à plusieurs techniques d’analyse comme :

    • L’examen biomécanique
    • L’évaluation posturale
    • La radiographie numérique des pieds
    • La prise d’empreintes numériques en 2D/3D

    En utilisant ces méthodes diversifiées, le podiatre est en mesure d’observer l’impact des pieds sur l’ensemble de l’organisme de l’enfant.

    L’évaluation de l’enfant permet donc de détecter les anomalies posturales et les débalancements qui pourraient éventuellement causer des douleurs.

    Les orthèses plantaires pour enfants

    Lorsqu’elles sont employées comme traitement de podopédiatrie, les orthèses plantaires pédiatriques peuvent être portées dès l’âge de 3 ans.

    Mais, contrairement à certaines orthèses plantaires pour adultes, celles-ci doivent s’accorder aux différentes étapes de croissance de l’enfant.

    On peut notamment les utiliser pour traiter des problèmes comme :

    • Les pieds plats
    • Des pieds pointés vers l’intérieur ou l’extérieur
    • Les genoux en « X »
    • Des jambes arquées
    • Des douleurs au talon comme la maladie de Sever
    • Des chevilles instables qui causent des chutes fréquentes

    Il est probable que, suite à son analyse, le podiatre constate que l’enfant a des difficultés à bien mobiliser ses membres inférieurs.

    Si tel est le cas, celui-ci est susceptible de suggérer des orthèses qui permettront de réorienter les jambes et les pieds du bambin.

    Par exemple, pour une démarche trop orientée vers l’intérieur, une correction supplémentaire peut s’intégrer aux orthèses pour encourager la jambe à tourner vers l’extérieur pendant la propulsion.

    Les attelles

    En podopédiatrie, on met l’attelle à contribution lorsqu’une jambe ou un pied doit être immobilisé pendant une longue période.

    Chez l’adulte, l’attelle permet de diminuer l’inconfort de la fracture, de l’entorse au pied ou encore la tendinite.

    Pour de plus jeunes patients, c’est davantage le pied bot que l’on cherche à corriger avec l’attelle.

    Le pied bot est une malformation plantaire dans laquelle la cheville et le pied présentent une courbure vers l’intérieur.

    On distingue deux types de pieds bots : le pied bot de position et le pied bot véritable.

    Le pied bot de position est dû au mauvais positionnement de l’enfant à naître à l’intérieur du ventre de sa mère. On le traite en immobilisant le pied avec des attelles.

    Le pied bot véritable est une déformation congénitale du pied où les structures osseuses et musculaires sont sous-développées. Son traitement comprend aussi l’immobilisation, mais doit parfois faire l’objet d’une intervention chirurgicale.

    Pour corriger un pied bot, l’attelle est utilisée comme phase du traitement après une chirurgie ou le retrait d’un plâtre.

    Comme le pied bot a tendance à revenir, cette méthode thérapeutique active est utilisée pour maintenir les pieds dans la position souhaitée, et ce, même pendant la nuit.

    Les chaussures orthopédiques

    Avant l’âge de la marche, le port de souliers ne sert pas à grand-chose sauf à protéger les pieds de l’enfant du soleil et des intempéries.

    Toutefois, dès qu’il commence à marcher, il devrait être doté de chaussures qui accommodent son apprentissage du mouvement.

    On parle alors de chaussures qui sont :

    • Dotées de semelles confortables
    • Souples
    • Légères
    • Bien ajustées

    Malgré l’emploi de souliers conventionnels, il se peut que le bambin se plaigne de douleurs ou qu’il ait des difficultés à se mouvoir.

    Dans ce cas, les chaussures orthopédiques peuvent être conseillées par le podiatre.

    Les chaussures orthopédiques sont particulièrement utilisées pour assurer un confort aux enfants qui ont les pieds plats et très instables.

    Ces dispositifs de correction orthopédique permettent aussi de :

    • Stabiliser le pied
    • Protéger la plante du pied
    • Faciliter le port d’orthèses plantaires
    • Prévenir les douleurs liées aux déformations du pied

    Puisqu’il détient un doctorat en médecine podiatrique, le podiatre est autorisé à prescrire des chaussures orthopédiques au même titre qu’un médecin.

    Les chirurgies en podopédiatrie

    En raison de la grande malléabilité des pieds d’enfants, les chirurgies pédiatriques orthopédiques ne sont que rarement nécessaires.

    Toutefois, dans l’éventualité d’une condition grave ou qui ne répond pas aux traitements traditionnels, la chirurgie peut être considérée par le professionnel traitant.

    Les interventions chirurgicales suivantes font partie des traitements de podopédiatrie :

    • La chirurgie du pied bot
    • L’élongation d’un tendon d’Achille trop court
    • La correction d’une malformation osseuse congénitale

    Bien que certains podiatres soient habilités à pratiquer des chirurgies mineures ou osseuses, c’est habituellement le chirurgien orthopédiste qui prend en charge les interventions pédiatriques invasives.

    PiedRéseau – Pour en savoir plus

    Vous aimeriez en apprendre plus sur les traitements de podopédiatrie? Notre site comporte énormément de contenu à cet effet!

    Cependant, même si le site de PiedRéseau présente des renseignements pertinents, rien ne vaut une véritable consultation avec un podiatre.

    Vos pieds sont précieux, prenez-en soin!

    Orthèse plantaire sur mesure ou de prescription

    Les orthèses plantaires sur mesure

    L’orthèse plantaire a pour but premier d’améliorer la fonction de votre pied afin de corriger certaines lacunes biomécaniques ou des problèmes de posture. Elle sert à compenser certains manques au niveau de votre pied. Comme elle est conçue spécifiquement pour votre condition, l’orthèse adopte parfaitement la forme de votre pied et en optimise le fonctionnement.

    Une orthèse plantaire sur mesure épouse  la morphologie de vos pieds en plus de soulager vos douleurs et redistribuer la pression exercée sur ceux-ci. Elle peut donc être utilisée pour traiter de nombreuses pathologies et malformations. N’oubliez pas que la santé de votre pied est importante pour pouvoir effectuer vos activités quotidienne.  

    Pour assurer l’efficacité de votre traitement par orthèse, le podiatre devra bien vous évaluer et concevoir un moulage de vos pieds sur mesure. Vous serez pris en charge lors de toutes les étapes afin de  bénéficier d’une orthèse optimale, qui saura vous accompagner dans toutes vos activités du quotidien. En très peu de temps, vous ne vous apercevrez même plus de sa présence dans vos souliers.

    Inventées il y a plus de 200 ans, les orthèses plantaires ont beaucoup évolué et bénéficient aujourd’hui d’un grand savoir technique et de plusieurs outils numériques à la fine pointe de la technologie. De nos jours, il s’agit d’un appareillage fort utile qui optimise la fonction du pied et qui vous assure un meilleur rétablissement. Les orthèses sont également devenues très résistantes et peuvent durer de 5 à 10 ans.

    Découvrez-en plus sur les orthèses plantaires et leurs nombreux bienfaits.

    Quels sont les types d’orthèses plantaires ?

    Il existe 2 principaux types d’orthèses plantaires et il est important de ne pas les confondre :

    • L’orthèse plantaire fabriquée sur mesure : il s’agit de l’option que vous obtenez en vous rendant chez un podiatre. Ce dernier procède à une évaluation et vous prescrit des orthèses plantaires qui seront fabriquées spécifiquement pour votre pied.
    • L’orthèse plantaire en vente libre : il est possible de trouver des orthèses dans une pharmacie, cependant il ne s’agit pas toujours de la solution qui convient le mieux à votre situation particulière. En effet, chaque pied est différent et la qualité et l’efficacité de ces orthèses ne sont pas toujours optimales puisque non-adaptées à votre condition spécifique.

    Par la suite, il y a plusieurs types d’orthèses plantaires sur mesure, en fonction de votre cas. Elles peuvent être souples, semi-souples ou rigides, selon vos besoins. Voici quelques exemples :

    • L’orthèse plantaire pour enfants : les orthèses plantaires peuvent se porter dès l’âge de 3 ans. Il est ainsi possible de prévenir ou corriger certaines lacunes biomécaniques de manière très précoce. Les orthèses pour enfants sont conçues spécifiquement pour s’adapter aux pieds qui grandissent.
    • L’orthèse plantaire pour diabétiques : le diabète fragilise souvent le pied puisqu’il affecte les nerfs et les artères. L’orthèse pour diabétiques prévient la formation de plaies ou de lésions qui peut en découler. Ce type d’orthèse est semi-rigide afin de bien décharger certains points de pression tout en favorisant un fonctionnement optimal du pied.
    • L’orthèse plantaire pour sportifs : cette orthèse est fabriquée pour soutenir la course et la performance sportive. Elle est munie de matériaux qui aide à la propulsion et à absorber le choc de l’impact. Elle est également conçue pour éviter l’humidité des pieds lors d’une activité physique.
    • L’orthèse plantaire accommodative : convenant particulièrement aux personnes âgées ou aux gens souffrant d’arthrose, l’orthèse accommodative est très souple et coussinée afin de décharger au maximum la pression exercée sur vos pieds et leurs articulations. Elle est aussi conçue pour prévenir les chutes chez les personnes âgées.
    • L’orthèse plantaire courte : nul besoin d’avoir une orthèse qui couvre tout le pied pour corriger certains problèmes podiatriques. En général, il y a peu de valeur ajoutée à aller jusqu’au bout des orteils, de plus l’orthèses pleine longueur limite le choix de chaussures. Il est donc possible d’avoir une orthèse plus courte pour s’adapter à davantage de types de souliers.

    Quelles sont les douleurs au pied que l’orthèse plantaire parvient à soulager ?

    Le podiatre conçoit une orthèse spécialement pour répondre en tous points à ce qui doit être traité. Les progrès techniques en conception d’orthèse lui permettent aujourd’hui de traiter un très grand nombre de douleurs aux pieds, au talon, au dos à la cheville et aux genoux, causées par plusieurs problématiques à vos pieds :

    • Des pieds plats ou creux
    • Une fasciite plantaire (aponévrosite plantaire)
    • Une épine de Lenoir (épine calcanéenne)
    • Certaines tendinites du tendon d’Achille
    • Une bursite ou une capsulite
    • Des orteils marteaux, en griffe ou en maillet
    • L’oignon de pied (hallux valgus)
    • Une métatarsalgie
    • Une bunionette (oignon du petit orteil)
    • Une mauvaise posture
    • Un pied déformé
    • Des jambes à la longueur inégale

    Même si vous n’éprouvez pas de douleur, il peut être important de porter des orthèses sur mesure pour une prévention adéquate lors de déformations sévères présentant de haut risque de dégradation de vos pieds. Vous prévenez ainsi des problèmes biomécaniques ou morphologiques pouvant devenir potentiellement nuisibles à long terme. Ainsi, le port d’orthèse est une bonne façon d’amoindrir plusieurs problèmes aux pieds.

    Comment bien s’adapter au port d’orthèse plantaire ?

    L’époque où l’orthèse plantaire était handicapante pour le quotidien est bel et bien révolue ! Aujourd’hui, ce type d’appareillage se porte très bien. Bien sûr, il existe une période d’adaptation, mais le podiatre est formé pour que la durée de celle-ci soit au minimum. La durée d’adaptation varie selon les cas, mais le port des orthèses s’effectue de manière progressive habituellement sur 1 à 2 semaines, ce qui permet à vos pieds de s’habituer.

    Durant les deux premières semaines, il est normal d’éprouver de petits inconforts lorsque vous portez une orthèse. En effet, elle modifie le fonctionnement de vos muscles et change le positionnement de votre pied, ce qui peut occasionner des changements dans votre démarche. L’ensemble de votre corps devra s’adapter, ce qui peut causer des courbatures aux pieds et aux jambes. Cependant, le podiatre, qui a préalablement effectué une évaluation complète de vos pieds, produit un plan de traitement pour que vous puissiez vous habituer le plus vite possible. Il est très important de le suivre à la lettre pour reprendre rapidement le cours normal de votre vie. Lorsque votre période d’adaptation est terminée et que vous êtes confortable et sans symptômes, vous pourrez recommencer à faire vos activités sportives avec vos orthèses.    

    Au début, le podiatre vous recommandera de porter vos orthèses seulement une heure chaque jour. Puis, graduellement, vous augmenterez le nombre d’heures. N’hésitez pas à communiquer avec votre clinique si vous avez des questions et des doutes sur ce que vous ressentez pendant cette période.

    Durant les semaines suivant l’adaptation, si vous éprouvez un inconfort important, vous devez communiquer avec votre clinique afin de savoir si les inconforts que vous ressentez sont normaux. Le podiatre peut vous recommander des exercices à effectuer pour que votre pied soit plus réceptif au port d’une orthèse ou bien effectuer des modifications afin de les rendre plus confortable.

    Comme l’orthèse est un appareil qui travaille progressivement, il faut généralement attendre entre 4 et 8 semaines pour constater des progrès notables quant à votre niveau de douleur pour laquelle les orthèses ont été conçues.

    Bien entretenir son orthèse plantaire

    Pour bénéficier du traitement le plus efficace pour corriger un problème au pied, il faut prendre soin de son orthèse sur mesure. Tout comme un appareil dentaire ou une prothèse, il faut la nettoyer régulièrement pour en augmenter la durabilité.

    Voici les entretiens simples à effectuer sur son orthèse plantaire :

    • Lavez fréquemment l’orthèse avec un savon doux et un linge trempé dans de l’eau tiède. Attention toutefois de ne pas l’abîmer en la plongeant dans l’eau.
    • Après votre journée, enlevez l’orthèse plantaire de votre soulier pour éviter le développement de bactéries causées par l’humidité. Ensuite, faites-la bien sécher à l’air libre jusqu’au lendemain matin.
    • Si vos orthèses dégagent une forte odeur, vaporisez l’orthèse d’un produit anti-odeur. Le podiatre peut vous en suggérer.
    • Évitez de placer l’orthèse plantaire sur une source de chaleur, comme un calorifère, ou encore de l’exposer au soleil.
    • Nettoyez bien l’intérieur de vos souliers avant d’y replacer l’orthèse.
    • Ne laissez pas votre orthèse plantaire à la portée de pitou et minou.

    Finalement, en plus des visites de suivi, il est recommandé de consulter votre podiatre une fois par année afin qu’il puisse effectuer l’entretien en profondeur de votre orthèse plantaire et s’assurer qu’elle fait toujours le travail pour lequel elle a été fabriquée.

    Quelles sont les étapes de fabrication de l’orthèse plantaire sur mesure ?

    Comme l’orthèse plantaire sur mesure est un appareillage très polyvalent, pouvant répondre à de nombreuses conditions, sa fabrication s’effectue de différentes façons.

    Décortiquons les étapes de cette conception minutieuse :

  • L’évaluation biomécanique : le podiatre effectue l’examen biomécanique complet de vos pieds. Il en fait le moulage et conçoit par la suite un modèle numérique et 3D de vos pieds. Votre démarche est également examinée, avec et/ou sans le soulier.
  • La podographie : le podiatre prend la forme de votre pied sur une surface plane pour en étudier la forme, les points de pression et la morphologie.
  • La conception du plan pour l’orthèse : une fois l’évaluation complétée, le podiatre détermine quel type d’orthèse est le mieux adaptée pour vous (la correction, le type de matériaux, la souplesse nécessaire, etc.)
  • La sélection des matériaux : il existe divers types de revêtements possibles, en fonction de vos activités ou du type de correction nécessaire. On peut notamment opter pour le cuir, la mousse, le liège, la cuirette, le thermoplastique ou l’éthylène-acétate de vinyle (ou EVA).
  • La fabrication de l’orthèse plantaire : l’orthèse plantaire est fabriquée dans un four à convection, puis pressée sous vide. De plus, maintenant, elle peut être découpée directement dans un matériel ou bien imprimée en 3D.
  • L’essai dans le soulier : une fois la fabrication terminée, le podiatre ou l’orthésiste vous convie à un rendez-vous pour faire un essai de l’orthèse dans votre soulier. De petits ajustements au niveau de l’orthèse peuvent ensuite survenir. Il peut vous recommander les meilleures chaussures à privilégier au besoin. Une rencontre de suivi à 2 mois est habituellement effectuée par  le podiatre pour s’assurer que l’orthèse fait le travail pour lequel elle a été confectionnée.
  • Qui rembourse les orthèses plantaires ?

    De nombreux patients des cliniques PiedRéseau se demandent fréquemment si leurs orthèses plantaires sont couvertes par leur assurance ou si elles sont déductibles d’impôt. Sachez qu’il est tout à fait possible de vous faire rembourser vos orthèses plantaires, en totalité ou en partie par vos assurances privées si elles couvrent le service. De plus, la partie qui n’est pas couverte peut être utilisée au fin de déduction d’impôt.

    Le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale assume le coût de vos orthèses jusqu’à 180 $. Un document signé par un podiatre est nécessaire afin de prouver la nécessité de vos orthèses plantaires. Le remplacement d’une orthèse est quant à lui remboursé tous les deux ans, excepté pour les orthèses plantaires podiatriques. De plus, si une tierce personne assume une partie des coûts de l’orthèse, le montant est déduit de l’allocation consentie par le Ministère. Il est également possible de se le faire rembourser par le gouvernement fédéral.

    Du côté de la Régie de l’assurance maladie du Québec, on ne paie pas pour les orthèses plantaires. Cependant, votre assurance collective au travail en paie soit une partie, soit l’entièreté. La Commission des normes de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CSST), de même que le Ministère des Affaires Indiennes et les Anciens Combattants en assument aussi les coûts, mais vous devez demander une pré-autorisation au préalable avant de vous présenter dans une clinique.

    La différence PiedRéseau pour votre orthèse plantaire

    Peu importe votre âge, votre historique de santé ou votre condition, PiedRéseau dispose du plus grand réseau de cliniques podiatriques à travers le Québec pour vous prendre en charge rapidement. Elles sont toutes munies de technologies de pointe et d’une vaste expertise pour poser le bon diagnostic podiatrique sur votre problématique et concevoir une orthèse plantaire sur mesure efficace pour la traiter.

    En unissant leurs compétences, les podiatres du réseau ont développent de meilleures méthodes de fabrication, de remplacement et de réparation d’orthèse. Ils disposent également de la connaissance pour bien vulgariser votre situation et sur la manière dont une orthèse peut vous aider. Vous disposez également de cliniques partout dans la province pour effectuer le meilleur suivi dans une ambiance accueillante.

    Si vous êtes atteint d’une condition qui gêne votre démarche et votre quotidien, consultez un podiatre dans une clinique PiedRéseau près de chez vous pour savoir ce qu’une orthèse peut vous apporter.

    Sachez que les podiatres n’offrent pas que le traitement par orthèse plantaire. Ils peuvent aussi effectuer :

    • des traitements de laser thérapeutique
    • des infiltrations de cortisone
    • de l’ultrason
    • du shockwave
    • de la thérapie manuelle
    • des bandages thérapeutiques
    • des recommandations d’étirements et d’exercices

    Grâce aux orthèses et à tous ces autres traitements, le podiatre favorise le soulagement et la guérison de vos pieds le plus rapidement possible.

    PiedRéseau – Pour en savoir plus

    Vous avez encore des questions ? Sachez que nous publions régulièrement des articles sur le sujet!

    Toutefois, bien que le site de PIEDRÉSEAU contienne une multitude d’informations sur les descriptions des pathologies des ongles d’orteils, il ne remplace pas une consultation avec un podiatre.

    Vos pieds sont précieux, prenez-en soin!

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    Soin de pied – Traitement des ongles, cors et callosités 

    Soins des pieds

    Les soins de pieds, effectués par un podiatre, englobent bon nombre de traitements et évaluations qui ont pour but de prévenir les douleurs, réduire les limitations et favoriser le confort. Ils peuvent même être effectués à domicile par une infirmière spécialisée. 

    Le podiatre est un professionnel polyvalent qui a recours à plusieurs techniques pour soigner vos pieds :

    • Des traitements physiques
    • Des traitements pharmacologiques
    • Des traitements orthopédiques
    • Des traitements chirurgicaux

    Il existe plusieurs cas où les soins de pieds doivent être pratiqués en clinique par un professionnel. C’est pourquoi le podiatre et son équipe vous offrent un service des plus complets pour prévenir et traiter vos pathologies du pied. Le tout, avec de l’équipement propre et stérilisé. 

    Apprenez-en davantage sur les différents traitements offerts. 

    Quelques exemples de soins podiatriques couramment utilisés

    Parmi les soins de pieds fréquemment pratiqués en podiatrie, on retrouve : 

    • L’application de crèmes spécialisées;
    • La prescription de médicaments;
    • Les bains de pied ou l’utilisation d’émollients;
    • L’évaluation biomécanique des points de pression;
    • La coupe et l’amincissement des ongles; 
    • Le débridement chirurgical des cors et des callosités.

    Voyons un peu les principales problématiques pour lesquelles des soins de pieds sont nécessaires.

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    L’onychomycose (champignon des ongles)

    Les soins de pieds soulagent les douleurs et désagréments du champignon des ongles (ou onychomycose). Il s’agit d’une infection fongique, qui s’attaque généralement au gros orteil. 

    Cette pathologie, fréquemment traitée en podiatrie, peut notamment causer un épaississement, une décoloration ou une déformation des ongles. Et il est bien difficile de traiter cette condition à la maison! Toutefois, le podiatre peut soulager et prévenir les douleurs de l’onychomycose de différentes façons : 

    • Une médication orale, en collaboration avec votre médecin;
    • Une crème antifongique de prescription;
    • Une coupe des ongles spécialisée (pour les ongles épais, décolorés, difformes ou douloureux).

    Votre professionnel en podiatrie peut aussi vous suggérer différentes manières d’effectuer vos soins de pieds au quotidien et d’éviter le champignon des ongles : 

    • Porter des sandales dans les vestiaires publics.
    • Bien sécher vos pieds et entre vos orteils après avoir transpiré ou pris une douche. 
    • Prévoir des bas de rechange. 

    De plus, si vous êtes diabétique, vos chances de contracter ce type d’infection sont plus élevées. Heureusement, le podiatre peut adapter ses soins de pieds à votre réalité.

    L’ongle incarné (onychocryptose)

    Les soins de pieds, effectués par le podiatre et son équipe, préviennent plusieurs cas d’ongles incarnés (onychocryptose). Ce problème courant provoque généralement de la douleur et de l’inflammation aux ongles des orteils. 

    Il s’agit d’une situation qui peut devenir bien gênante lors de vos déplacements ou durant le sport. Ainsi, lorsque votre ongle d’orteil pousse de travers et pénètre dans la peau, vous devez rapidement consulter un podiatre. 

    En effet, ce professionnel peut vous éviter bien des complications, grâce à des soins de pieds spécialisés : 

    • La coupe d’ongles médicale, pour traiter les ongles infectés; 
    • Les orthèses des ongles, qui servent à corriger la déformation; 
    • Les crèmes et trempages antibiotiques, pour diminuer l’inflammation; 
    • La chirurgie d’ongle incarné, si nécessaire.

    Toutefois, plusieurs soins de pieds peuvent aussi être pratiqués à la maison : 

    • Tremper vos pieds dans de l’eau tiède et du savon antibactérien.
    • Vous procurer une crème antibiotique en vente libre à la pharmacie.
    • Nettoyer vos pieds tous les jours et bien les sécher.

    En cas de doute, consultez un podiatre pour connaître les soins de pieds les plus appropriés à votre condition.

    Les verrues plantaires

    Prendre soin de vos pieds, c’est aussi prévenir les cas de verrues plantaires. 

    Ces lésions ne sont pas qu’inesthétiques, elles sont aussi contagieuses! Il convient donc de pratiquer les soins de pieds appropriés pour freiner cette infection virale, souvent provoquée par le virus du papillome humain (VPH). 

    Parmi les traitements podiatriques contre les verrues plantaires, on retrouve : 

    • Des médicaments antiverruqueux; 
    • Des injections médicamenteuses ;
    • Une chirurgie pour procéder à l’ablation de la verrue. 

    Quelques traitements maison peuvent aussi être pratiqués : 

    • L’application d’acide salicylique (mais soyez prudent, car ce produit peut brûler l’épiderme si vous en utilisez trop); 
    • La cryothérapie en vente libre (demandez des conseils à votre podiatre avant de pratiquer ce traitement par le froid).

    Si vous êtes souvent en contact avec des personnes qui ont des verrues, que vous souffrez d’eczéma ou que vous transpirez des pieds, les soins de pieds du podiatre deviennent importants pour freiner le problème à la source.

    Les cors et callosités

    Les cors (ou durillons) désignent un amas de corne (callosités) qui se loge sous votre pied et qui peut devenir douloureux avec le temps. 

    Il s’agit donc d’un épaississement de la peau du pied localisé qui peut provoquer des douleurs à la marche. Les diabétiques et les personnes âgées sont souvent touchés par ce type de condition. 

    Afin de prévenir la formation de cors et de callosités sous vos pieds, le podiatre effectue plusieurs soins de pieds spécialisés : 

    • Des orthèses spécialisées en silicone pour protéger vos orteils;
    • Une crème hydratante pour la peau; 
    • Le retrait des cors et des callosités. 

    Le podiatre peut aussi vous recommander des manières de réduire les points de pression dans vos souliers avec des orthèses plantaires et de bien hydrater vos pieds chaque jour.

    Les fissures aux pieds

    Les soins de pieds sont très utiles pour hydrater la peau et retirer les callosités qui causent souvent des fissures aux pieds. 

    Le podiatre peut également : 

    • Prescrire un onguent topique; 
    • Appliquer un pansement thérapeutique.

    Et surtout, n’oubliez pas que le meilleur soin de pied pour éviter les fissures est la prévention!

    PiedRéseau : des soins de pieds personnalisés et professionnels

    PiedRéseau, c’est une quarantaine de cliniques podiatriques à travers la province pour vous offrir des soins de pieds adaptés à votre condition. 

    Trouvez la clinique la plus près de chez vous pour profiter des meilleurs conseils podiatriques et mettre un terme à vos douleurs aux pieds.

    Thérapie manuelle des pieds

    Thérapie manuelle des pieds

    Les podiatres sont formés en mobilisation des articulations du pied. Ils sont en mesure de faire une évaluation articulaire de vos pieds ainsi que des symptômes ressentis. À la suite de cette évaluation, le podiatre élabore pour vous un plan de traitement sur mesure afin d’améliorer l’architecture articulaire de vos pieds.

    La thérapie manuelle des pieds avec un podiatre

    Le podiatre effectue des manipulations douces et précises qui permettent à vos pieds de devenir plus fonctionnels et ainsi de diminuer vos douleurs. Vous bénéficierez ainsi d’une biomécanique optimale. Vos pieds seront mieux adaptés à vos activités quotidiennes : la marche, la course à pied, le golf, etc.

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    Traitement de la fracture de stress au pied

    À la différence d’une fracture régulière, la fracture de stress au pied n’est pas due à un traumatisme unique. 

    Celle-ci apparaît plutôt en réponse à une série de petits stress répétés sur le même os du pied.

    Cependant, bien que douloureuse, cette blessure au pied est particulièrement difficile à détecter.

    Pour éviter de l’aggraver involontairement, il est donc important de savoir reconnaître les symptômes et les façons de traiter médicalement la fracture de stress.

    Voici ce qui caractérise la fracture de fatigue du pied.

    Les différents types de fractures de stress au pied

    Prépondérante chez les sportifs, la fracture de stress se retrouve généralement dans la région du talon ou du métatarse.

    Fracture de stress au talon : cette partie du pied est essentielle pour amortir les chocs lors de la foulée. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre que les coureurs subissent des fractures de stress au talon.

    Les symptômes d’une fissure au talon peuvent toutefois s’apparenter à d’autres problèmes du pied comme :

    • La talalgie
    • La fasciite plantaire
    • Une épine de Lenoir (épine calcanéenne)
    • La maladie de Sever
    • Une tendinite au tendon d’Achille
    • La maladie du coureur (maladie de Haglund)

    Fracture de fatigue du métatarse : au nombre de cinq, les métatarses jouent aussi un rôle dans le support du poids du corps. Ceux-ci occupent également des fonctions élémentaires de stabilisation. Une fracture de stress du métatarse survient quand un sportif augmente de façon draconienne l’intensité ou la durée de ses séances d’exercices.

    Certains symptômes d’une fracture de stress du métatarse peuvent s’apparenter aux blessures ou déformations suivantes :

    • Le névrome de Morton
    • Les pieds plats ou creux
    • Une lésion des nerfs du pied
    • La sésamoïdite
    • La capsulite du pied

    La nature discrète de ce type de blessure complexifie davantage son traitement, il est donc primordial de contacter votre podiatre dès l’apparition des symptômes comme :

    • Une douleur intense au talon ou à l’avant-pied qui s’accentue pendant l’effort et qui s’atténue au repos
    • Un gonflement de la zone douloureuse

    Les traitements disponibles

    Avant de pouvoir proposer un traitement personnalisé, le podiatre doit établir hors de tout doute un diagnostic de fracture de fatigue.

    Afin d’y parvenir, celui-ci peut compter sur plusieurs outils d’analyse comme la radiographie numérique ou encore l’échographie du pied.

    Une fois le diagnostic de fracture de stress confirmé, le podiatre est en mesure de mettre en place un plan d’intervention.

    Le traitement peut inclure :

    • Le bandage thérapeutique (taping) : le bandage thérapeutique permet de limiter les mouvements du pied qui pourraient autrement être douloureux. Le taping peut aussi servir pendant la période de retour au sport.
    • Le laser thérapeutique : à la manière de la thérapie par ondes de choc, le traitement au laser thérapeutique permet d’analgésier temporairement la zone endolorie. De plus, cette méthode améliore la circulation sanguine du pied et réduit l’inflammation des tissus environnants. 
    • Des orthèses plantaires : si la fracture tient ses origines d’un débalancement musculo-squelettique, des orthèses plantaires moulées sur mesure peuvent aider à corriger le débalancement et réduire les récidives de fracture.

    À l’opposé de la plupart des fractures traditionnelles, la fracture de stress ne nécessite pas systématiquement la pose d’un plâtre.

    Néanmoins, s’il juge que celle-ci guérit trop lentement, le podiatre peut recommander l’utilisation d’une botte de marche ou d’une attelle.Dans certains cas extrêmes, le podiatre peut orienter le patient vers la physiothérapie ou encore la chirurgie osseuse.

    Se remettre d’une fracture de stress au pied

    La guérison d’une fracture de stress peut s’étendre sur plusieurs semaines 

    Pour éviter d’allonger davantage le rétablissement, il est bon d’adopter certaines mesures préventives :

    • Interrompre la pratique d’activités qui augmentent le stress sur la fracture comme la course et les autres sports nécessitant vos pieds
    • Éviter de mettre du poids sur la blessure et utiliser des béquilles au besoin
    • S’il y a enflure, surélever le pied et y apposer de la glace
    • Porter des chaussures aux dimensions appropriées 
    • Augmenter progressivement l’intensité et la durée des exercices selon la tolérance

    Si la douleur est trop intense et qu’elle vous empêche de fonctionner normalement, il est primordial de solliciter l’avis d’un professionnel de la santé.

    Éviter d’autres fractures de stress

    Comme une fracture de stress a tendance à revenir, la prévention est plus que cruciale!

    Les comportements suivants peuvent contribuer à vous prémunir contre une récidive éventuelle :

    • S’accorder un temps de repos suffisant entre les séances d’exercices
    • Faire des échauffements et des étirements avant et après le sport
    • Choisir des souliers qui offrent un bon support aux pieds
    • Éviter de courir avec des chaussures minimalistes
    • Maintenir une alimentation équilibrée et un poids santé
    • Le port d’orthèses plantaires

    Si vous êtes un sportif ou si vous souffrez d’ostéoporose, il est d’autant plus utile d’adopter une routine préventive bien rodée.

    Traiter et prévenir efficacement les fractures de stress avec PiedRéseau

    Qu’elle soit à peine perceptible ou plus incommodante, la fracture de stress n’est pas à prendre à la légère.

    D’ailleurs, ce type de lésion indique parfois que quelque chose d’autre cloche dans votre posture ou votre façon de pratiquer un sport.

    Si elle n’est pas traitée convenablement, la fracture de stress peut vous tenir à l’écart de votre activité sportive favorite pendant des semaines.N’attendez pas d’en arriver là, contactez votre clinique PiedRéseau dès maintenant.

    Traitement de la transpiration excessive des pieds

    L’hyperhidrose est une condition médicale qui affecte les glandes sudoripares et qui se caractérise par une transpiration excessive.

    Comme une grande concentration de ces glandes se trouve sur la plante des pieds, ceux-ci sont plus susceptibles de subir une sudation excessive.

    Bien qu’il existe plusieurs traitements maison pour l’hyperhidrose, il est probable qu’une situation plus sérieuse nécessite l’intervention d’un professionnel.

    Voyons quels sont les recours thérapeutiques pour lutter contre la transpiration excessive des pieds.

    L’ionophorèse

    Le mode d’action de l’ionophorèse repose sur l’électrothérapie et l’effet qu’elle peut avoir sur la sécrétion excessive de sueur.

    Une séance de traitement des pieds à l’ionophorèse se déroule de cette façon :

  • Le patient est invité à s’asseoir pieds nus sur une chaise
  • Ses pieds sont immergés dans le bassin de traitement rempli d’eau
  • Un courant électrique très faible est envoyé dans le bassin à l’aide d’un dispositif de contrôle
  • Généralement, une session d’ionophorèse dure entre 20 et 30 minutes.

    Les patients qui choisissent d’y avoir recours dénotent habituellement une amélioration après 8 à 12 semaines à raison d’une séance par semaine.

    L’ionophorèse compte plusieurs avantages dont :

    • Le fait qu’elle cause peu d’effets secondaires
    • Son efficacité
    • Son faible niveau de complexité
    • Sa nature peu invasive

    Malgré ses propriétés positives, l’ionophorèse comporte aussi quelques inconvénients :

    • Les séances de traitement peuvent être longues
    • Pour être complètement efficace, elle doit être administrée plusieurs fois
    • Les femmes enceintes et les individus porteurs d’un stimulateur cardiaque ne peuvent pas en bénéficier

    Les soins des pieds

    En règle générale, une bonne hygiène plantaire contribue à éloigner une majorité de pathologies et d’infections éventuelles.

    Toutefois, la transpiration excessive des pieds complique cette tâche et peut même causer des problèmes si elle n’est pas maîtrisée.

    On peut par exemple penser à :

    • La mycose de l’ongle (onychomycose)
    • Des ampoules aux orteils ou aux talons
    • Le pied d’athlète (tinea pedis)
    • Des infections bactériennes
    • Des verrues plantaires

    Pour éviter que ces troubles se produisent, il convient de penser aux soins des pieds professionnels.

    Effectués en clinique podiatrique, les soins des pieds comprennent :

    • Les bains de pied et les traitements émollients
    • L’application de crèmes non disponibles en pharmacie
    • La coupe ou l’amincissement médical des ongles d’orteils
    • Le retrait des cors et des callosités gênants

    Bien que ce traitement s’attaque davantage aux complications de la sudation excessive des pieds, il sert aussi à s’assurer de la santé plantaire globale du patient.

    L’injection de toxine botulique

    L’injection de toxine botulique ne fait généralement pas partie des premiers traitements proposés et ne peut être effectuée par le podiatre.

    Cependant, quand la transpiration exagérée ne répond pas aux interventions classiques, cette injection sous-cutanée peut s’avérer bénéfique.

    Utilisé de cette façon, le Botox empêche les transmissions nerveuses vers les glandes sudoripares, ce qui réduit radicalement la sudation abondante des pieds.

    Voici les avantages de l’infiltration de toxine botulique :

    • Ses effets durent plusieurs mois
    • Elle témoigne d’une grande efficacité en réduisant la transpiration de manière significative
    • L’intervention est moins invasive que la chirurgie

    Étant certes positif, ce type de traitement comporte aussi quelques désagréments :

    • Il est coûteux
    • Il nécessite une anesthésie locale assez douloureuse
    • Post-intervention, il peut parfois être douloureux 
    • Il est possible qu’il provoque une hyperhidrose dans une autre région du corps

    Évidemment, pour qu’elle soit efficace, une injection de toxine botulique doit être faite dans les règles de l’art.

    Il est donc vivement recommandé de consulter un professionnel de la santé avant d’y procéder.

    Des chaussures anti-transpirantes

    Puisque le port de souliers inadaptés aux pieds contribue à accentuer la sudation, il est bon de s’y attarder dans le cadre du traitement de l’hyperhidrose plantaire.

    Pour un patient qui souffre de transpiration excessive des pieds, le podiatre peut suggérer des chaussures qui correspondent à ces caractéristiques :

    • Elles sont aérées ou ouvertes
    • Elles ne serrent pas les pieds
    • Elles ne comportent pas de tiges synthétiques ou faites de caoutchouc
    • Celles-ci sont confectionnées à partir d’un cuir souple ou encore d’une toile qui laisse s’échapper l’excès de vapeur d’eau

    Pour un rendement encore plus optimal, le podiatre est aussi habilité à conseiller le patient dans l’acquisition de semelles ou d’orthèses plantaires absorbantes et antibactériennes.

    La prise de médicaments anticholinergiques

    Certains médicaments d’ordonnance sont utilisés pour traiter l’hyperhidrose généralisée.

    Pris par voie orale, le glycopyrollate et le propanthéline agissent sur un des neurotransmetteurs qui occasionnent la sudation excessive.

    De cette manière, la production trop abondante de sueur est ralentie.

    Chez les patients seulement incommodés par l’hyperhidrose plantaire, la médication anticholinergique est très peu utilisée.

    D’ailleurs, parmi ses effets secondaires notables, on retrouve :

    • La sécheresse buccale
    • Des étourdissements
    • La constipation
    • Des maux de tête
    • La somnolence
    • Des troubles du sommeil

    PiedRéseau : des solutions concrètes à la transpiration excessive des pieds

    Athlètes amateurs, jeunes professionnels ou adolescents en pleine croissance, l’hyperhidrose est un problème qui affecte plus de gens que vous ne le pensez.

    Heureusement, de nombreuses solutions existent pour vous aider à faire face aux ennuis causés par cette condition.

    Le podiatre est le professionnel médical par excellence pour vous accompagner dans la lutte contre la transpiration plantaire excessive.

    Il est en mesure d’adapter son traitement à la gravité de votre état ainsi qu’à votre mode de vie.

    La transpiration des pieds est un problème qui vous accable? Pensez à contacter votre clinique PiedRéseau!

    Traitement des douleurs aux pieds

    Les douleurs aux pieds peuvent prendre de multiples formes et causer bon nombre d’effets indésirables au quotidien. 

    Heureusement, l’expertise de haut niveau du podiatre vous permet de compter sur un traitement entièrement adapté à vos besoins et à votre condition. Ces professionnels sont équipés d’une technologie dernier cri pour faciliter votre traitement contre les douleurs, et ce, de façon rapide et précise. 

    Il est du devoir du podiatre de demeurer à l’affût des plus récentes techniques d’intervention pour chasser vos douleurs pédieuses. Grâce à sa formation continue, vous pouvez dormir l’esprit tranquille, en sachant que vos pieds sont entre de bonnes mains.

    Découvrez les principaux traitements utilisés par le podiatre au quotidien contre les douleurs aux pieds.

    L’injection échoguidée

    Les progrès technologiques dans le monde de la podiatrie permettent aux patients de compter sur une méthode pleinement sécuritaire et efficace pour traiter des problèmes articulaires, tendineux ou ligamentaires : l’injection échoguidée.

    Contrairement à la podiatrie d’autrefois, où les injections se faisaient de manière plus approximative, ce type d’intervention par échographie aide le podiatre à agir avec beaucoup plus de précision. De plus, il est également possible pour lui d’accéder à des zones plus restreintes. 

    Grâce à l’injection échoguidée, le podiatre peut aussi : 

    • Concentrer une solution médicamenteuse sur un endroit précis du pied;
    • Faire des injections de cortisone dans le pied;
    • Prévenir les complications lors du traitement; 
    • Traiter les cas d’arthrose à la cheville;
    • Soulager les douleurs relatives au névrome de Morton, à la fasciite plantaire, à l’épine de Lenoir, à une capsulite, à une tendinite, etc. 

    L’injection échoguidée est une solution rapide, précise et indolore utilisée directement en clinique podiatrique, et ce, dans toutes les zones problématiques du pied. 

    Malgré sa grande efficacité et ses nombreux avantages, certaines dispositions peuvent parfois être prises après l’intervention pour favoriser la guérison : 

    • Prendre des antidouleurs;
    • Cesser temporairement le sport;
    • Éviter tout mouvement répétitif; 
    • Faire des exercices de souplesse. 

    Le podiatre est là pour déterminer si la pathologie qui vous afflige nécessite ce type d’injection, qui ne convient pas à toutes les douleurs aux pieds.

    La thérapie par ondes de choc (ShockWave)

    La thérapie par ondes de choc, aussi appelée « ShockWave », consiste à émettre des percussions de haute intensité dans la zone douloureuse du pied, à l’aide d’un applicateur. Ces ondes traversent la peau, jusqu’à la région à traiter, et accélèrent la cicatrisation en provoquant des microtraumatismes qui font réagir l’organisme. 

    On peut ainsi dire, en quelque sorte, que la thérapie par ondes de choc brasse un peu les choses pour activer davantage le processus de guérison. Cela est particulièrement efficace pour traiter : 

    • Une épine de Lenoir;
    • Une tendinite du tendon d’Achille; 
    • Une bursite et les tendinites; 
    • Une blessure sportive quelconque. 

    Un tel traitement contre les douleurs aux pieds pourrait vous sembler contre-intuitif au premier abord. Toutefois, le ShockWave possède de nombreux avantages thérapeutiques qui ont été maintes fois démontrés : 

    • Peu d’effets secondaires;
    • Évite la chirurgie;
    • Simple et rapide;
    • Augmente le niveau de précision. 

    Toutefois, bien que la thérapie par ondes de choc soit habituellement inoffensive, il existe certaines contre-indications à son utilisation. Elle est notamment à proscrire pour les personnes anticoagulées, diabétiques, immunosupprimées, enceintes ou éprouvant des problèmes cardiovasculaires. Encore une fois, le podiatre est là pour vous recommander la bonne avenue à prendre pour traiter vos douleurs.

    Le laser thérapeutique

    Grâce à cette thérapie au laser de haute puissance, le podiatre utilise des rayons lumineux entièrement sécuritaires pour atteindre les tissus profonds de votre pied. En effet, les faisceaux lumineux du laser thérapeutique pénètrent l’épiderme pour soulager les douleurs aux pieds. 

    On s’en sert pour traiter un très grand nombre de pathologies ou de blessures, comme : 

    • Une métatarsalgie; 
    • Une fracture du stress;
    • Une bursite et les tendinites; 
    • Une élongation musculaire; 
    • Certaines conditions dermatologiques comme l’ulcère plantaire;
    • Des douleurs liées à l’arthrose ou à des problèmes neuropathiques. 

    En plus d’être rapide, le laser thérapeutique constitue une excellente alternative à d’autres techniques plus invasives. De plus, il possède d’excellentes propriétés anti-inflammatoires, soulage à long terme et traite tous les types de tissus.  

    Après avoir établi avec précision la cause de vos douleurs, le podiatre peut alors vérifier si l’usage du laser thérapeutique est nécessaire. S’il l’utilise, il devra également déterminer : 

    • Le temps d’exposition au laser;
    • La fréquence de pulsation; 
    • La largeur du faisceau. 

    Bref, l’expertise du podiatre est élémentaire pour utiliser le laser thérapeutique de la bonne façon. Chacune de ses décisions aura un effet direct sur votre traitement podiatrique.

    Le traitement par ultrasons

    Avec le traitement par ultrasons, le podiatre traite vos douleurs en utilisant des ondes acoustiques ultrasoniques, à l’aide d’un terminal et d’un applicateur. Ces ondes créent une vibration dans la peau, ce qui a un effet apaisant sur vos douleurs aux pieds. 

    Mais le traitement par ultrasons ne fait pas que soulager les douleurs, il permet aussi de : 

    • Favoriser une meilleure circulation sanguine;
    • Assouplir certains tendons; 
    • Réduire les enflures et les inflammations; 
    • Accélérer la guérison. 

    En plus, les ultrasons peuvent traiter un nombre impressionnant de blessures et de pathologies du pied : 

    • Des entorses à la cheville;
    • Des fractures;
    • Des plaies et des ulcères; 
    • Des spasmes et des raideurs;
    • Des douleurs lombaires.

    Toutefois, soulignons que, dans la très grande majorité des cas, les ultrasons sont employés avec d’autres types de traitements. Encore une fois, les bonnes pratiques du podiatre s’avèrent précieuses pour que tout se déroule bien.

    Le bandage thérapeutique du pied (taping)

    Les sportifs aux prises avec des douleurs connaissent sans doute le taping, ou « bandage thérapeutique ». Mais saviez-vous que ce type de bandage n’est pas utilisé que pour traiter les blessures sportives? On l’emploie aussi chez bon nombre d’individus. On distingue d’ailleurs 3 types de taping, selon le type de douleur : 

  • Le bandage athlétique : pour éviter d’aggraver une blessure sportive. 
  • Le bandage neuro-proprioceptif : pour recruter et stimuler les muscles.
  • Le bandage thérapeutique : pour réduire le niveau de tension et de stress dans une structure. 
  • Pouvant être utilisé pour soulager de multitudes problématiques, le bandage du pied est notamment utilisé pour traiter : 

    • Des enflures articulaires; 
    • Des tensions musculaires; 
    • Des faiblesses musculaires; 
    • Des douleurs post-chirurgie; 
    • Une périostite tibiale et fasciite plantaire. 

    Avant d’avoir recours au bandage thérapeutique, le podiatre évaluera d’abord votre posture et procèdera aussi à un examen biomécanique complet. Par la suite, il sera en mesure de vous suggérer le bandage adéquat pour votre situation. Celui-ci sera appliqué en suivant une série d’étapes très précises. Dans certains cas, le podiatre peut aussi utiliser le bandage en complémentarité avec d’autres traitements, comme la thérapie manuelle du pied.

    L’injection de cortisone

    Découverte dans les années 1930 à 1950, la cortisone, dérivée du cortisol, est une hormone stéroïde sécrétée par vos reins. Normalement utilisée par votre corps pour réguler votre organisme et gérer votre stress, la cortisone a aussi des propriétés thérapeutiques qui ne sont plus à démontrer. On l’emploie donc pour traiter : 

    • Des douleurs à la cheville;
    • Des douleurs au talon;
    • Des douleurs au genou; 
    • Des douleurs sous le pied. 

    Ainsi, pour soulager vos douleurs inflammatoires aux pieds, l’injection de cortisone s’avère parfois la solution. On l’emploie notamment lorsque les traitements conservateurs ne suffisent pas à chasser votre douleur aux pieds. 

    Contrairement à plusieurs mythes ayant été plusieurs fois déboulonnés, l’injection de cortisone a des effets très bénéfiques pour votre traitement : 

    • Elle pénètre aisément dans les tissus;
    • Elle facilite la convalescence; 
    • Elle accélère le soulagement de la douleur; 
    • Il s’agit d’une hormone naturelle, non toxique et non allergène. 

    Toutefois, bien que sécuritaire, l’injection de cortisone peut causer certains effets secondaires comme des démangeaisons ou des rougeurs. Le podiatre saura toutefois limiter le nombre d’injections pour éviter les effets indésirables. Fiez-vous à son expertise.

    L’échographie du pied

    Avec l’échographie musculo-squelettique du pied, le podiatre peut déterminer avec clarté le type de pathologie qui cause des douleurs au niveau de vos ligaments, de vos tendons, de vos nerfs ou de vos muscles. Il s’agit là d’une technique incontournable à utiliser afin de procéder à un examen clinique plus approfondi. 

    Grâce à cette technique d’imagerie médicale, sans radiation et sans danger, tous les patients du podiatre peuvent compter sur un diagnostic des plus précis. On s’en sert aussi pour : 

    • Déceler une fasciite plantaire ou un névrome de Morton; 
    • Procéder à des injections échoguidées; 
    • Faire le suivi de l’état d’une blessure; 
    • Prévenir d’éventuels problèmes pouvant s’aggraver. 

    En plus, ce type d’échographie ne dure en moyenne qu’une vingtaine de minutes! Et le podiatre sait exactement ce qu’il doit évaluer pour que le tout se déroule aisément. Après tout, c’est lui le professionnel du pied!

    Les orthèses plantaires sur mesure

    Avec l’arrivée de nouvelles technologies comme l’imagerie numérique 3D, le podiatre peut concevoir une orthèse plantaire qui épouse à la perfection la morphologie de votre pied à partir d’un moulage. 

    Très résistantes et durables, ces orthèses se distinguent grandement de celles en vente libre dans les pharmacies. Selon les besoins, elles peuvent être souples, semi-souples ou rigides. On utilise ce type d’appareillage pour corriger un très grand nombre de problèmes aux pieds, aux chevilles, au talon ou aux genoux, comme : 

    • Des pieds plats ou creux; 
    • Des oignons de pied;
    • Des déformations aux pieds; 
    • Des jambes de longueur inégale;
    • Des problèmes de posture. 

    Le port d’orthèse nécessite une petite période d’adaptation, mais vous saurez rapidement vous y accoutumer, surtout avec les recommandations du podiatre. Bien vite, vous oublierez leur présence dans vos souliers. Et le plus beau, c’est qu’il existe une orthèse pour tout le monde : 

    • Les enfants;
    • Les sportifs;
    • Les diabétiques;
    • Les personnes âgées. 

    Il existe même des orthèses plus courtes, pouvant se glisser aisément dans n’importe quel type de souliers. Faites confiance à votre professionnel du pied pour bénéficier d’une orthèse confortable et sur mesure.

    La radiographie numérique des pieds

    Contrairement à l’échographie du pied, la radiographie numérique utilise des rayons X pour détecter des problèmes osseux au niveau du pied ou de la cheville. On l’utilise habituellement avant l’échographie. 

    Bref, c’est le traitement idéal pour détecter des problèmes comme : 

    • Une luxation; 
    • Une fracture; 
    • Une infection osseuse;
    • Des tumeurs; 
    • Une calcification. 

    Rassurez-vous, il s’agit d’une méthode sécuritaire puisque le podiatre sait diminuer au maximum votre niveau d’exposition aux rayons X. En plus, vous pouvez obtenir les résultats au cours du même rendez-vous! Le podiatre dispose de toute l’expertise nécessaire pour un déroulement sans tracas.

    Les soins de pieds

    Lorsqu’ils sont donnés par un podiatre ou une infirmière auxiliaire spécialisée en soin podologique, les soins de pieds permettent de traiter des problèmes d’ongles, comme une onychomycose ou l’ongle incarné. On s’en sert aussi pour traiter les verrues plantaires, fissures, cors et callosités. 

    On utilise ces soins pour soulager certaines déformations des ongles pouvant entraîner des douleurs, et ce, à l’aide de plusieurs techniques physiques, pharmacologiques, chirurgicales (au besoin) ou orthopédiques. Voici quelques exemples de soins de pieds les plus utilisés par le podiatre : 

    • Appliquer des crèmes spécialisées;
    • Évaluer les points de pression du pied;
    • Faire un débridement chirurgical des cors et des callosités;
    • Couper et amincir les ongles;
    • Faire des bains de pied. 

    Les soins de pieds soulagent vos douleurs pédieuses, que ce soit une déformation des ongles, une infection fongique ou encore un pied diabétique. Fiez-vous au podiatre pour obtenir le soin le plus approprié.

    La thérapie manuelle des pieds

    À l’aide d’une série de manipulations très précises, le podiatre permet à vos pieds de retrouver leur fonctionnalité et de diminuer votre niveau de douleur. Vous avez l’habitude de pratiquer des activités physiques précises? Le podiatre sait mobiliser toutes les articulations pour redonner une aisance dans tous vos mouvements, sans douleur. 

    Cette technique de mobilisation débute d’abord par une évaluation de vos articulations, suivie d’un diagnostic précis. Le podiatre saura ensuite : 

    • Renforcer et stabiliser les muscles;
    • Libérer les tissus; 
    • Redonner de la mobilité aux articulations. 

    Plusieurs techniques de manipulation peuvent être utilisées pour traiter des problématiques comme : 

    • Les entorses;
    • Les tendinites;
    • La fasciite plantaire; 
    • L’épine de Lenoir; 
    • L’hallux valgus;

    La thérapie manuelle peut aussi être utilisée pour préparer vos pieds à une intervention par orthèses. Bref, le podiatre l’emploie en toutes sortes de circonstances. Son expertise saura vous orienter vers la meilleure technique.

     La podopédiatrie

    La podiatrie, c’est pour tout le monde. Même pour les enfants! Bien avant les premiers pas de votre enfant, il importe d’examiner ses pieds afin de déceler d’éventuelles anomalies au plus tôt. Dès l’âge d’un mois, jusqu’à l’adolescence, votre enfant peut compter sur l’expertise du podiatre pour prévenir des douleurs aux pieds pouvant survenir plus tard au cours de son développement. Il vaut toujours mieux prévenir que guérir. 

    Voici quelques signes que votre enfant nécessite peut-être une évaluation chez le podiatre : 

    • Il a souvent mal aux jambes ou aux pieds;
    • Il trébuche souvent et a des difficultés à se déplacer aisément;
    • L’arche de son pied semble être affaissée;
    • Il devient rapidement fatigué après le sport; 
    • Ses pieds et ses jambes semblent désalignés. 

    La podopédiatrie permet à vos enfants de grandir sans tracas et de bénéficier rapidement de solutions adaptées pour : 

    • Des pieds plats ou creux;
    • Des problèmes de posture ou de démarche;
    • Des fatigues et des douleurs. 

    Bref, il n’y a vraiment pas d’âge pour profiter du savoir-faire d’un podiatre.

    L’examen biomécanique du pied

    L’examen biomécanique est une évaluation incontournable pour déterminer comment réagit votre pied lorsqu’il est en marche. En effet, il est nécessaire de comprendre la mécanique de vos mouvements pour mettre le doigt sur la cause de vos douleurs aux pieds. 

    En plus d’évaluer le mouvement du pied, le podiatre va aussi : 

    • Valider certaines pathologies biomécaniques;
    • Comprendre la dynamique de vos pieds en action;
    • Identifier certaines dégradations articulaires et limitations physiques; 
    • Évaluer la source de vos douleurs. 

    Le podiatre vous examinera dans différents contextes : 

    • Assis ou couché (sans charge);
    • Debout et immobile;
    • Debout et en mouvement. 

    Une fois votre évaluation complétée, le podiatre pourra déterminer avec certitude le type de traitement approprié contre vos douleurs. On peut ainsi voir l’examen biomécanique comme étant une forme d’enquête podiatrique. En effet, le podiatre amasse les preuves nécessaires pour déterminer le meilleur traitement. Et en bon pédagogue, il saura vous expliquer en détail les causes de vos douleurs aux pieds, de même que la suite de votre traitement.

    L’imagerie posturale

    En plus de l’examen biomécanique, il y a aussi l’imagerie posturale qui joue un rôle important dans la mise en place de votre traitement. Cette technique d’évaluation permet de confirmer ou d’infirmer les hypothèses que le podiatre a pu faire lors de votre évaluation biomécanique. 

    Eh oui, pour déterminer avec précision la cause de vos douleurs, il faut souvent aller observer des choses qui sont invisibles à l’œil nu. Pensons à des phénomènes comme : 

    • Des jambes inégales;
    • Un désalignement des genoux;
    • Une asymétrie du bassin;
    • Un problème postural.

    Précise, objective, sécuritaire et rapide, l’imagerie posturale vous fait profiter de résultats au cours de la même séance chez le podiatre. À l’aide de caméras spéciales projetant des lumières, ce dernier pourra prendre des images détaillées de votre corps pour comprendre votre condition avec vous. Ce type d’imagerie accélère l’évaluation et permet aussi de mesurer l’évolution de votre posture au cours de votre traitement. 

    Un processus hautement efficace pour éviter les erreurs!

     Les chirurgies mineures du pied

    Dans certaines situations, la chirurgie devient inévitable. Mais rassurez-vous, ces chirurgies sont indolores, puisqu’elles sont faites après une anesthésie locale, avec de l’équipement stérilisé. 

    La chirurgie mineure du pied prend toutes sortes des formes, selon votre condition. Pensons à des chirurgies comme : 

    • La chirurgie des kystes; 
    • La chirurgie des verrues plantaires;
    • La chirurgie de tissu mou; 
    • La chirurgie d’ongle incarné; 
    • La biopsie d’une lésion. 

    La rémission de ce type de chirurgie mineure du pied est très rapide et, souvent, vous pourrez reprendre le cours normal de vos activités rapidement. De plus, le podiatre sait comment limiter les risques de complications. Nul doute que ce professionnel saura contribuer positivement à votre quotidien.

    Les chirurgies osseuses du pied

    Les chirurgies osseuses du pied concernent des situations particulièrement problématiques, où votre niveau de douleur ou de limitation doit être freiné. 

    Plusieurs podiatres sont dotés d’une formation spécialisée en chirurgie du pied, qui se donne aux États-Unis. Grâce à cette spécialisation, ces podiatres peuvent vous opérer en respectant les plus hautes normes médicales en vigueur. Grâce à leur expertise, vous pouvez compter sur une opération parfois plus complexe, mais jamais douloureuse. Voici quelques exemples : 

    • La chirurgie du Névrome de Morton; 
    • La chirurgie de la fasciite plantaire; 
    • La chirurgie des orteils marteaux; 
    • La chirurgie de l’hallux valgus. 

    Au cours de ce type d’intervention, le podiatre va modifier l’architecture même de votre pied pour éliminer la douleur et vous redonner de l’aisance dans vos mouvements. Il s’agit d’une solution de dernier recours, utilisée dans les cas les plus extrêmes, quand les traitements conservateurs ne suffisent pas. Chose certaine : le podiatre spécialisé en chirurgie osseuse du pied est le meilleur professionnel pour effectuer ce genre d’opération.

     PiedRéseau – Pour en savoir plus

    Nous espérons que ce tour d’horizon sur les différents traitements pour vos douleurs aux pieds a su répondre à plusieurs de vos questions concernant certaines pathologies ou limitations qui pourraient vous affliger au quotidien. 

    Vous avez encore des questions sur vos douleurs aux pieds? Notre site Web contient des tonnes d’informations utiles pour vous aider. Toutefois, rien ne vaut une consultation avec un podiatre pour y voir plus clair. 

    Vos pieds sont précieux, prenez-en soin!

    Traitement des ongles d’orteils épais et difformes

    Cela va sans dire, personne n’est à l’abri d’ongles d’orteils épais, durcis, difformes ou encore jaunis par l’humidité ou des lésions traumatiques.

    Heureusement, il existe une grande variété de traitements disponibles pour contrer ce genre de désagréments.

    Que ce soit pour des ongles déformés, une dystrophie ou une onycholyse, les méthodes thérapeutiques proposées par le podiatre permettent d’attaquer le problème à sa source.

    Voyons quels sont les traitements disponibles pour les ongles épais et difformes.

    La déformation des ongles d’orteils

    La notion de déformation des ongles d’orteils souligne une altération de la forme de ceux-ci en réponse à un traumatisme ou une infection.

    Quant à elle, la dystrophie des ongles d’orteils s’attarde davantage à la modification de leur texture. 

    Différents éléments sont à l’origine des difformités qui affectent les ongles d’orteils.

    On peut, entre autres, penser à :

    • Des infections mycosiques comme la mycose de l’ongle
    • Un traumatisme de la tablette de l’ongle, par écrasement ou par coupure
    • Un traumatisme de la matrice unguéale par un choc
    • Une mauvaise cicatrisation après un choc
    • Des fractures ou des infections des phalanges du pied
    • Des orteils en marteaux
    • Une tumeur maligne ou bénigne
    • Des troubles de la circulation sanguine
    • Une verrue plantaire
    • Des maladies de peau comme le psoriasis et l’eczéma
    • Le diabète

    Évidemment, avant de prescrire un traitement, le podiatre traitant effectue une batterie de tests pour déterminer les causes exactes des déformations des ongles du pied.

    D’ordinaire, les examens unguéaux effectués en clinique par le podiatre sont les suivants :

    • Une culture d’ongle mycosique, qui sert à détecter la présence d’une infection fongique responsable de la modification de l’apparence de l’ongle
    • Un examen clinique, qui permet de détecter les défauts structurels qui pourraient causer des difformités comme l’ongle incarné

    Traiter une déformation des ongles d’orteils

    Après avoir clairement établi la cause des malformations affectant les ongles d’orteils, le podiatre met en place un plan d’intervention personnalisé.

    Les méthodes utilisées pour traiter ce type de problème tendent vers :

    • La coupe et le fraisage manuel de l’ongle
    • Une attelle pour l’ongle de l’orteil problématique (orthonyxies)
    • La chirurgie de l’ongle incarné (matricectomie)
    • Une prescription d’antifongique d’application topique.

    Traiter un épaississement de l’ongle d’orteil

    Contrairement à la déformation de l’ongle, l’épaississement unguéal est un phénomène qui se produit naturellement avec l’âge.

    Toutefois, dans le cas d’une personne plus jeune, l’épaississement prématuré met en évidence une infection ou une pression anormale exercée sur le pied.

    Il est important de s’y attarder, car il peut mener l’ongle d’orteil à se séparer de son lit et engendrer des problèmes comme l’ongle incarné.

    De plus, un ongle d’orteil devenu trop épais est difficile à entretenir convenablement, ce qui rend le traitement encore plus complexe à administrer.

    Les ongles épaissis sont traités de façon comparable aux ongles déformés.

    Cependant, ce type d’ongle doit être correctement entretenu, surtout s’il semble être infecté.

    Voici quelques conseils pour l’entretien des ongles épais :

    • Faire tremper les orteils dans l’eau chaude pendant au moins 5 minutes avant de les tailler
    • Bien désinfecter le coupe-ongles
    • Éviter d’utiliser une lime à ongles, qui pourrait endommager davantage les orteils
    • Si une mycose semble être à l’origine du problème, faire appel à un podiatre pour les soins de pied

    Les traitements de l’onycholyse

    L’onycholyse fait état d’un décollement total ou partiel de l’ongle d’orteil d’origine infectieuse, traumatique ou inflammatoire.

    On attribue généralement une onycholyse à ces éléments :

    • Un nettoyage des ongles trop vigoureux
    • Une inflammation de la peau comme le psoriasis
    • L’exposition à des substances corrosives ou chimiques
    • La prise de certains antibiotiques 
    • Une onychomycose
    • Un traumatisme répété subi par l’ongle, par exemple le port de chaussures inadéquates.

    Pour traiter une onycholyse, le podiatre ou le dermatologue suggère des méthodes thérapeutiques telles :

    • La prescription de corticoïdes sous forme d’onguent
    • La prescription d’agent émollient et de remodelage de l’ongle
    • Une routine régulière de soins des pieds pour empêcher les ongles d’accumuler trop d’humidité
    • L’orthoplastie, qui permet de modifier l’alignement des orteils et les ongles pour limiter le nombre de microtraumatismes
    • Des chaussures orthopédiques ou mieux adaptées à la morphologie des pieds.

    Reconnaître les ongles d’orteils problématiques

    Les symptômes qui distinguent un ongle d’orteil problématique d’un ongle d’orteil sain ne sont pas toujours évidents.

    Voici donc une liste d’éléments à observer lorsque vous soupçonnez une infection :

    • L’ongle est d’une couleur inhabituelle, tirant sur le jaune, le brun, l’orange ou encore le blanc opaque
    • Des ongles incarnés apparaissent à répétition
    • L’ongle problématique est difficile à tailler
    • Des rainures horizontales se manifestent sous les ongles
    • L’ongle est cassant
    • Le bout de l’ongle prend un aspect arrondi et réduit

    Si vous reconnaissez plusieurs de ces symptômes, il est important de faire appel à un professionnel de la santé comme le podiatre.

    Celui-ci sera en mesure d’évaluer vos symptômes et de vous proposer un traitement à votre convenance.

    PiedRéseau : la solution aux ongles d’orteils problématiques

    Regroupant 40 cliniques podiatriques partout à travers la province, PiedRéseau dispose d’outils modernes pour soigner efficacement vos ongles d’orteils déformés, trop épais ou infectés.N’attendez pas que vos ongles d’orteils négligés nuisent à votre confort, contactez votre podiatre PiedRéseau dès maintenant!

    Traitement des ongles incarnés

    Un ongle incarné (onychocryptose) est une inflammation survenant lorsque la partie d’un ongle (principalement celui du gros orteil) pénètre dans la chair avoisinante. 

    Il s’agit d’un problème des ongles très répandu qui, bien que souvent bénin, peut entraîner des douleurs et nuire au quotidien. Si rien n’est fait pour traiter l’ongle incarné, ce dernier peut finir par causer une infection et exacerber le niveau de douleur au pied. 

    Heureusement, il existe plusieurs types de traitements efficaces pour mettre fin aux ongles incarnés et vous aider à retrouver une vie normale. Découvrez-les ici.

    Le soin des ongles

    Parmi les soins des ongles les plus couramment utilisés, on retrouve la coupe d’ongles médicale. Effectuée par un podiatre, ou par une infirmière (auxiliaire) spécialisée, la coupe des ongles est une solution couramment utilisée pour soulager les problèmes d’ongles incarnés. En effet, les professionnels en soin de pied sont en mesure de procéder à une coupe adaptée à la condition de vos ongles. 

    Toutefois, le soin des ongles ne se limite pas seulement à la coupe des ongles. En effet, des crèmes ou des trempages antibiotiques peuvent aussi être utilisés pour diminuer le niveau d’inflammation. 

    Le soin thérapeutique des ongles permet notamment de :

    • S’assurer d’un traitement adapté à votre condition;
    • Bénéficier d’un service de qualité en toutes circonstances; 
    • Effectuer des coupes particulières à l’aide d’instruments spécialisés;
    • Compter sur des instruments stérilisés; 
    • Profiter d’une prise en charge complète (de la coupe spécialisée à la chirurgie des ongles, si nécessaire).

    Les orthonyxies (orthèse pour ongles)

    Les orthonyxies sont des attelles spéciales utilisées dans le but de redresser les ongles en pince ou en volute. Concrètement, ce sont des bandes de résine ou de petites tiges de titane.

    Elles sont positionnées sur l’ongle de façon à créer une tension sur celui-ci et diminuer sa courbure lorsqu’il pousse. Ces attelles permettent ainsi de diminuer la pression que votre ongle exerce sur votre orteil, ce qui atténue de beaucoup les symptômes. 

    Ces orthèses des ongles permettent notamment de :

    • Profiter d’un traitement indolore et peu invasif; 
    • Bénéficier d’une installation et d’un soulagement très rapides;
    • Compter sur une alternative efficace lorsqu’on ne peut pas avoir de chirurgie en raison d’un problème de santé.

    La chirurgie d’ongle incarné (matricectomie)

    La chirurgie d’ongle incarné réalisée en clinique podiatrique est peu invasive et permet des résultats efficaces contre la douleur, tout en préservant l’esthétisme de vos orteils. Effectuée sous anesthésie locale de votre orteil, la matricectomie est une intervention peu ou pas douloureuse.

    Voici les 5 étapes de cette procédure :

  • Nos professionnels effectuent d’abord une anesthésie locale de l’orteil atteint;
  • Ils préparent ensuite l’orteil à la chirurgie;
  • Ils retirent quelques millimètres de l’ongle;
  • Ensuite, ils utilisent l’espace créé pour brûler la racine de l’ongle;
  • Finalement, ils nettoient la région en profondeur avant d’appliquer une crème antibiotique.
  • Une fois l’intervention complétée, vous demeurez anesthésié pour une période de 1 à 6 heures, en fonction de l’anesthésique utilisé. Normalement, un picotement peut être ressenti lors de la phase d’élimination de l’anesthésique. Vous pouvez également éprouver une sensibilité dans la région ayant été opérée. 

    La chirurgie d’ongle incarné comporte plusieurs avantages : 

    • Vous pouvez travailler la journée même de l’intervention.
    • Vous pouvez effectuer vos activités quotidiennes.
    • Votre problème est résolu définitivement.
    • Vous conservez votre ongle.
    • Vous profitez d’un résultat esthétique.

    Toutefois, il faut aussi savoir que… 

    • Vous devrez désinfecter la plaie pour une période de 2-3 semaines;
    • Certaines chaussures pourraient causer une pression et une sensibilité à votre orteil;

    Vous ne pourrez pas pratiquer d’activités sportives au cours de la première semaine suivant l’intervention.

    PiedRéseau – Pour en savoir plus

    Besoin de soulager un ongle incarné? Envie de connaître les meilleurs traitements pour y arriver? Consultez notre site Web pour bénéficier d’une mine d’or d’informations sur le sujet. 

    En cas d’incertitudes, n’hésitez pas à contacter un podiatre près de chez vous pour obtenir des réponses à vos questions. 

    Vos pieds sont précieux, prenez-en soin! 

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    Traitement des verrues plantaires

    Les verrues plantaires sont des lésions de la peau bien indésirables au quotidien. Souvent bénignes, elles sont néanmoins contagieuses et peuvent aussi être douloureuses. 

    En effet, ces excroissances aux pieds peuvent, à long terme, engendrer des saignements ou entraîner certaines problématiques comme de l’inconfort, de la douleur ou encore une cellulite infectieuse. 

    De plus, si vous êtes diabétique, âgé ou immunosupprimé, vous êtes plus à risque de subir des complications relatives à vos verrues plantaires.

    Heureusement, il existe plusieurs types de traitements pour limiter les risques de contagion et de complication des verrues plantaires. Survolons-les ensemble.

    Les médicaments sous prescription

    Les soins par médicaments sous prescription permettent de :

    • Traiter les verrues plantaires à la maison
    • Soigner les verrues plantaires sans aucune douleur

    Par contre, ce type de traitement…

    • Est habituellement de plus longue durée;
    • Nécessite une excellente assiduité;
    • A un taux de succès moins élevé.

    Cantharone plus ou Canthacur PS

    Le Cantharone Plus ou Canthacur PS est un médicament topique habituellement utilisé pour faire disparaître les verrues plantaires. 

    Malgré sa grande efficacité, ce médicament n’est pas disponible en vente libre et doit obligatoirement être appliqué dans la zone infectée par un podiatre ou un médecin. En effet, le Cantharone Plus peut entraîner des brûlures s’il n’est pas correctement employé. Il importe notamment de ne pas l’utiliser sur un pied comprenant une blessure ou une éraflure. Des visites de suivi sont également nécessaires pour évaluer l’efficacité de votre traitement.

    Les soins au Cantharone Plus permettent de :

    • Éliminer les verrues plantaires en 2 à 6 visites;
    • Ne laisser aucune cicatrice;
    • Être appliqués chez les enfants.

    Par contre, ce type de traitement…

    • Est douloureux pour une période de 2 à 4 jours;
    • Nécessite une visite fréquente chez le podiatre aux 2 semaines.

    Les traitements pharmaceutiques (injection de sulfate de bléomycine)

    Le sulfate de bléomycine (ou « la bléomycine ») est un médicament très puissant, précis et efficace pour traiter les verrues plantaires plus tenaces. Administré dans la peau par un podiatre à l’aide d’une seringue à aiguille fine ou bien d’un injecteur sans aiguille comme le mésojet(la disponibilité peut varier selon la clinique), la bléomycine est un traitement de plus en plus fréquent en raison de son efficacité. Ce traitement est habituellement utilisé en seconde intension lorsqu’une verrue tenace ne veut pas disparaître. Votre podiatre vous orientera vers l’option de traitement la mieux adaptée à votre situation.

    Le traitement au sulfate de bléomycine permettent de :

    • Traiter efficacement la majorité des verrues plantaires;
    • Mettre fin aux verrues plus graves et résistantes;
    • Limiter le nombre de visites chez le podiatre (les cas légers à modérés ont rarement besoin de plus d’une visite); 
    • Empêcher les cellules contaminées par le virus du papillome humain  (VPH) de se multiplier.

    Par contre, ce type de traitement…

    • Ne permet pas de traiter les enfants;
    • Est douloureux lors de l’injection, un peu moins avec l’injecteur sans aiguille.

    Le laser ou la chirurgie des verrues plantaires récalcitrantes

    La chirurgie au laser convient pour les verrues plantaires les plus tenaces, pour lesquelles les autres types de traitements sont inefficaces. Le laser a pour but de détruire les vaisseaux sanguins dans la verrue plantaire afin de l’éliminer complètement. Ce type de chirurgie mineure du pied est donc employé en dernier recours pour freiner la propagation des verrues « rebelles  ».

    Les chirurgies au laser permettent de : 

    • « Brûler » les verrues plantaires récalcitrantes;
    • Soigner les verrues résistantes aux autres traitements;
    • Éviter l’administration de médication;
    • Accélérer la durée du traitement.

    Par contre, ce type de traitement…

    • Peut être douloureux; 
    • Peut laisser des cicatrices; 
    • A une efficacité variable en fonction de la photosensibilité du patient.

    Et après le traitement?

    Une fois vos verrues plantaires traitées par le podiatre, il importe d’adopter certaines pratiques afin d’éviter toute récidive :

    • Ne pas marcher pieds nus, surtout dans les lieux publics;
    • Bien aérer ses pieds pour les garder secs; 
    • Nettoyer ses pieds au savon après avoir marché dans un lieu public.

    PiedRéseau – Pour en savoir plus

    Vous aimeriez en savoir plus sur le traitement des verrues plantaires? Notre site Web regorge d’informations pour vous aider! 

    Consultez une clinique podiatrique près de chez vous pour bénéficier de la meilleure solution en fonction de vos besoins. Une manière efficace de dire « au revoir » à vos verrues plantaires. 

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    Traitement laser thérapeutique du pied

    La science derrière le laser

    Aussi appelé thérapie au laser de haute puissance, le traitement a recours à des rayons sécuritaires.

    Lorsqu’ils sont exposés à la peau, ces rayons lumineux pénètrent les structures superficielles. Une légère pression supplémentaire peut être exercée afin que le rayonnement atteigne les tissus plus profonds qui causent de la douleur.

    Une fois l’épiderme dépassé, les faisceaux qui se rendent aux tissus sont absorbés par la mélanine et l’hémoglobine.

    Ce phénomène énergétique est alors transformé en chaleur et provoque un soulagement quasi instantané.

    Généralement, les réponses de l’organisme au traitement laser sont les suivantes :

    • Une vasodilatation
    • Une circulation sanguine accrue
    • La réduction de l’inflammation aux tissus
    • Une diminution de la douleur
    • L’accélération du processus de guérison
    • Une régénération des tissus endommagés

    Le temps d’exposition, la fréquence de pulsation de la lumière et la largeur du faisceau ont tous une incidence sur les résultats du traitement. Ces réglages seront déterminés par le podiatre après avoir établi un diagnostic précis du problème au pied.

    Ce qu’on peut traiter avec le laser

    Méthode scientifiquement prouvée, la thérapie au laser permet de traiter des douleurs liées à un grand nombre de problèmes musculo-squelettiques.

    Elle peut entre autres agir sur :

    • Les douleurs liées à l’arthrose
    • Les raideurs ou les douleurs dues à la polyarthrite rhumatoïde
    • Les douleurs postopératoires
    • Les blessures d’origine sportive
    • La tendinite au tendon d’Achille
    • Les douleurs neuropathiques
    • La fasciite plantaire (aponévrosite plantaire)
    • Les élongations musculaires
    • L’arthrose du gros orteil (hallux rigidus)
    • Le névrome de Morton
    • La fracture de stress
    • La métatarsalgie

    Certaines conditions dermatologiques comme l’ulcère du pied diabétique, l’eczéma ou le psoriasis.

    Une thérapie aux multiples avantages

    La procédure laser est elle-même peu invasive et rapide à effectuer.

    En plus d’infliger peu de douleur, le laser est une méthode aux bienfaits thérapeutiques variés.

    Le traitement au laser possède aussi les avantages suivants :

    • Constitue une bonne alternative ou est complémentaire à la chirurgie du pied
    • Est pourvu d’effets analgésiques presque instantanés
    • Agit à titre d’anti-inflammatoires
    • Peut être utilisé conjointement à un traitement médicamenteux
    • Permet à la fois de traiter les tissus superficiels et les structures musculo-squelettiques situées plus profondément
    • Active et accélère les différents mécanismes de guérison du corps
    • Réduit les risques de blessures sportives et contribue à la récupération musculaire
    • Offre un soulagement à long terme
    • Peut être ajusté pour correspondre à des problèmes de différents niveaux de sévérité
    • L’appareil de traitement au laser n’émet pas de vibration ou de bruit nocif

    Effets secondaires et contre-indications

    Contrairement à certains traitements moins conservateurs, le laser thérapeutique ne comporte pas d’effets indésirables connus.

    Puisque le laser n’émet pas de chaleur, les risques de brûlures sont pratiquement inexistants. Le seul risque potentiel réside dans la lumière du rayonnement, qui peut fatiguer les yeux dans certaines circonstances.

    Comme plusieurs façons de traiter la douleur, le laser thérapeutique ne convient pas à tout le monde.

    Quelques conditions empêchent parfois l’application du traitement :

    • La présence d’une tumeur maligne près de la zone à traiter
    • Les enfants en croissance (les plaques de croissance)
    • Des tatouages présents sur la région endolorie

    Généralement, le nombre de séances nécessaires est proportionnel à la sévérité de la condition.

    Toutefois, les premiers effets bénéfiques de longue durée apparaissent entre la 2e et la 4e session thérapeutique.

    Comment se déroule une séance de laser thérapeutique

    Lors d’une visite en clinique, le traitement au laser est d’abord précédé d’un examen par le podiatre.

    Cette évaluation a pour but de déterminer la source de la douleur ainsi que les causes probables.

    Il est probable qu’un examen biomécanique, une échographie du pied ou une radiographie numérique soient utilisés pour préciser davantage un diagnostic.

    Une fois le diagnostic clairement posé, le podiatre procède de cette manière :

  • Il détermine les dimensions de la surface à traiter ainsi que le dosage énergétique approprié à la situation
  • Le patient est invité à enfiler des lunettes de protection pour éviter l’exposition des yeux aux rayons
  • Le podiatre administre les soins en faisant des mouvements ordonnés et continus sur la zone problématique. L’applicateur laser reste toujours perpendiculaire à la surface de la peau.
  • Celui-ci répète la routine thérapeutique pendant 5 à 10 minutes tout en modifiant la pression exercée si nécessaire.
  • Le traitement est échelonné sur plusieurs semaines, dépendamment de la situation du patient.
  • La thérapie au laser peut également accompagner d’autres traitements complémentaires prescrits par le podiatre.

    Le traitement au laser : une alternative fiable aux analgésiques traditionnels

    Détrompez-vous, le traitement au laser thérapeutique n’est pas une technique digne des pseudosciences, c’est une façon fiable et rapide de traiter la douleur.

    Cette technologie versatile permet d’agir sur les problèmes dermatologiques du pied autant que les troubles musculo-squelettiques douloureux.

    Si vous recherchez une façon efficace de traiter une douleur qui n’implique pas de chirurgie, la thérapie au laser pourrait vous convenir.

    Contactez votre clinique podiatrique dès maintenant pour faire l’expérience du traitement au laser thérapeutique.

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    Dr Antoun Hajj podiatre-propriétaire

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    Dre Maria Hajj podiatre

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    Dre Mégane Barbe podiatre

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    Dre Marie-Christine Torchon podiatre et chirurgienne podiatrique

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    Dr Antoun Hajj podiatre-propriétaire

    Détenteur d’un doctorat en médecine podiatrique de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) en 2014, le docteur Antoun Hajj, podiatre, est un professionnel polyvalent et hautement spécialisé. Son double baccalauréat en biochimie et sciences de la santé de l’Université d’Ottawa en est une bonne preuve.

    Depuis l’obtention de son doctorat, le podiatre Antoun Hajj fait bénéficier les résidents de Gatineau et d’Ottawa de son grand savoir-faire en médecine podiatrique. De plus, il est le seul podiatre de la région à détenir son propre laboratoire de fabrication d’orthèses, afin d’assurer la meilleure qualité de produits pour ses patients.

    Un professionnel complet pour un service clé en main

    Avec son permis de radiologie et son certificat en échographie du pied et de la cheville, Dr Hajj peut répondre à toutes les problématiques, et ce, même auprès de patients particuliers comme les diabétiques, les enfants, les sportifs ou encore les personnes âgées.

    Au fil de son parcours de formation, ce professionnel du pied a pu parfaire ses connaissances dans des domaines comme la pédopodiatrie, la radiologie et l’orthopédie podiatrique grâce à un externat au New York College of Podiatric Medecine. Ainsi, il dispose d’un vaste bagage d’expériences, tant en milieu clinique qu’hospitalier.

    En plus de traiter ses nombreux patients, le podiatre Antoun Hajj s’occupe également de gérer les cliniques podiatriques d’Aylmer, de Hull et d’Ottawa. Tous les habitants de la région peuvent donc compter sur un suivi complet et méticuleux de leur condition.

    Un podiatre dévoué à son métier

    Leader dans son milieu, Dr Hajj se donne aussi pour mission de former la relève. Il s’est notamment impliqué au sein de l’Ordre des podiatres du Québec dans le comité responsable de la formation continue.

    De plus, ce podiatre se fait un point d’honneur d’éduquer le public sur la santé de ses pieds en donnant de nombreuses présentations dédiées aux équipes sportives, aux diabétiques ou aux personnes âgées. Les autres professionnels de la santé peuvent aussi compter sur son expertise puisqu’il est souvent appelé à donner des formations dans plusieurs cliniques médicales.

    Assoiffé de nouvelles connaissances, le podiatre Antoun Hajj est un professionnel véritablement passionné par son métier. Ses patients peuvent compter sur un traitement des plus complets pour se remettre sur pied.

    Dre Maria Hajj podiatre

    Depuis l’obtention de son doctorat en avril 2017, la docteure Maria Hajj, podiatre, collabore avec les deux établissements qui composent la Clinique podiatrique de Gatineau. Ayant d’abord exercé au sein de la clinique située à Aylmer,  elle prend maintenant en charge les patients dans le quartier de Hull.

    Alerte et dotée d’une écoute remarquable, la podiatre Maria Hajj se fait un devoir d’offrir un accompagnement des plus complets à ceux qui sollicitent son expertise de praticienne.

    Formée pour offrir des soins podiatriques exhaustifs

    Véritablement intéressée par toutes les facettes des sciences de la santé, la docteure Maria Hajj a amorcé son parcours de podiatre en s’engageant dans un baccalauréat en sciences de l’activité physique.

    Dans le même esprit, cette dernière a complété un doctorat de 1er cycle en médecine podiatrique à l’UQTR en 2017. Au courant de cette formation universitaire qui s’est échelonnée sur 4 ans, Dre Hajj, podiatre, a eu l’occasion d’effectuer plusieurs stages en milieu hospitalier à Joliette. Dans le cadre de sa deuxième immersion en clinique, elle s’est rendu au New York College of Podiatric Medecine pour parfaire son expertise en soins des plaies diabétiques.

    Ne manquant pas d’idées pour bonifier ses interventions, la podiatre Maria Hajj possède un permis de radiologie ainsi qu’une attestation en échographie du pied et de la cheville.

    Disposant de connaissances approfondies et de compétences techniques reconnues par l’Ordre des podiatres du Québec et l’American College of Foot and Ankle Pediatrics,  elle est en mesure de traiter plusieurs types de patients.

    Que ce soit pour traiter un athlète, un  jeune enfant ou une personne âgée, la docteure Hajj, podiatre, sait mobiliser sa grande polyvalence pour soulager les maux de pieds les plus divers.

    Une podiatre qui redonne à son prochain

    Toujours prête à sortir de sa zone de confort, la podiatre Maria Hajj s’est impliquée à plus d’une reprise auprès de l’Accueil Bonneau. Éventuellement,  elle souhaiterait étendre son implication bénévole à l’échelle internationale en prenant part à des voyages humanitaires orientés vers la podopédiatrie.

    Praticienne empathique, la podiatre Maria Hajj accompagne et traite ses patients en préconisant une approche centrée sur le respect.

    Dre Mégane Barbe podiatre

    Détentrice d’un doctorat de premier cycle en médecine podiatrique à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Dre Mégane Barbe, podiatre, est une professionnelle active, passionnée et dévouée, qui ne cesse de perfectionner sa pratique. Ainsi, elle offre à chacun de ses patients des plans de traitement adaptés à ses besoins. En plus de vous traiter, elle sait aussi vous conseiller pour vos chaussures, vos exercices, vos orthèses plantaires ou vos attelles de cheville.

    Un parcours professionnel riche et varié

    En plus de son diplôme en médecine podiatrique, Dre Barbe, podiatre, a aussi suivi un externat au prestigieux New York College of Podiatric Medicine, où elle a perfectionné ses connaissances dans de nombreux domaines, en milieu clinique et hospitalier :

    • La radiologie;
    • La pédiatrie podiatrique;
    • La chirurgie du pied et de la cheville;
    • La biomécanique
    • L’analyse de la démarche;
    • Le traitement de plaies complexes.

    Loin de s’en contenter, cette podiatre a par la suite effectué un autre externat en milieu hospitalier québécois au Centre hospitalier régional de Lanaudière (CHRDL), à Joliette, et au Centre hospitalier affilié universitaire régional de Trois-Rivières (CHAUR).

    Au cours de ce stage, elle a notamment parfait ses techniques en soins de plaies diabétiques en plus d’approfondir ses connaissances en pharmacologie et en médecine générale. C’est aussi lors de cet externat qu’elle s’est découvert un intérêt pour le pied diabétique et le soin des plaies.

    Pour couronner le tout, Dre Barbe, DPM, a effectué un stage humanitaire au Vietnam en 2019 afin de prodiguer des soins podiatriques à des gens dans le besoin. Au cours de ce voyage, elle a développé de précieuses connaissances dans le domaine neuromusculaire en travaillant avec des patients ayant subi des accidents vasculaires cérébraux (ACV).

    Une expertise clé en main pour assurer votre bien-être

    Riche de toutes ces formations, la podiatre Mégane Barbe sait offrir à chacun de ses patients un traitement pleinement sur mesure. Elle est également détentrice d’un permis de radiologie lui permettant d’évaluer des pathologies osseuses du pied et de la cheville.

    Passionnée de randonnée et de plein air, cette professionnelle sait à quel point il est important de rester actif et saura trouver des plans de traitement adaptés pour vous y aider.

    Comptez sur la polyvalence de cette podiatre, qui demeure toujours à votre écoute, pour bien comprendre votre pathologie et vous offrir le meilleur traitement pour vos besoins.

    Dre Marie-Christine Torchon podiatre et chirurgienne podiatrique

    Véritable sommité dans son domaine d’exercice, la Dre Marie-Christine Torchon, podiatre-chirurgienne, est membre de l’équipe de la Clinique podiatrique de Gatineau depuis 2016. Très sollicitée pour son expertise, la Dre Torchon, podiatre-chirurgienne, agit à titre de consultante en chirurgie du pied dans deux autres établissements à Montréal et Laval.

    Un parcours universitaire et professionnel des plus inspirants

    Disposant d’un cheminement scolaire impressionnant, la podiatre-chirurgienne Marie-Christine Torchon est notamment détentrice d’un diplôme en biologie cellulaire et moléculaire de l’Université Concordia depuis 2002. Un an plus tard, elle entreprend ses études en médecine podiatrique au très reconnu New York College of Podiatric Medecine, dont elle gradue avec les distinctions de Magna Cum Laude et de Salutatorian.

    Afin d’acquérir les compétences pratiques qui incombent à la fonction de podiatre-chirurgienne, elle a effectué une résidence chirurgicale de 3 ans à Boston, à la Cambridge Health Alliance (affiliée à l’Université Harvard).

    Plus récemment, la Dre Torchon, podiatre-chirurgienne, a pris part à un microprogramme de 2e cycle en santé internationale à l’Université de Sherbrooke. Par ailleurs, elle complétera pour juin 2020 un diplôme d’études professionnelles de 3e cycle en santé publique entrepris à l’ESPUM.

    Bien qu’elle mette son savoir-faire en chirurgie du pied au service de plusieurs types de patients, Marie-Christine Torchon, DPM, contribue aussi à former la prochaine génération de podiatres. En effet, cette dernière est actuellement professeure en radiologie à l’UQTR. De plus, entre 2011 à 2017, elle a agi à titre de directrice pédagogique de la clinique podiatrique du même établissement scolaire.

    Une podiatre engagée ici et ailleurs

    Si la somme de ses implications professionnelles est déjà impressionnante, la podiatre-chirurgienne se distingue aussi par son engagement bénévole.

    Vice-présidente de l’Association des podiatres sans frontières, elle s’est entre autres rendue en Bolivie, au Cameroun, au Maroc ainsi qu’en Tanzanie dans le cadre de plusieurs voyages humanitaires. D’autre part, elle a fondé la clinique podiatrique communautaire de l’OMHTR, spécifiquement dédiée aux patients à revenus modiques.

    Appréciée pour son approche courtoise et son écoute exceptionnelle, la podiatre-chirurgienne Marie-Christine Torchon met tout en œuvre pour faciliter votre rémission suivant une chirurgie du pied.

    Responsable des renseignements personnels / confidentialité : Antoun Hajj 819-303-4836

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